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Épisode 10 (part.3)母の母

Une fois au lit, Anko repensa aux mots de sa mère. Le mariage aurait bientôt lieu, elle voulait que tout soit parfait mais cela risquait d'être plus compliqué que prévu.

— Anko, entendit-elle.

C'était la voix de son père.

— Anko.

Il était là, devant elle. Vêtu de son costume blanc, ses cheveux blonds plaqué en arrière.

— Papa, qu'est-ce que tu fais ici ?

— Je suis venu pour ton mariage bien sûr. Ta mère m'en a parlé. Il ne faut pas lui en vouloir tu sais. Elle ne comprend pas.

— Je sais qu'elle ne viendra pas. Toi, tu seras là ?

— Évidement ma chérie, dit-il en la prenant dans ses bras.

Anko se sentit bien dans les bras de son père dans un premier temps. Puis elle se retrouva comme oppressée.

— Papa, tu me fais mal...

Elle rouvrit les yeux, le noir complet.

— Papa ?

Il fallait qu'elle sorte de là. Mais l'absence de lumière l'empêchait de savoir où aller.

— Shinji !

Elle se demandait bien qui avait pu éteindre la lumière.

— Shinji ! hurla-t-elle de nouveau.

La panique la gagna. Elle ne savait plus où était sa gauche, ni sa droite. Elle essayait tant bien que mal de garder son calme, mais cela lui était impossible. Soudain, elle senti des bras la saisir par derrière. Les mains de Johnny. Anko se mit à se débattre violement. Elle hurla à l'aide, s'époumona à prononcer le nom de Shinji en vain. Elle entendait Johnny lui affirmer qu'elle était à lui, que tout son être lui appartenait et que jamais elle ne lui échapperait.

— Shinji !!

— Anko ! Ouvre les yeux !

— Lâche-moi ! Lâche-moi !!

— Anko, réveille-toi !

C'est ce qu'elle fit. Elle ouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle était dans sa chambre, que les lumières étaient bien allumés, et que la personne qui la tenait, n'était autre que sa mère.

— Anko ?

— Maman ? Oh maman !

Anko fut soulager de se rendre compte que ce n'était qu'une fois de plus qu'un malheureux cauchemar. Elle était heureuse de retrouver les bras de sa mère, mais il lui fallait Shinji.

— Anko tu vas bien ? intervint-il en débarquant dans la chambre.

— Oui... oui.

Il s'assit au rebord du lit et elle s'abandonna dans ses bras.

— Je vais aller voit si les enfants sont réveiller.

— Non ! Reste avec moi !

— Anko, ta mère est là. Je reviens tout de suite.

— Shinji, s'il te plait !

Il déposa un baiser sur sa joue avant de la confier à sa mère qui assistait à la scène totalement impuissante. Elle avait entendu sa fille hurler quelques minutes plutôt et s'était alors précipité dans sa chambre pour la trouver dégoulinante de sueur, se débattant dans le vent. Shinji n'était à peine partie qu'elle fondit en larme, le réclamant vigoureusement.