- Partie 52 -

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Les épreuves m'ont achevé comme un faible je n'ai jamais réussi à me relever
Sk je le connais bien dans le fond. Il a l'air d'un mec comme les autres, banale, attaché par ce bas monde, perdu dans un monde où seul l'argent est maître de ces hommes pourtant les apparences peuvent parfois être vraiment trompeuse.
Dans la peau d'Sk :
[ D'après moi l'éducation des mômes se font un peu près 69% de la part des parents. Pour moi 93% de mon éducation c'est faites grâce ou plutôt à cause de mes parents. Le seul toit qui a su m'accueillir après que mes parents m'ont jeté dehors c'étais la rue. Et la rue vous éduque à 100% elle vous apprend la vie de a à z.
D'apparence j'ai l'air d'être l'un des plus gros caid de France. Tous ça c'est à cause d'eux..
Au début j'étais bien dans ma vie, toujours là à respecter mes parents, à respecter la famille, mais quand ta mère passes ces journées entière à crier dans ce petit appartement d'hlm tu commences à partir en couilles.. Ton père qui guette chacun de tes faits et gestes, crois moi mon frère qu'au fil du temps t'étouffe. Des coups de ceintures j'en ai reçu plus d'une dizaine juste parce que à 8h00 le samedi j'étais toujours pas debout. Aîné d'une très grande fratrie, chaque soir sur le bord de mon pieux les mains levés vers le ciel je ne cessais pas un jour d'implorer le Seigneur. Zeubi j'avais que 17 balai trop jeune pour tout encaisser. Mes parents prenaient même pas le temps de m'écouter c'étais direct des dou'as (invocations) tel que : " Sois maudit " ou encore " Que tu connaisse la misère fils de satan ". Si c'étais pas ça j'avais l'droit au coup. Mon père étais plus généreux dans les paroles blessantes et les coups plutôt que de prendre le temps de m'dire qu'il étais fier de moi, ou d'me lâcher un billet de 10 balles histoire de m'acheter pleins de bon becs à l'épicerie du quartier.. Tu parles .. La misère je l'ai goûté de pleins fouets sahbi. C'est plus dur moralement que physiquement wallah. Bref cessons de parler de mon passé, cependant mon passé à fait de moi ce que je suis aujourd'hui un monstre. Ouais un monstre sans coeur, sans pitié, sans générosité, la rue m'as élever à la dur, nique l'amour la rue n'as pas de sentiments meuf. ]
Fin.
Sk est loin d'être le seul mec qui le matin en se regardant dans la glace se pose mille et une questions.. Suis-je un homme bon? Ais- je le coeur pur? Qu'a t-elle fait de moi la rue? Ais-je résisté aux tentations du Shitane?
Sk : Et toi t'as quel âge 20 balai et tu jactes? Tu crois connaître la vie à ton âge? Tu crois avoir eu le même vécu que le miens ? Est ce qu'on ne t'as jamais appris à ne pas juger avant d'analyser et de comprendre la personne qui est face à toi?
Inès resta bouche bée. Alors en apparence de caillra Sk s'avait utilisé le vocabulaire français?
Inès : Désolé..
Sk : J'm'ent bat les couilles c'est ton problème pas le miens, juge moi critique moi mais sache merdeuse que t'es paroles ne m'atteindront jamais.
Inès baissa la tête.
Inès : Alors comme ça j'suis rien pour personnes? Mon frère ne prend même pas la peine de répondre à mes putains de courriers, toi et moi on est mariés pourtant on à l'air d'être les plus gros ennemis sur terre, un mec à perdu sa vie à cause de ma soeur, j'ai perdu ma mémoire à cause des conflits de quartier de Hatheim et me voilà là .. Seule à assumer tous ça ..
Sk : Et ouais bienvenue dans la nouvelle génération meuf ! Ici vas falloir redoubler d'efforts, n'offrir sa confiance en personne, encaisser, encaisser, encaisser sans jamais dévoiler ces plaies à qui que se soit, se relever toute seule comme une grande fille, apprendre à patienter sans n'attendre jamais quoi que ce soit de la vie.
Inès : APPREND MOI A DEVENIR COMME TOI ET JE FERAIS TOUS POUR TOI !!
Sk : Quoi?!
Inès s'approcha dangereusement de lui. Poitrine collé à son torse.
Inès : Tu m'as bien entendu ! J'en ai marre d'être une faible j'veux être comme toi, tous encaisser sans avoir aucune blessure caché au fond de moi.
Lui : Inès.. C'est pas ce que tu crois.. Crois pas que je cache rien au fond de moi.
Elle : Bah apprend moi à tous camoufler comme toi, apprend moi à devenir une sans sentiments comme toi, apprend moi à vivre au delà des limites.
Lui : Reste comme t'es wallah.
Inès avait son dos collé contre le plan de travail et Sk se collé de plus en plus à elle.
Inès attrapa Sk violament son visage s'approcha de lui et ...

Dans la peau d'un ThugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant