Like fire and ice / ~ Aomine x Kanzaki ~

Chapitre 51 - Fin de soirée agitée

~ PDV - Risa ~

Allongé l'un contre l'autre, Aomine et moi frissonnons encore de plaisir suite au moment d'intimité que nous venons de partager. La tête calé contre son torse, un long soupir s'échappe de ma bouche quand je sens ses doigts caresser la peau nue de mon dos. Mes paupières se font lourdes et je sens le sommeil s'emparer peu à peu de moi. Malheureusement, cette parenthèse de pur bonheur doit prendre fin. À contrecœur, je m'écarte d'Aomine et me retourne pour attraper mon téléphone. Quand je découvre l'heure qu'il est, je fais littéralement un bon dans le lit. Notre étreinte passionnée a clairement duré plus longtemps que prévue et si je ne me dépêche pas, je vais dépasser le couvre-feu imposé par mon père. Paniquée, je vais pour sortir du lit, mais Aomine ne semble pas vouloir me laisser partir. Ce dernier m'attrape par les hanches et m'attire à lui. Ses bras s'enroulent autour de moi, m'empêchant ainsi de m'échapper.

-"Daiki, il faut vraiment que j'y aille", je lui explique

-"Je sais... laisse-moi juste profiter encore un peu de toi...", me murmure-t-il

Aomine resserre son étreinte en contemplant ma bouche avec envie. Je tremble quand ses lèvres effleurent mon cou. Mon cœur s'emballe lorsque ses lèvres rencontrent les miennes. Aussitôt, je lui rends son baiser et nos bouches s'ouvrent, laissant nos langues s'entremêler. Je sens alors le corps de mon petit ami se tendre et ses mains se refermer nerveusement sur mes hanches. Sentant que les choses sont sur le point de déraper, je mets un terme à notre échange et m'éloigne de lui. Non sans peine, j'arrive à m'extirper du lit puis attrape mes vêtements pour m'habiller. Derrière moi, Aomine soupire puis râle après mon père et son stupide couvre-feu. Une fois calmé, il sort à son tour du lit puis s'habille. Lorsque nous sommes prêts, nous quittons sa chambre puis descendons les escaliers pour rejoindre le salon. En apercevant ses parents, un sentiment de gêne s'empare de moi. Intérieurement, je prie pour qu'ils n'aient rien entendu de ce qui vient de se passer entre leurs fils et moi.

-"Tu pars déjà ma belle ?" me demande la mère d'Aomine. "Tu peux rester dormir ici sans problème !" ajoute-t-elle avec un grand sourire

-"C'est vraiment gentil à vous, mais mon père veut que je sois rentrée pour 23h00", je lui explique

-"D'accord, je vois...", soupire-t-elle, déçue

-"Tu veux que je te raccompagne en voiture ?"  me propose le père d'Aomine

-"C'est bon, je vais la raccompagner moi !" objecte aussitôt son fils

Après avoir remercié les parents d'Aomine pour leur accueil ainsi que pour le repas, je rejoins ce dernier qui m'attend déjà devant la porte d'entrée. Une fois dehors, mon petit ami passe un bras autour de mes épaules et me serre contre lui. Alors que nous marchons lentement en silence, Aomine s'arrête brusquement, comme si quelque chose d'invisible l'empêcher d'avancer.

-"Qu'est-ce qu'ils foutent ici ces deux-là ?" s'interroge-t-il

Surprise par sa remarque, je lève la tête et suis le regard d'Aomine. Malgré que la rue soit faiblement éclairée, je reconnais immédiatement les longs cheveux roses de ma meilleure amie. Une autre personne l'accompagne et il ne me faut pas longtemps pour comprendre qu'il s'agit de mon frère. Momoi et lui se trouvent à l'autre bout de la rue et semblent ne pas avoir remarqué notre présence. Aomine et moi, décidons donc d'emprunter un autre chemin pour éviter de les croiser. Mais alors, qu'on était sur le point de partir, quelque chose nous cloue littéralement sur place. Tout à coup, nous voyons Ryōta attraper le visage de Momoi entre ses mains puis se pencher pour l'embrasser. Même si je savais que ce genre de choses finirait par arriver entre ces deux-là, je peine à retenir un hoquet de surprise. À côté de moi, Aomine reste figé comme s'il avait vu un fantôme.