Épisode 9, partie 1: Elliot

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C'était le jour J, enfin celui qu'attendait le plus dans l'année Elliot, après le jour de Noël, bien évidemment. Le styliste avait horreur de passer les fêtes seul, de ce fait, il avait chuchoté l'idée de faire des soirées à thèmes pour Noël et Halloween à Absynthe qui avait trouvé l'idée des plus séduisantes. Le brun adorait ses deux fêtes en particulier et depuis enfant il n'avait jamais réussi à aimer les réunions familiales pour ses occasions. Après tout, ses parents était un couple très strict. Il n'avait pas eu la meilleure des enfances.

Depuis qu'il avait emménagé sur Bordeaux et connu la patronne du Club qui était devenu son fief, il n'avait pas passé un seul de ses évènements, seul. La façon d'organiser de la brune était admirable. Elliot était toujours encore plus surprit que les années précédentes. Il fallait dire que la dominatrice avait un certain talent pour l'organisation de soirées. Si elle n'avait pas fondé un Club BDSM, il était certain qu'elle aurait échouée dans l'évènementiel. Et comme tous les ans, pour ses occasions, il aidait les employés pour la décoration et la mise en place. Ne pouvant pas s'en empêcher. N'oubliez pas que notre ami Luciole est styliste. Il avait le sens des arrangements de couleurs et de meubles. De plus, quand il était tout jeune, il avait eu très envie de devenir décorateur d'intérieur. Mais ses parents avaient bien évidemment refusés. Ce n'était pas un métier digne de lui. Un métier de roturier, voyez-vous...

Notre Luciole national avait donc prit ses clics et ses clac pour fermer sa boutique bien plus tôt qu'à l'accoutumé, mettant un petit message sur la porte, comme quoi il avait pris congés de deux jours. Les soirées d'Halloween était généralement les plus alcoolisées et il lui fallait bien tout ce temps-là pour se remettre totalement. Sauf... Si bien sûr, les clients ne se sentaient aucunement incommodé par un zombie le lendemain. Mais ça, c'était moins sûr. Prenant le tramway pour aller jusqu'au quartier derrière la gare, près des quais. Pour retrouver son Club bien-aimé. Il n'allait que très rarement là-bas en transports en commun.

Une fois arrivé, il entra, vu que la soirée était ce soir, il pu voir que la file d'attente pour l'entrée était déjà bien longue et il n'était que onze heures. Ce qui montrait que ses soirées étaient plus qu'appréciées. Une fois dans la grande salle, il observa les alentours, pour finalement, lever les bras et gueuler :
- HELLO LES GENS ! LA DIVA EST ARRIVÉE !!!

Ce qui fit se retourner les employés, pour la plupart, qui se mirent à huer joyeusement Elliot ou bien à l'applaudir. Le styliste était un habitué reconnu et très aimé de la plupart des employés. Voyant Absynthe près de la scène, il sautilla telle une puce pleine de sucre vers elle. Celle-ci avait un grand sourire en l'accueillant. Écartant ses bras, pour le prendre contre elle. C'était assez rarissime que la patronne de ce troquet face des câlins et montre son affection. Pourtant elle le faisait de temps à autre avec lui. Et qu'avec lui. Même Léo n'avait pas cet honneur.
- Bonsoir ma Diva d'un soir. Comment ça va ?
- Super. J'ai tellement hâte à ce soir ! Je trouve que le temps ne passe pas assez vite !
- Moi aussi, mais j'ai aussi l'impression de ne pas avoir tout le temps voulu pour mettre tout complètement en place. Tu sais à quel point j'aime que tout soit parfait., lui confessa-t-elle dans cette douce étreinte, qu'elle brisa tout aussi rapidement. Il ne fallait pas lui demander la lune. Jamais.

- Tu as bien reçu tous les costumes, n'est-ce pas ? Comme tu ne m'as pas confirmé l'arrivée du coursier, je me suis un peu inquiété., Elliot souriait gêné, vraiment inquiet. Après tout, c'était ses confections, ses bébés, comme le Crimson était le bébé d'Absynthe.
- Oui, ils sont tous là. Les performeurs ne vont pas tarder de répéter avec.
- Ah ?...
- Mais non ! Arrête de te faire des films on dirait Nox' ! Non, je n'ai pas regardé la caisse qui m'était réservé. Je n'ai rien vu des costumes que tu nous as cousus avec ton amour ! Et ton cosmos tout poilu..., elle accentua sa phrase avec un regard bien appuyé.

Les bas-fonds du CrimsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant