Nous sommes le vendredi trente octobre. Il est vingt et une heures trente. Nous avons passé près de deux heures et demi à table à discuter. Florian s'est enfin détendu en présence de mon père, il était un peu gêné. Il s'entend très bien avec mon père d'ailleurs ! Ils rigolent tout deux à leurs blagues plus lourdes les unes que les autres tout en prenant soin de me taquiner. Je range les dernières assiettes dans le lave-vaisselle pendant que les deux hommes de la maison parlent. Je repense à ce que disait ma mère et ne peux que l'approuver. Mon père est plus bavard que n'importe quelle fille. Je ferme le lave-vaisselle. Ça change de ne devoir pas faire la vaisselle comme je dois le faire à Toulouse ! Je rejoins Florian et mon père dans le salon.
«- Ah ! La femme revient des fourneaux !, s'exclame mon père en faisant rire Florian.
- Ça, c'est sexiste !, m'exlamais-je.
- Tu sais très bien que je rigole !, dit mon père.
- Je sais, t'inquiète !, dis-je en riant.
- Vous avez un plan pour ce soir ?, dit mon père en se tournant vers Florian.
- Ah non, rien !, répond Florian.
- Oh bon Dieu ! Sortez ! C'est vendredi soir, vous allez pas rester avec un homme de soixante-deux ans !
- Non, mais on va pas te laisser seul !, s'exclame Florian.
- Non pensez pas à moi ! Sortez les jeunes !, dit mon père. Emmène-le place d'Erlon !
- Oui mais-, dis-je en me faisant couper par mon père.
- Sortez !
- Ok ! Ok ! Ok !, dis-je en riant. Je vais me préparer !
- Zouh !, dit mon père. On va parler entre homme ! »Je souffle en riant et part me préparer. J'enfile une combinaison bordeau près du corps et file dans la salle de bain. Je retouche mon fond de teint et ajoute du mascara et un rouge à lèvres bordeau accordé à ma combinaison. Je coiffe rapidement mes cheveux et sors retrouver mon père et Florian.
«- À toi Florian !, dis-je derrière eux. »
Ils se retournent et me regardent tous les deux un sourire aux lèvres. Florian me regarde intensément, un léger sourire aux lèvres. Son regarde me transperce. Il se lève et passe près de moi. Il s'arrête à côté de moi et me chuchote discrètement quelque chose à l'oreille.
«- Tu es magnifique. »
Ses paroles me font rater un battement. Mon cœur s'accélère encore plus et mes joues doivent être rouges écarlate, heureusement qu'il y a du fond de teint...! Je m'assois près de mon père.
«- Tu ressembles comme deux gouttes d'eau à ta mère., me dit-il un sourire aux lèvres.
- Merci., dis-je en souriant.
- Il y a un truc entre toi et Florian ?, me demande soudainement mon père.
- Euh..., dis-je totalement gênée en riant nerveusement.
- Si c'est le cas, je serais content., rajoute mon père. C'est un mec cool.
- Ok, je vais mettre mes chaussures. »Je me lève et vais dans l'entrée pour fuire la discussion. D'un côté, je suis contente qu'il aime bien Florian et qu'il s'entende bien avec lui et d'un autre, je suis gênée. Il m'a dit ça comme si il était sûr que j'allais répondre positivement. J'enfile mes escarpins noirs et rejoins mon père. Je m'assis près de lui.
«- Papa ?, lui dis-je.
- Oui ?
- Pourquoi tu m'as posée cette question ?
- Parce que je connais ma fille, elle a toujours un sourire sur ces lèvres. Je t'ai vu pas comme ça depuis le décès de ta mère. Je connais le comportement d'un homme amoureux, c'est celui de Florian. Et puis, ce matin, j'ai passé la tête pour regarder si vous dormiez. Vous étiez collés l'un à l'autre, bras dans les bras., me dit mon père calmement.
- D'accord., dis-je en riant nerveusement. »Je prend mon téléphone pour fuire ce moment gênant pour moi – moment que j'airai pu éviter de relancer –. Je vais sur instagram sans buts précis. Je like sans regarder les photos. Je réfléchis à ce que m'a dit mon père. "Je connais le comportement d'un homme amoureux, c'est celui de Florian." Cette phrase tourne dans ma tête. "Je t'ai pas vu comme ça depuis le décès de ta mère." Il a raison, j'ai pas été aussi comblée et heureuse depuis le décès de ma mère.
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Il comble ce vide (Bigflo Et Oli)
Fanfic{ Histoire terminée } Je suis Esmée, une jeune fille passionnée de musique. Voici l'histoire de la plus belle chose qui me soit arrivée... Je ne pensais jamais pouvoir reprendre goût à la vie, combler le vide que ma mère, Selma, m'avait créé et me r...