Les bas-fonds du Crimson

Épisode 17, partie 2 : Nikolaï

[Nudité] [Séance domination soft] [Relation sexuelle consentie]

Cela faisait plusieurs semaines que le couple gay avait appris à leurs amis, car oui, maintenant Nikolaï pouvait considérer la bande comme ses amis aussi ; qu'ils étaient ensemble. De ce fait, ils pouvaient clairement se montrer au grand jour au Crimson, pourtant, ils n'étaient encore pas aller là-bas ensemble, sauf pour les vendredis soirs hebdomadaires. Sauf que le russe voulait y aller autrement que le vendredi. C'était son Club favori dans Bordeaux et de base... Il était un grand fêtard, n'oubliant pas ses anciennes soirées avec les flopées de femmes qui l'accompagnait. Aujourd'hui, au contraire, il avait envie que ce soit Billy, son cher et tendre, qui l'accompagne et s'amuse.

Malheureusement, le blondinet qu'il aimait tant n'avait jamais vraiment le temps ou le moral. Déjà, parce qu'il avait beaucoup bataillé pour que son ex-femme consente à lui laisser les petits pour Noël. Heureusement, le poivre et sel l'avait soutenu et aidé. Il s'était même rendu avec lui chez elle et l'avait littéralement menacé. Même si Billy n'aimait pas ça, Nikolaï n'aimait pas se faire marcher sur les pieds par une bonne femme qui ne se sentait plus sous prétexte d'avoir la garde de ses enfants. Lui disant que si elle refusait encore, il allait mettre les meilleurs avocats de la région sur son cas, vu qu'en soit, Billy avait le droit à des gardes et des visites que sa femme lui interdisait. Le pauvre homme était si timide qu'il n'osait pas lever la voix contre sa volonté de fer.

Heureusement, la volonté de Nikolaï était bien plus forte que celle de cette femme. Résultat, ils avaient passés Noël au manoir, et le russe s'était fait un vrai plaisir à pourrir les enfants de son partenaire de cadeaux merveilleux. Il avait fait cela pour que Billy passe un bon moment en famille, et aussi... Parce qu'il adorait les enfants et leur faire des cadeaux. Il était alors prévu que l'année prochaine, il se rende avec son bien-aimé dans sa patrie d'origine pour passer Noël et le nouvel an avec sa grande famille en Russie.

Il y avait aussi sa nouvelle entreprise. Le soumis était tellement investi dedans qu'il travaillait d'arrache-pied. Sans jamais vraiment prendre de repos. C'était Nikolaï qui était obligé de venir le chercher dans son bureau pour qu'il arrête, le soir venu. Il comprenait tout à fait, après tout, lui aussi avait eu des entreprises à commencer à gérer à la mort de son père. Sauf que lui, c'était de grandes entreprises. Il avait alors demandé conseil à Elliot qui avait son propre petit commerce. Celui-ci lui donna des conseils et astuces vraiment avisés. Le couple avait donc mit en place ensemble plusieurs règles. Notamment des horaires de travail. Le matin, de neuf heures à midi, travail au bureau, surtout à faire de l'administratif et du service client. Puis une pause jusqu'à quatorze heures. A partir de là et jusqu'à dix-huit heures, c'était réservé aux rendez-vous téléphone, ou en extérieur. Voir même aux déplacements professionnels plus loin que la ville. Ou bien, quand Billy n'avait aucun rendez-vous, à continuer le travail de bureau, pour prendre de l'avance, bosser sur les futurs nouveaux projets...
Et bien sûr, le week-end de pause bien mérité. Avec simplement une heure, le matin, pendant ce week-end, à répondre à des mails de questions simples arrivés le vendredi soir. Ou aux mails urgents.

Heureusement que le russe avait demandé conseils, sinon Billy serait encore en train de faire des crises de paniques en pleine nuit et à se lever discrètement pour aller à son bureau répondre à un mail qu'il avait oublié et pensait urgent. S'il respectait ce rythme, Nikolaï pourrait arrêter de s'inquiéter. Sinon... Il allait clairement finir par embaucher un assistant pour son partenaire, à ses frais, bien entendu.

Mais aujourd'hui, le tatoué tournait en rond. Il en avait réellement marre d'être enfermé. Bien sûr, il n'en voulait aucunement à Billy. Juste... Il allait tout faire pour le persuader de sortir. Il en avait besoin. C'est quand le blond descendit à la fin de sa journée qu'il le prit dans ses bras, sur le canapé, en l'embrassant sur la tempe.
- Billy ?...
- Oui ?