Le film vient de se terminer. J'ai pleuré, j'avoue. Je suis trop émotive...! Florian aussi a lâché une petite larme. Les lumières viennent de se rallumer. Les gens tout autour de nous se lèvent et commencent à partir. Florian et moi restons assis et regardons le générique. C'est seulement quand plus de la moitié de la salle est partie que Florian se lève. Nous sortons en nous faisant aveugler par la lumière du jour. Je regarde l'heure, il est déjà dix-sept heures.
«- Bon, je te propose qu'on rentre chez moi pour qu'on se prépare., dis-je en commençant à marcher.
- On se prépare pour quoi ?, me demande Florian en souriant.
- Ha ha ! Surprise ! »Je l'entend souffler. Je souris. Son téléphone sonne, il décroche.
«- Oui papa ?... Merci beaucoup ! ... Je vais bien et toi ? ... Pour le moment j'ai passé une bonne journée. ... Oui, demain chez maman à vingt heures. ... Ah ! Ça c'est cool ! ... J'ai passé ma journée avec une fille. ... Peut-être ! ... Oui, j'ai trouvé quelqu'un. ... Je vous la présenterai bien sûr. ... Je l'ai dit tout à l'heure à maman et Oli doit s'en douter. ... Esmée, elle s'appelle Esmée. ... Oui, merci. ... Bisous à demain. »
Il jette un regard sur moi. Il est souriant.
«- Ça c'est fait !, me dit Florian en riant. Ton père est au courant ?
- Non, mais je pense qu'il le sait. Quand on y est allé il m'avait demandé si il y avait quelque chose entre nous. J'ai répondu que non mais il m'avait dit qu'il ne m'avais jamais vu autant sourire et que tu avais "le comportement d'un homme amoureux"., dis-je en riant. »Il m'attrape la main. Je frissonne. C'est un geste simple qui, j'ai l'impression, veut dire beaucoup à la suite de mes derniers mots.
Je tourne la clef de mon appartement. J'entre et laisse Florian entrer avant de la refermer. Il pose ses affaires sur mon plan de travail, tout comme moi.
«- Pourquoi je peux pas rentrer chez moi ?, me demande Florian. »
Alerte. Je répond quoi ?
«- Tu n'apprécies pas ma compagnie ? »
Ok, j'ai sorti la pire réponse. Mais je le vois sourire à ma réponse. Il s'approche de moi et prend mon visage entre ses mains. Je pose les miennes sur sa taille. Il lie doucement nos lèvres. Il intensifie rapidement notre baiser. Il me fait reculer et me plaque contre mon plan de travail. Il les quitte doucement et me regarde tendrement. Il me porte et m'assis sur mon plan de travail. Il se met entre mes jambes et pose ses mains sur ma taille. Je loge les miennes sur sa nuque. Il frissonne. Je l'embrasse doucement. Nous nous séparons rapidement. Je le regarde. Il a un sourire scotché aux lèvres. Ses yeux pétillent. Il m'embrasse doucement le cou. Je lève la tête vers le ciel. Lorsqu'il fait ça, je perd le contrôle de mon corps. Je me sens emportée, guidée vers un autre monde, je ne sais où. Mes mains attrapent ses cheveux maintenant assez long en faisant tomber sa casquette. Il m'embrasse maintenant fougueusement le cou. Il s'arrête et me regarde, toujours souriant avant de poser sa tête contre mon torse. Je le câline. Il frissonne.
Florian se change dans la salle de bain. Je suis devant mon armoire, je ne sais quelle robe choisir. J'opte finalement pour une robe rouge fendue avec une matière satin. Florian sort de la salle de bain. Il porte une chemise blanche, un nœud papillon et un pantalon noir. Je souris. Il est ravissant. Lui, ouvre légèrement la bouche.
«- Tu veux une manivelle pour fermer ta bouche ?, dis-je en souriant.
- Putain..., finit-il par dire en se mettant face à moi.
- Quoi ?, dis-je en souriant. »Il ne dit rien. Il me regarde de haut en bas. Je fais de même.
«- Je vais aller me préparer., dis-je en me dirigeant vers la salle de bain.
- Parce que t'es pas prête là ?, me dit Florian dans l'encadrement de la porte lorsque j'arrive face au miroir.
- Non !, dis-je en riant. Petit lissage de cheveux et petit ravalement de façade. »
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Il comble ce vide (Bigflo Et Oli)
Fanfiction{ Histoire terminée } Je suis Esmée, une jeune fille passionnée de musique. Voici l'histoire de la plus belle chose qui me soit arrivée... Je ne pensais jamais pouvoir reprendre goût à la vie, combler le vide que ma mère, Selma, m'avait créé et me r...