Chapitre n°7 : La fête.

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Point de vue d'Owen.

Je me prépare pour aller à cette fête. Camille y sera. C'est ma collègue au café et j'avoue elle est hyper belle puis le feeling passe bien entre nous. Je me regarde dans le miroir. J'ai fait simple, jeans noir et chemise blanche avec les trois premiers boutons ouverts. Un peu de parfum, je remets mes cheveux en place et je descends tout content. J'enfile ma veste en cuire avant de me diriger vers la porte.

Maman : Dis donc, tu ne manges pas avec nous ?

Je me retourne et regarde la table où elle avait disposé les plats. Je remarque rapidement une grande pizza maison. Miam, bon ok je vais en prendre une part avant de partir.

Moi : Après réflexion je vais rester manger un bout et puis je vais y aller. Dis-je les yeux rivés sur la pizza.

Tessa : Pourquoi tu restes, j'en aurais eu plus sans toi. Réplique-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

Moi : J'ai le droit de goûter quand même, petite sœur.

Maman : Aller, venez vous installer au lieu de vous battre.

La voix de la raison de notre mère nous demande de nous installer sagement comme des enfants modèle. Alors on s'installe à notre place c'est-à-dire en face. Ma mère est entre nous et Tessa et moi on mange en face. On n'a toujours été comme cela. Quand ont été petit, maman disait que c'était plus simple pour nous donner à manger. Lorsqu'elle aidait Tessa à manger, elle me regardait avec beaucoup d'affection pendant que je buvais mon biberon.

Tessa : Il y aura qui à la fête ?

Moi : Des potes qui travail avec moi au café. Répondis-je en ayant la bouche pleine.

Maman : A ce n'est pas une fête mais une soirée !

Moi : Oui si tu veux.

Tessa : Tu es vachement bien habillé pour une simple soirée « entre potes ». Dit-elle en mimant des guillemets a ses deux derniers mots puis en rajoutant un sourire moqueur.

Moi : Et toi, Tess, ils sont beaux les gars dans ton lycée ? Essayais-je pour changer de sujet.

Elle me regarde d'un noir profond pendant que je fêtais intérieurement ma réussite d'avoir retourné la situation.

Maman : Bah oui ma puce, alors ? Demande ma mère très intéresser d'un coup.

Tessa : Euh, oui mais non. Réussit-elle à articuler.

Maman : C'est à ton âge que l'on a nos premiers amours.

Moi : Oui à ton âge on kiff la vie.

Tessa : Ça fait seulement trois jours que j'y suis.

Maman : Oui, prend ton temps mon bébé Ton père et moi on sait trouver tout seul.

A cette dernière phrase la voix de ma mère tremble légèrement. En fait si l'on n'a déménagé ici ce n'est pas seulement pour le boulot de maman, mais aussi pour tourner l'un des pages la plus douloureuse de notre vie. Mon père est militaire et il était partie en mission depuis deux mois avant le drame. Un beau jour, ma mère tenait une lettre dans les mains, signée par l'armée. On avait l'habitude car souvent notre père nous écrivait pour nous dire que tout aller bien et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Sauf que ce jour-là, un des supérieurs de mon père était à la porte. Intrigué je suis aller voir.


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