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Épisode 12 (part.2)

Novembre 2006

Anko avait invité Ren à venir assister à l'entraînement de tennis de Suki. Elle en faisait depuis son plus jeune âge et était plutôt douée. Cela faisait un bon moment que Ren et Suki ne se voyaient plus. Depuis la fête d'anniversaire, ils ne s'étaient revu qu'une fois. Ren en avait profité pour lui annoncer qu'il allait peut-être devenir une star. Avec Yuki, ils avaient envoyé à l'adresse de l'agence tout ce qui était demandé pour participer à la future audition. Évidemment, Ren ne s'imaginait absolument pas être pris. Il ne l'avait fait que pour s'amuser.

- Vas-y Sukiiii ! Met-y de la force !! hurla Anko.

- Maman, tu es gênante.

- Encourage-la toi aussi !

Ren ne répondit pas et redirigea son regard vers le court.

- À chaque fois que Suki et toi êtes dans la même pièce, je repense aux années où vous étiez tout bébé, dit Anko toute émue. C'était la belle époque.

- Celle ou tu me faisais porter des salopettes ? Heureusement que le temps passe !

- C'est très joli les salopettes ! En tout cas, Suki et toi vous êtes bien trouvés.

- Trouvés ? Qu'est-ce que tu entends par là ?

- Eh bien, ton prénom signifie amour. Et dans un certain sens, le sien aussi.

- Ouais... Franchement maman, si tu veux que je l'épouse, dis-le-moi directement.

- Mais non, arrête avec ça. Tu sais, l'amitié est aussi une très belle forme d'amour.

Elle lui caressa la tête et décoiffa ses cheveux bouclés.

- Au fait m'man, avec Yuki, c'est terminé.

- Ah bon ? Pourquoi ça ?

- Eh bien... j'ai réfléchit à ce que tu m'as dit, et c'est vrai que je n'avais rien à faire avec elle. Je l'aimais beaucoup, bien entendu, mais je n'ai pas besoin d'une copine. Je suis très bien seul, je suis jeune, je profite.

- Tu le penses sincèrement ?

- Oui. Je préfère attendre de tomber sur une femme que j'aimerai vraiment, avec qui j'avancerai. Une partenaire, quoi. Un peu comme toi et papa.

Anko était honoré que son fils ai une bonne image de leur couple parental.

- Pourquoi tu fais cette tête ? demanda Ren, suspicieux devant l'expression de sa mère.

- Rien. Je me dis simplement que je t'ai bien élevé et que je peux être fière de toi.

Anko donna un baiser sur la joue de son fils et posa la tête sur l'épaule. Il était déjà plus grand qu'elle. Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'il commençait à avoir la carrure d'un homme.

En rentrant à la maison ce soir là, Anko jeta un coup d'œil dans la boîte à lettres. Voyant qu'il y avait un courrier adressé à son fils, elle décida de l'ouvrir pour savoir de quoi il s'agissait. L'enveloppe était grande, ça lui paraissait étrange.

- Ren ! appela-t-elle un quart d'heure plus tard.

Le garçon était monté dans sa chambre. Il redescendit nonchalamment.

- Quoi qu'est-ce qu'il y a ?

- On dit « Oui maman ». Et, qu'est-ce que c'est que ça ?

Il s'approcha et regarda le courrier.

- Ils disent que tu es accepté dans je ne sais quoi.

- Incroyable !

- Bon, tu expliques à ta mère de quoi il s'agit ? intervint Shinji.