Amixem X Elsa (P 2)

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Point de vue de Maxime:

Il entra dans la salle d'interrogatoire du bunker. Nous étions attachés au mur à l'aide de câbles d'acier. Je me souvenais de lui comme d'un homme droit, souriant. Il l'était toujours, mais ce sourire là était... Malsain. Je n'aimais pas ma façon dont il la regardait. D'aussi loin que je me souvienne, il avait toujours eu des sentiments pour elle.

Maxime: Si tu veux des infos tu peux toujours chercher, sale con.

Homme: Et pourquoi pas, Maxime? Je ne t'ai encore rien demandé et tu parles déjà...

Ce n'est plus la même personne, cette lueur de folie dans le regard... Ce n'est plus lui. Cyril a changé.

Maxime: Putain, mais pourquoi? Dis-moi pourquoi tu es ici, contre nous? Tu n'es jamais revenu de patrouille, on t'as cherché pendant des semaines!

Cyril: Vous m'aviez laissé pour mort! Ce sont eux qui m'ont recueillis, ici... Il écarte les bras, embrassant la salle.

Maxime: J'y crois pas... J'aurais jamais pensé que tu... Que t'aurais pu...

Cyril: Devenir comme eux? Être un monstre? Non, non, non... Tu te trompes, Maxime...
Nous sommes plutôt logiques, en fin de compte: tu n'es pas assez fort pour survivre, tu meurs. C'est la sélection naturelle! Votre organisation, là... La Division. Vous êtes une belle bande d'hypocrites, à vouloir sauver la veuve et l'orphelin! Vous êtes prêts à sacrifier vos meilleures éléments pour sauver un pauvre vieillard, qui de toute façon serait mort de vieillesse d'ici 1 mois.
Ici c'est chacun pour soi, solidaires dans l'adversité. Pas de lois, pas contraintes. Ici, c'est chez moi!

??: L'anarchie totale. Le chaos, l'extermination du reste de la population... C'est ça votre raison de vivre?
Ça vous suffit plus, tout ça? Vous voulez anéantir le reste de l'humanité? Quelle belle brochette de fils de pute.

Cyril: Oh, la reine est réveillée? Dit-il en avançant vers elle. Très bien... On va pouvoir passer aux choses sérieuses. Julien! Amène moi le matériel nécessaire pour un interrogatoire digne de ce nom! On va leur montrer ce qui pourrait se passer s'ils restent muets...

Julien... Celui qui avait tenté de tuer Valentin. LNous étions bons amis, auparavant, mais lui aussi était devenu fou, il avait essayé de m'achever en route...

Il pénétra dans la salle grise avec une sorte de petite boîte. Je la reconnus tout de suite, cette arme était la mienne. Un tazzer.
Cyril s'en empara et se dirigea d'office vers Elsa, tournant le bouton d'allumage avec un sourire de psychopathe.

Cyril: Tu vas voir, c'est très drôle!

Je le vis se tourner vers moi et appuyer sur la détente. Deux fils électriques munis d'aiguilles s'accrochèrent à ma peau, transmettant l'équivalent d'une cinquantaine de volts.

Elsa: Résiste, Maxime! ARRÊTE ÇA TOUT DE SUITE SALE CHIEN!

Je me convulsai sous la douleur, mais aucun cri ne sortit de ma bouche, on m'avait formé à résister à bien plus que ça!
Quant à ma coéquipière, elle tirait sur ses chaînes. Elle réussit à atteindre mon tortionnaire, lui faisant lâcher l'arme. Il la repoussa violemment, la plaquant sans ménagement  contre le mur.

Cyril: Quand j'en aurai fini avec lui, je l'éliminerai. Toi tu resteras avec moi... C'est pas souvent qu'on voit des jolies filles par ici...

Il pose sa main sur ses fesses et l'embrasse de force.

Dans un réflexe purement féminin, son genou vint heurter l'entrejambe du chef de gang. Son visage se tordit de douleur, mais il resta debout. Il la gifla par la suite, lui arrachant un gémissement de douleur.

Cyril: Tu as de la chance que je te veuille, j'en ai tué pour moins que ça. Ne joue pas à ça avec moi, Elsa... J'ai plus de ressource que tu ne peux le croire!

Il éclata d'un rire hystérique, suivi de près par Julien. Je comprends maintenant leur nom de "Hyènes".

Cyril: Je vous promets de revenir demain, à la première heure! Tu as intérêt à coopérer, Elsa, ou où je devrais te donner une correction... lui lance-t-il avec un regard lubrique.

Elsa: Dégage!!!

Cyril: Tu peux toujours crier, c'est insonorisé. On ne peut pas t'entendre de l'extérieur...

Ils claquèrent la porte et la refermèrent à double tour. Je me tournai vers Elsa, m'inquiétant pour elle.

Elsa: Ça va, t'as rien?

L'inquiétude était partagée. J'étais toujours à terre, je tremblais un peu.

Maxime: Non, enfin je crois...

Elsa: Tu peux marcher?

Je me relève difficilement. Je chancèle au début, mais j'arrive à enchaîner quelques pas.

Elsa: Super. On se barre le plus vite possible.

Maxime: J'aimerais bien, mais je te signale quand même que c'est impossible. On est attachés dans possibilité de mouvement, la porte est fermée à clé et il y a sûrement des Hyènes qui se baladent dans les couloirs. On ne sait même pas quelle heure il est!

Elle n'avait pas cessé de sourire durant tout mon monologue.

Maxime: Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi tu souris?

Elsa: Je vais contrer t'es arguments un à un. Dans 30 secondes tu est libre. Elle secoue ses poignets, et je me rends compte que plus aucune chaîne ne la retient au mur.

Elsa: Je sais crocheter une porte, dit-elle en détachant deux épingles de son chignon. Et il est accessoirement 23 heures 45. Cyril avait sa montre et j'ai pu regarder l'heure.

Je suis bouche bée. Je savais qu'elle faisait partie de l'élite pour une bonne raison, mais à ce point... Elle a su s'adapter à la situation, réfléchir à une échappatoire et ne pas se faire repérer. Une professionnelle!

Elsa: Et j'ai encore mon arme de service!

Maxime: Pardon?

Elle me montre sa poitrine, me faisant comprendre qu'elle possédait quelques pièces détachées.

Elsa: Ça sert d'être une femme, tu sais...

Je lève les yeux au plafond, vaincu par son génie. Je remarque que la porte est munie d'un volet de fer refermable. J'y colle mon oreille, suspectant la présence de gardes. Seul le bruit d'une conversation me parvient.

Elsa: Alors?

Maxime: Ils sont deux.

Elle déplia les deux épingles et les inséra dans le verrou. Il céda en peu de temps, nous évitant un effort supplémentaire.

Maxime: À trois tu ouvres brusquement.

Elsa: Ok.

Maxime: 1... 2... 3!

La porte s'écarte du mur à une vitesse folle. Je saisis les gardes par le col et les tire, les faisant tomber dans la pièce avec nous.

Garde 1: Putain de merde!

Elsa ne lui laisse pas le temps d'en dire plus et l'assomme d'un coup de coude entre les deux yeux. Je fais subir le même sort à la deuxième garde, une jeune femme d'à peine 25 ans.

Nous enfilons leurs casques et autres équipements, volant leurs identités.

Elsa: Bon, SHOW MUST GO ON!
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Ah, suspense! La suite au chapitre prochain!

Bisous mes p'tits bouchons 😘

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