[RÉÉCRITURE] La cuisine: Une vie d'apprentissage (Shokugeki no Soma/Food wars)

Chapitre 1: Tootsuki

"Ma chérie, fais de ton mieux là-bas!" fit ma mère en criant vers le train qui allait m'emmener loin d'ici. Je lui ai fait un dernier signe de la main avec un sourire avant que je ne puisse plus la voir.
C'est à ce moment-là que j'ai soupiré. J'avais maintenant une grosse responsabilité sur mes épaules. Je devais tout faire pour réussir par moi-même, même si ça demandait une quantité de travail énorme.

Je m'appelle Océane Kudo. Aujourd'hui, j'ai 15 ans et ma mère m'a payé un billet de train pour m'inscrire au concours d'entrée de Tootsuki, la plus grande école culinaire du Japon. Ma mère sait à quel point j'aime la cuisine, cette inscription était le meilleur cadeau qu'elle pouvait me faire. Pourtant, elle ne m'a ni encouragée ni empêcher d'aller dans cette voie, c'est la seule fois qu'elle m'a offert quelque chose en rapport avec la cuisine (Ma mère travaille dans une société de multimédia, rien avoir avec ce domaine). C'est pour cela que j'ai été plus que surprise quand elle m'a tendue un billet de train. Je l'avais prise dans mes bras en lui disant "Merci Maman. Merci!". Je savais que si j'allais à Tootsuki, j'avais une chance de faire de cette passion mon véritable métier.

Le trajet fut étonnamment court pour moi, alors que 3 heures s'étaient écoulées. Je pensais aux différents professeurs que j'allais rencontrer sur place, quel genre d'examen m'attendait en arrivant. Mais plus j'approchais de la destination, plus l'excitation se transformait en angoisse... Et si je n'étais pas à la hauteur? Le billet de ma mère n'aurait probablement servi à rien... C'est dans cet état d'esprit que je me dirigeais vers la sortie de la gare où j'ai tenté d'arrêter un taxi. J'ai finalement réussi à en arrêter un, je lui ai donné l'adresse et il me répondit par:

"Oh mais vous allez à Tootsuki! Vous allez passer les qualifications pour y rentrer?
- Euh... oui c'est ça...
- J'espère que vous allez réussir mademoiselle. On dit que chaque année, des élèves pleurent à la sortie parce qu'ils n'étaient pas acceptés. Qui plus est, ce sont en général des personnes de bourgeoisie qui sont là-bas.
- Ah... oui...
- Ne vous découragez pas mademoiselle, un travail acharné porte toujours ses fruits. Si vous êtes cuisinière, vous devez mieux le savoir mieux que quiconque." dit-il avec un sourire.

Le chauffeur m'encouragea pendant tout le trajet vers l'école. Quand il me déposa, je l'ai chaleureusement remercié, il m'avait redonné confiance en moi. Mais dès qu'il fut parti et que je m'étais retrouvée seule devant le grand portail en bois massif, ma confiance fondit comme neige au soleil. Je commençais même à trembler et à perdre mes moyens. C'est alors que je sentis une main me taper le dos presque brusquement.

"Bah alors! Faut pas avoir peur comme ça!!" dit il en rigolant.

Le garçon qui se tenait à côté de moi avait un grand sourire aux lèvres et semblait détendu au possible. Il avait des cheveux rouges en pics et portait avec lui seulement son sac de cours. Comment est-ce qu'il faisait pour paraitre aussi calme????

"Euhmm... Je...
- Il est quand même immense ce portail.
- Ouais... Je me disais la même chose...
- De toute façon, je suis sûr que ça va pas être intéressant...
- Quoi??? Mais qu'est-ce que tu racontes...
- Bah, j'étais pas très motivé à venir figure toi, c'est mon paternel qui m'y a obligé.
- Obligé à venir à Tootsuki? dis-je en arquant un sourcil.
- Bah moi j'avais prévu de rester dans mon resto familial, le Yukihira. Sérieusement... Payer pour apprendre à cuisiner, c'est quoi ça...
- Mais... C'est un honneur tu sais!! Les plus grands chefs ont étudié ici et tout ceux qui rentrent dans cette école sont assurés d'avoir un avenir brillant en y sortant. En plus, certains anciens chefs qui étudiaient ici reviennent enseigner!
- Mouais... Pour être honnête je comprends pas les gens qui veulent rentrer ici. Déjà je suis sûr que les cours vont être hypers lents! En plus, des personnes qui n'ont jamais cuisiné et qui n'ont fait qu'apprendre la théorie, c'est pas des vrais cuisiniers."