Like fire and ice / ~ Aomine x Kanzaki ~

Chapitre 48 - Matinée mouvementée

~ PDV - Risa ~

J'ai toujours cru que le grand rêve de ma vie se résumait à une seule chose : le basket-ball. Depuis toute petite, j'ai tout fait pour pratiquer le sport que j'aime afin de me hisser au plus haut niveau et ce malgré les risques encourus. Hors, c'est cette même passion qui a failli me pousser à ma perte. Alors oui, même si aujourd'hui je peux de nouveau pratiquer le sport que j'aime, les choses ont changé. Ces deniers mois m'ont ouvert les yeux sur ce que je veux réellement. Mon rêve de faire carrière dans le basket-ball à laisser place à de nouveaux projets, de nouvelles ambitions. Même si tout n'est pas encore clair dans mon esprit, je ne ressens aucune crainte quant à mon avenir. Car, quand je plonge mon regard dans celui bleu saphir d'Aomine, un sentiment de plénitude m'envahit et dissipe tous mes doutes.

Toujours au-dessus de celui que j'aime, je profite du calme régnant dans le salon pour détailler chaque parcelle de son visage. Aomine m'observe également et un sourire vient se dessiner sur ses lèvres. Tendrement, il approche une de ses mains vers mon visage pour écarter une mèche de cheveux qui me tombait dans les yeux. Au même moment, son autre main se pose dans le creux de mes reins puis remonte le long de ma colonne vertébrale pour s'arrêter au niveau de ma nuque. Je frisonne quand Aomine m'attire doucement à lui et que je sens ses lèvres toute proche de mon oreille.

-"Si c'est vraiment ce que tu veux... alors, je suis tout à toi !" me susurre-t-il

Mon rythme cardiaque s'emballe et le bas de mon ventre se contracte. Il m'en faut pas plus pour plaquer mes lèvres contre les siennes et l'embrasser avidement. Aomine passe ses bras autour de ma taille puis se redresse. Tout en me rendant mon baiser, il me soulève du sol. Ses mains glissent sous mes fesses et me serre davantage contre lui. J'enroule spontanément mes jambes autour de sa taille et me laisse porter à travers la maison.

-"Te trompe pas de chambre cette fois-ci", je murmure entre deux baisers

Aomine ne me répond pas, mais je sens son sourire sous mes lèvres. J'en conclue donc qu'il ne reproduira pas la même erreur une deuxième fois.

Quand nous arrivons dans ma chambre, Aomine se dirige vers mon lit et m'y dépose doucement. Nous nous retrouvons alors à genoux, l'un en face de l'autre et notre baiser reprend de plus bel. Tandis que nos langues s'enroulent lentement l'une contre l'autre, notre désir lui devient incontrôlable et rapidement nos vêtements volent dans la pièce. Nos deux peaux, nues l'une contre l'autre, nous font frissonner à l'unisson.

-"Moi aussi... je t'aime Risa... toi et personne d'autres", murmure Aomine, haletant

À chaque fois qu'il prononce ces deux petits mots, j'ai l'impression qu'un brasier s'empare littéralement de mon corps. Ne tenant plus, je passe mes mains autour de sa nuque et l'attire à moi pour prendre possession de ses lèvres. Nous basculons dans le lit et Aomine se retrouve au-dessus de moi. Nos regards s'accrochent et le temps s'arrête. Je ne vois plus que les yeux bleus saphir de mon amant dans lesquels je me perds tout entière lorsque nos deux corps finissent par s'unir.

C'est avec un profond sentiment de bien-être que j'émerge peu à peu de mon sommeil. Quand j'ouvre les yeux, la vision qui s'offre à moi, me fait doucement sourire. À côté de moi, profondément endormi, Aomine est allongé sur le dos, un bras sur le visage. Le drap qui s'arrête au niveau de ses hanches, m'offre une vue imprenable sur son corps parfaitement musclé. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien.

Voulant profiter de ce moment, je vais pour poser ma tête sur le torse de mon petit ami, mais un bruit sourd me fait sursauter. Je me redresse dans le lit et entend une voix résonner depuis le rez-de-chaussée. Je me rappelle alors que nous ne sommes pas seuls, Aomine et moi, dans cette maison. Après un moment d'hésitation, je décide à contre cœur de quitter mon lit. J'attrape mes vêtements et m'habille puis regarde une dernière fois Aomine –toujours endormi- avant de pousser la porte de ma chambre. Quand je la referme derrière moi, plusieurs odeurs viennent chatouiller mes narines. J'imagine déjà mon frère, en train d'essayer de préparer un petit-déjeuner. Alors, sans m'attarder, je descends les escaliers pour le rejoindre et lui venir en aide. Lorsque j'arrive dans la salle à manger permettant d'accéder à la cuisine, mon sang se fige.