Ren était chez Sen et tout les deux avaient le nez dans les paroles de leurs nouvelles chansons. Soudain, son téléphone se mit à vibrer. C'était une alarme qui indiquait « appeler Meg ».
— Elle te manque ?
— Quoi ? Non, j'ai simplement oublié d'éteindre cette alarme.
— Bien sûr.
Cette alarme sonnait tous les jours et ce n'était qu'à présent qu'il se rendait compte qu'il avait oublié de la désactiver ?? Foutaise.
— C'est la vérité !
— Redescend. Ce n'est pas moi qui ait quitté une nana simplement parce qu'elle n'entrait pas dans les bonnes grâces de sa majesté maman.
— Pourquoi tout le monde pense ça ? C'est faux !
Lorsque Ren rentra à son appartement le soir-là, une surprise l'y attendait devant la porte. Megumi était là. Elle lui sourit, mais cela n'avait rien à voir avec ce à quoi elle l'avait habitué. Son sourire était devenu froid.
— Salut. Tu va bien ?
— Que fais-tu ici ? Rentre chez toi.
— Je n'ai pas parcouru tout ces kilomètres pour rentrer gentiment chez moi. Ren, je veux être avec toi parce qu'on s'aime tout les deux. Tu ne veux pas nous donner une chance ?
— Ce n'est pas ça...
— Alors c'est quoi ?
Il ne répondit pas.
— Je m'en vais dans une semaine, prévient-elle. J'habiterai chez une amie pendant ce temps. Quand tu seras prêt viens me voir.
Elle lui glissa un mot dans la main avec l'adresse de son amie.
— Je n'ai pas dit mon dernier mot Ren. Réfléchis bien.
Megumi rentra chez son amie comme prévu et attendit patiemment que Ren la recontactât. Au bout du troisième jour, son amie lui annonça de la visite, mais ce n'était pas Ren. Sen était tombé sur le petit mot qu'elle avait écrit à l'élu de son cœur et avait décidé de venir la voir pour qu'elle sût qu'il faisait tout son possible pour que son frère ouvrît les yeux. « Il t'aime, il n'a pas cherché à te faire de mal. » Megumi aurait voulu entendre tout cela de Ren directement. Pourquoi ne venait-il pas ?
Le sixième jour, Megumi se mit à chercher des vols pour Paris. Il fallait qu'elle oubliât Ren à présent. Sans qu'elle ne s'en aperçût, les larmes lui venaient telle une idiote. Elle venait tout juste de trouver ce qui l'intéressait sur son ordinateur, quand on sonna à la porte.
— Tu as oublié tes clefs Haruka ? dit-elle en ouvrant.
Elle tomba nez à nez sur un torse. Elle ne se souvenait pas qu'il était si grande. Elle leva les yeux et vit qu'il s'agissait de Ren. Elle se jeta dans ses bras sans un seul mot. Et tant pis s'il devait la repousser. « Tu m'a manqué » avoua-t-il. Megumi l'embrassa en l'attirant à l'intérieur de l'appartement, puis Ren referma derrière lui. Elle l'entraîna jusqu'à la chambre où elle dormait et ils s'allongèrent sur le lit. Dans l'embrasement du moment, Ren n'avait même pas retiré ses chaussures.
— Je te demande pardon.
— Arrête, c'est déjà de l'histoire ancienne.
Elle lui embrassa le torse, seul partie de son corps qui était à sa portée. Elle se sentait toute petite dans ses bras. Lui, lui caressait les cheveux. Ils étaient secs. Elle n'en avait pas pris soin depuis des jours.
— Tu avais raison Megu. Je ne sais pas pourquoi ma mère ne t'apprécie pas, mais elle finira bien par accepter.
— Je ne suis pas la pire bru qu'elle pourrait avoir pourtant.
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Romanzi rosa / ChickLitLorsque Anko devient mère au modeste âge de 14 ans, elle pense que sa vie est finie, qu'elle ne réussira jamais à entreprendre quoi que ce soit, et que tout le monde lui tournera le dos. Pourtant, elle réussit à tourné la situation à son avantage :...