Dimanche quatre octobre. Un réveil sonne. Ça doit être celui de ma marraine que j'entends grogner à côté. La sonnerie s'arrête. Je garde les yeux fermés. Je repense à la soirée d'hier et je souris, inconsciemment. Florian. Son prénom tourne en boucle dans ma tête, tout comme son sourire, surtout son sourire à vrai dire. Il m'a fait du bien ce sourire hier. L'avoir vu après avoir tout déroulé, ça m'a fait du bien, je l'avoue. J'ai le cœur moins lourd qu'hier matin. Je traîne un poids sur celui ci depuis quatre ans et c'est la première fois en quatre ans que son poid a diminué. Je me sens bien. Ça faisait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien et aussi légère.
«- Esmée ? Il est neuf heures, lève toi ! Ton train est à dix heures dix !, dit ma marraine.
-Oui..., ralais-je. »Je me lève rapidement en étant souriante. C'est rare le matin que je sois souriante. J'aime pas le matin. Je suis toujours dans le même mood : encore un matin, un matin pour rien comme dirai Jean Jacques Goldman. Mais ce matin c'est différent, je suis plutôt joyeuse. Je me dirige vers la salle de bain pour me préparer. J'enlève mon pyjama et entre dans le douche. Je laisse couler l'eau chaude sur mon corps. J'ai le sourire. J'ai hâte de revoir Florian, je l'avoue. Je sors de la douche. J'enfile mon jean noir et mon sweat oversize. Je refais un chignon car mes cheveux sont indomptables ce matin et me brosse les dents. Je met un peu de correcteur sur mes imperfections et un tout petit peu de mascara. Je ris seule en pensant à l'état de ce dernier hier soir. Je me regarde à travers le miroir en souriant. Je me sens jolie aujourd'hui, encore. Moins qu'hier mais plus que vendredi.
Mon sac sur le dos, ma marraine ferme la porte de l'hôtel. Elle y reste jusqu'à demain avant qu'elle ne rentre à Reims. Je descend les escaliers et arrive à l'accueil. Il y a un petit groupe de personne. J'aperçois... Oh ! Florian ! Je souris. Je regarde ma marraine puis elle me fais "oui" de la tête pour m'indiquer que je peux aller le voir. Il y a Oli et trois autres personnes avec lui. Je m'approche doucement et timidement. Ma timidité me rattrape étant donné qu'il n'est pas seul.
«- Alors, aujourd'hui vous faites le créneau de midi sur France Radio et cette aprèm' réu' pour le numéro Watsapp que vous voulez mettre en place pour s'organiser. Mercredi, avant-première du doc' à Toulouse et jeudi sortie du doc'., dit un homme de grande taille barbu. C'est bon pour vous ?
- Ouais., dit Oli. Je retourne dans la chambre je vais chercher mon iphone. »Il se retourne et tombe nez à nez avec moi. Il a l'air étonné mais pas tant que ça, son frère a dû lui dire que j'étais dans l'hôtel.
«- Esmée ! Comment tu vas ?, dit-il en me faisant la bise.
- Super et toi ?, dis-je en voyant Florian s'approcher.
- Bien ! Encore merci pour la cover, c'était bien !
- Merci à vous., lui dis-je.
- Salut., dit Florian derrière son frère.
- Je reviens les gars !, crie Oli avant de partir.
- Salut., dis-je à Florian souriante.
- Ça va ?, me demande-t-il.
- Bien et toi ?
- Super ! Tu pars là ?
- Ouais, ma marraine m'attend. Je t'ai vu alors j'ai décidé de venir te voir.
- D'accord., dit Florian souriant comme heureux que je pense à lui. Je vais pas te retenir trop.
- Oui, t'inquiète. »J'ouvre mes bras pour lui faire un câlin. Il accepte et entre dans ceux-ci. Mon cœur s'accélère et je sens mes joues chauffées lorsque qu'il me câline.
«- Fais bon voyage., me chuchote Florian. »
Mon cœur se réchauffe un peu plus.
« - On se revoit à Toulouse de toute façon., lui répondis-je de la même manière.
- Ouais, bien sûr. »Nous nous séparons, je lui souris, lui aussi puis je rebrousse chemin. J'entends derrière quelque chose qui me fait sourire.
«- Bah alors Flo' ! Ça cache des trucs., dit une voix, sûrement une des trois garçons qui l'accompagne.
- Fermez là, vous êtes lourds., dit Florian. »

VOUS LISEZ
Il comble ce vide (Bigflo Et Oli)
Fanfiction{ Histoire terminée } Je suis Esmée, une jeune fille passionnée de musique. Voici l'histoire de la plus belle chose qui me soit arrivée... Je ne pensais jamais pouvoir reprendre goût à la vie, combler le vide que ma mère, Selma, m'avait créé et me r...