Le soleil traversant difficilement les rideaux me réveille doucement. Je me retourne et fait face au dos de Florian. Je devine qu'il est encore dans son rêve. Je m'assis sur le lit et le regarde. Je me penche vers lui et dépose délicatement un baiser sur sa joue. Je lui caresse doucement les cheveux. Il grogne. Ça me fait sourire.
«- Bonjour., dis-je doucement en souriant.
- Il est quelle heure là ?, dit Florian avec sa voix du matin sans ouvrir ses yeux.
- Neuf heures quarante., dis-je en regardant le réveil. »Il grimace avant de se retourner. Il m'attire dans ses bras.
«- Tu as osé me réveillé avant dix heures !, s'exclame Florian doucement.
- Le petit déjeuner s'arrête à dix heures marmotte.
- Ça se tient. »Nous nous levons quelques minutes plus tard. Une fois préparés, nous allons prendre notre petit-déjeuner. Florian n'arrive décidément pas à se réveiller. Je rigole beaucoup face aux erreurs de langage qu'il fait à cause de cela. Nous remontons après notre petit déjeuner, Florian se rallonge directement dans le lit. Je ris doucement. Je range nos affaires pendant qu'il traîne sur son téléphone.
«- T'as regardé ton nombre d'abonnés sur insta ?, me demande Florian.
- Non, pourquoi ?, demandais-je en continuant de ranger.
- Dix-huit milles abonnés !
- Ah ouais !?, dis-je en prenant son téléphone. Putain... Ça fait beaucoup pour une meuf qui n'a rien sorti !, riais-je. »Nous venons de sortir du petit restaurant dans lequel nous avons mangé pour le déjeuner. Nous marchons dans les rues de Narbonne pour aller voir la plage. Le vent nous frappe violement le visage. Nous marchons silencieusement. Je regarde chaque bâtiment, chaque plante. J'aperçois la mer au loin.
«- Viens !, m'exlamais-je. »
Trop impatiente pour attendre, je me met à courir. J'arrive devant l'entrée de la plage. Le vent frappe encore plus fortement mon visage lorsque que je fais face à la Méditerranée. J'enlève mes chaussures et commence à m'aventurer sur la plage. Le sable est gelé ! Je ris seule. Je me retourne et vois Florian, souriant, appuyé sur la rambarde qui sépare la route de la plage. Je lui fait signe de venir.
«- J'arrive ! Profite !, me crie Florian. »
Je pose mon sac et mon manteau au sol. Je ne vois personne autour. Je me sens comme libre, libre de faire ce que je veux. Je commence à courir sur la plage, comme une idiote. Mais j'aime la sensation, cette sensation de liberté. Je vois Florian au loin poser ses affaires près des miennes. Je le vois courir vers moi. Lorsqu'il arrive vers moi, il me touche.
«- C'est toi le loup ! On parie combien tu ne m'attrapes pas ?
- Alors là ! Cours !, criais-je. »Il commence à courir. Je le suis à la trace. Nous rions tellement que mes abdos deviennent douloureux. Florian me fait de nombreuses feintes. Il se moque de moi, ce qui me fait encore plus rire. Il tourne soudainement en rond. Je le suis, naïvement avant de changer de sens et d'enfin le toucher.
«- On parie combien tu ne m'attrapes pas ?, dis-je en riant.
- Je vais t'attraper comme Sacha attrape des pokémons ! »Je ris avant de prendre mes jambes à mon cou. Je le fait courir partout. Je commence à m'essouffler mais je ne lâche pas. Chacune de mes feintes nous font rire. Je sens soudainement deux mains attraper ma taille. Je crie quand je sens son pied me faire tomber. Je tombe dans le sable sur le dos. J'entraîne Florian avec moi. Nous rions sans nous arrêter. Je me relève toujours en riant un peu. J'aide Florian à se relever puis nous retournons vers nos affaires.
«- Je t'ai tellement enfermé dans une Pokéball !, s'exclame Florian.
- Redescend ! Je t'ai attrapé la première !, dis-je en riant.
- Tu m'as juste touché ! »
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Il comble ce vide (Bigflo Et Oli)
Fanfiction{ Histoire terminée } Je suis Esmée, une jeune fille passionnée de musique. Voici l'histoire de la plus belle chose qui me soit arrivée... Je ne pensais jamais pouvoir reprendre goût à la vie, combler le vide que ma mère, Selma, m'avait créé et me r...