Épisode 5, partie 2: Absynthe & Léo

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[Séance BDSM] [Nudité] [Contrainte] [Sexe]



Absynthe décida de ne pas rester à faire la concierge ce soir. Elle n'en avait pas envie, mais ce n'était pas que pour cela qu'elle prit la porte attenante à son bureau pour se retrouver dans son appartement. Ce qui était bien pratique.

Il se trouve que quelqu'un l'attendait.
Léo se trouvait là.
Dans l'entrée. À genoux, près de la porte. Nu, avec seulement un harnais en cuir sur la peau. La tête basse. Attendant.

Ce qui l'occupait ailleurs était bien Léo. C'était un des soirs où ils prévoyaient des petites séances. C'était vachement mieux comme soirée que de fureter au le Club. Pourtant, elle aimait traîner dans son Club pour surveiller. Ça lui faisait du bien, mais ce qui lui en faisait encore plus, c'était martyrisé amoureusement son meilleur ami. Il était si mignon.

Elle posa ses affaires lentement, sans regarder vers son soumis. Puis au bout d'un moment, revint vers lui complètement changer. Une tenue en latex comme seconde peau. Elle emporta l'objet qu'était Léo jusqu'à sa cave. Le faisant se mettre à quatre pattes sur le sol froid. Puis attacha ses poignets, coudes, chevilles et genoux à des bracelets de cuir qu'elle relia à des attaches au sol. Lui permettant de garder la position de quatre pattes sans pouvoir bouger. Elle s'assit sur une chaise et posa ses jambes tendues sur le dos de l'homme, un verre de vin rouge à la main. Ce fut en sentant le contact de la peau de sa Maîtresse sur son dos qu'il gémit doucement. Ses joues prenant petit à petit une teinte rose. Absynthe buvant un peu de son vin pour ensuite en verser dans un petit récipient en plastique. Celui-ci relié à un petit tuyau descendant vers Léo. Le tuyau entrant dans un gag-ball à trous pour pouvoir faire couler le liquide dans la gorge du sujet.
Le principe était pour le faire participer, mais aussi baver abondamment.
- Il y a un problème avec Equinoxe. Elle ne répond à plus personne et ne vient plus au Club, tu as dû le remarquer.
- Huummehhhg...

C'était le seul bruit qu'arrivait à émettre le garçon. Ce qui fit sourire la jeune femme.
- On sait tous qu'elle est fragile. Surtout depuis qu'elle a quitté son ancien fiancé. Mais elle n'en a pas reparlé depuis. Même à moi. Du coup, je me demande... Si c'est en rapport avec le BDSM ou juste avec nous en tant qu'amis...

Au bout de quelques minutes, elle commençait à se lasser de cette position. Son cerveau bouillonnait de plus en plus sans qu'elle puisse y faire quoique ce soit. Il fallait qu'elle se vide la tête. Qu'elle ne pense plus à rien. Surtout à ça, surtout pendant une séance, sinon celle-ci ne serait pas concluante. Autant pour elle que pour le soumis.

Elle se leva précipitamment pour détacher son soumis, retirant par la même occasion les bracelets et le gag-ball. Léo se leva, il savait ce que cela signifiait. Il la connaissait comme s'il l'avait faite. Et c'était bien vrai et bien pratique pour certaines occasions. Restant debout au milieu de la pièce, il observait Absynthe en train de ranger ses petits jouets coûteux qu'elle venait d'utiliser pour finir par prendre des cordes épaisses en chanvre.
- À genoux...
- Oui, Déesse...

Déesse, c'était le nom qu'elle avait choisi pour que ses soumis l'appellent. Ce mot lui produisait une satisfaction toute particulière. Elle ne serait dire pourquoi. Juste, ça l'aidait à se sentir bien. Cela pouvait être en partie, car elle était patronne d'un des Club libertin les plus prisés de la ville. Elle se sentait puissante et encore plus avec cette dénomination. Elle qui était souvent angoissée, mal dans sa peau. La moindre décision lui donnait la nausée. Se sentant bien que si elle était en mode domination ou quelque chose d'approchant. Une patronne, qui était la seule à pouvoir décider. Qui plus est, une patronne d'un Club BDSM. Autant mêler l'utile à l'agréable.

La brune revint vers lui en jouant avec la corde entre ses mains pour aguicher cet être en pleine soumission. Elle lui prit les poignets pour les lier avec cette corde, qu'elle passa à travers une poulie pour enfin, l'attacher au sol. La corde était suffisamment tendue pour qu'il soit à genoux au sol, assit à la façon japonaise, mais pas totalement assit. Il avait les bras tendus en l'air et les fesses pas assit contre ses jambes.
- Si on faisait quelque chose qu'on avait pas fait depuis très... Très... longtemps...
Pour appuyer sa proposition, elle caressa le gland de son ami avec son doigt. La sensation était douce au toucher. Une sensation dont elle ne se lasserait jamais.
Bien évidemment, la réaction de Léo ne se laissa pas attendre, un gémissement honteux se fit entendre.

Les bas-fonds du CrimsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant