Chapitre 4

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«- Alors, t'es contente ?, me questionne ma marraine en se détachant de moi.
- Je suis si heureuse !, dis-je en sautant sur place.
- Ils t'ont dit quoi ?
- Qu'ils avaient aimé et qu'on dirait que je suis une pro, de ce que j'ai compris. Et ils ont pris mon numéro !
- Et bien !
- Imagine ils veulent travailler avec moi ?, réalisais-je à voix haute.
- C'est possible hein., me dit ma marraine avec un sourire. »

Nous devons partir de la radio. J'aurais tellement aimé plus parler à Florian... Qu'est-ce que je dis moi. J'aurai plus aimé parler à Bigflo et Oli ! L'adrénaline me rend totalement folle.

Il est minuit. Je suis sur mon téléphone affalée sur le lit de l'hôtel. Ma marraine regarde un documentaire sur les grues, affalée aussi sur le lit voisin. Je ne sais pas pourquoi, mais elle est obsédée par les documentaires. Elle en regarde sur tout et n'importe quoi, ce soir c'est sur les grues. Nous avons mangé un McDo il y a plus ou moins quarante minutes mais il était salé ! Ça m'a donné soif. J'ai fini ma boisson qui allait avec mon menu. Il fait que j'aille chercher une boisson avant de mourir desséchée.

«- Je vais chercher une boisson à la machine à l'accueil, tu veux quelque chose ?, demandai-je à ma marraine.
- Oui, je veux bien un coca ma chérie. »

Je lui souris et me lève. J'enfile mes chaussures et me dirige vers les escaliers pour aller à l'accueil. Nous sommes au quatrième étage dans la chambre quarante-sept.

J'arrive à l'accueil. Je crois rêver. Il est là. Mais que fait-il ici ? C'est incroyable cette coïncidence. Il met une pièce dans la machine. Je sens mon cœur s'accélèrer. Je décide de m'approcher vers lui. Bizarrement sans timidité, comme si j'étais en sécurité en sa présence alors que je ne le connais pas.

«- Salut., dis-je en arrivant à sa hauteur derrière lui. »

Il se retourne. Il est surpris. Très surprise. Tellement que son visage est drôle à voir. Je ris.

«- Ah ! Euh ! Salut. Qu'est-ce que tu fais là ?, me demande Florian.
- C'est plus à toi que je dois posé la question. Qu'est-ce tu fais dans un ibis budget ? 
- Je dors ici !
- Non jure ?, dis-je en riant. Tu as pas les moyens d'avoir un truc plus classe ?
- Si ! Je suis blindé t'en fais pas pour moi ! Mais on est pas très bling bling !
- Dit-il avec une Rolex au poignet., lui fis-je remarquer.
- D'accord, je le suis un peu, j'avoue. »

Il se décale de la machine puis je commande un ice tea pour moi et un coca pour ma marraine tout en discutant avec Florian qui reste derrière moi.

«- Tu restes jusque quand ?, me demande Florian, plutôt hésitant.
- Je reprend un train pour Toulouse dimanche matin et toi ? Je suppose que tu vis encore à Toulouse.
- Évidement que je vis à Toulouse, t'es folle ! On repart mardi pour la sortie du documentaire jeudi.
- C'est quand déjà ?, demandais-je en regardant les canettes tombées.
- Le huit octobre !, dit-il fier. »

Un bruit retentit. Ce sont les canettes qui viennent de tomber du distributeur. Il a sursauté tellement fort que je ris franchement.

«- Te fous pas de moi !, s'exclame-t-il en riant aussi.
- T'es un peu peureux non ?, dis-je en continuant de rire.
- Non, c'est juste que je ne m'y attendais pas !, se reprit-il.
- J'te crois aps.
- Tu devrais. »

Il a un rire et un sourire magnifique. Sa casquette est toujours posé sur sa tête. Il porte la même tenue que tout à l'heure. Un jean noir et un pull dans les tons orangés. Je porte encore ma tenue de tout à l'heure aussi.

«- Ça s'est bien passé chez Cauet ?, lui demandais-je.
- Oui, super ! D'ailleurs encore bravo pour tout à l'heure, je suis encore scotché !
- Merci !
- C'est marqué quoi sur ton tee-shirt ? »

Il comble ce vide (Bigflo Et Oli)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant