Une nouvelle jeune fille dépose ses valises à New-York. Heureuse de pouvoir tourner l'une des pages de son ancienne vie. Mais en entrant dans cette ville, elle était loin de s'imaginer qu'elle serait prise dans un jeu stupide.
Quatre garçons
Huit f...
Je suis si heureuse d'être avec lui à l'heure actuelle.
Je regarde le vaste menu en face de moi, sans trop savoir ce que je veux commander. Tous à l'air délicieux, je suis incapable de choisir.
Moi : Tu prends quoi, toi ? Lui demandais-je indécise.
Matthew : Les pates au saumon, évidement. Me répond-t-il en baissant son menu entre ses mains pour me regarder.
Moi : Bah, oui, évidement. Riais-je.
Je repose donc mes yeux sur la carte, sans savoir quoi prendre, encore une fois.
Moi : Je prends quoi, moi ?
Matthew : Prends comme moi, tu verras c'est un délice. Tu ne seras pas déçue.
Moi : D'accord, je te fais confiance.
Je repose la carte que je viens de replier devant moi, pendant qu'il appel un serveur. Quel impatient, c'est fou. Il commande nos plats, accompagné d'une bouteille de vin blanc. Le jeune homme prend notre commande en compte en notant tous sur un petit bloc-notes coincé dans ses mains, puis repars après avoir fait un signe de tête à mon copain. Comme c'est bizarre de l'appeler comme ça. Mais j'aime bien. Est-ce que lui m'appelle « sa copine » aussi ? Je n'en sais rien mais je ne doute pas de la sincérité de ses sentiments.
Matthew : Ça te plait ?
Moi : Oh oui, c'est très mignon, la déco est magnifique. Ça me fait très plaisir de passer ce moment avec toi.
Matthew : Moi aussi. Me dit-il en prenant ma main pour venir l'embrasser.
Doucement, on profite mutuellement de la présence de l'autre. Je n'aurais jamais pensé qu'il puisse être attentionné et gentleman, lui qui jouait le dur à cuire pour le jeu.
Les plats mettent que peu de temps à être prêt, et heureusement car je commençais à avoir réellement faim. Le serveur vient nous les apporter en nous souhaitant un bon appétit. Matthew, heureux comme tout, s'attaque directement sur ses pauvres tagliatelles. Je ne peux que rire face à cet enfant, mort de faim. Curieuse du goût, je prends ma fourchette et en prends une bouchée à mon tour. Wow ! C'est exquis !
Moi : Mmm, c'est délicieux ! M'exclamais-je en reprenant une bouchée, directement.
Matthew : Je te l'avais dit, ce sont les meilleures pates de tout New York !
Naturellement, on commence à parler de tout et de rien, tout en mangeant. Lorsque vient le sujet de nos avenirs.
Moi : Matt', après tu comptes faire quoi ? Je veux dire, après ton diplôme.
Matthew : Oh.Dit-il la bouche pleine, il avale avant de continuer.A vrai dire, je ne sais pas trop, dans le sport je suppose. Avec toi à mes côtés. Souligne-t-il.
Je rougis légèrement avant de lui dire.
Moi : Moi, non plus je ne sais pas trop.
Matthew : On n'a encore un peu de temps devant nous, ne t'en fais pas.
Moi : Ouais, je sais. Lui soufflais-je.
Matthew : Je suis, au moins, avec toi dans ton avenir incertain ? Me demande-t-il soudainement ayant lever les yeux de son assiette vide.
Moi : Mmm, je ne sais pas. Lui dis-je d'un faux air incertain, indécise pour le faire marcher.
Matthew : Arrêtes de jouer à ça avec moi. Me demande-t-il avec son fidèle ton autoritaire.
Moi : Oh mais détends toi, je rigole.
Matthew : C'est pas un sujet marrant pour moi, tu sais que ... tu sais très bien que ... merde, tu sais quoi !
Moi : Ça a un rapport avec ce que tu m'as dit dans la voiture, tout à l'heure ? Le lui demandant, sachant très bien que c'est le cas.
Matthew : Tu connais déjà la réponse. Me répond-t-il les sourcils froncés.
Moi : Peut-être mais je veux l'entendre de vive voix.
Pendant ma demande, je me lève vers lui et m'assoie sur ces genoux, face à lui. Nos corps sont proches, j'aime bien ce rapprochement. Il est tendu, je le sens. Je lui fais tant d'effets ? En tout cas, ça ne m'empêche pas de poser mes fies mains sur ses larges épaules pour finir par enrouler mes bras autour de son cou. Lui, pendant tout ça, il agrippe mes hanches de ses mains.
Matthew : On va se faire viré du resto. Me souffle-t-il.
Ignorant complétement son commentaire, je m'approche de lui pour lui souffler à mon tour, dans le creux de son oreille.
Moi : Réponds-moi.
Matthew : J'en ai déjà assez dit pour aujourd'hui.
Moi : Matt', s'il te plaît. Le suppliais-je en passant mes mains dans ses cheveux brun.
Il grogne légèrement, la respiration courte et saccader s'abattant sur mes lèvres.
Matthew : Je ne vais pas tenir longtemps. M'avoue-t-il, les yeux remplie d'étoile.
Moi : Je sais, je le sens.
Nos respirations sont saccadées. Nous sommes très proche, peut être trop proche pour pouvoir résister du désir de l'un à l'autre. La tension est de plus en plus palpable entre nous. Mais j'essaie, tant bien que mal, de tenir bon, nous sommes en public tout de même.
Matthew se contient, je le vois bien, lui aussi à du remarqué le changement de température soudaine de cette pièce. Pour masquer son manque de lucidité, il se penche sur moi, plantant ses lèvres à quelques centimètres des miennes afin de me souffler, sensuellement.
Matthew : Et toi, dis-moi ce que tu ressens ?
Moi : Non.Dis-je dans un souffle.J'en suis incapable.
Matthew : La tension est trop palpable pour toi, Tessa ?
Moi : Elle l'est pour toi aussi.
Ses yeux sont ancrés dans les miens. Ils brillent, d'une lueur d'envie, de désir, peut-être même d'amour. Bien sûr que j'en ai envie aussi mais j'ai peur. Ça va être ma première fois, et j'ai peur. Même si je sais qu'il sera là pour me rassurer et aller à mon rythme, j'ai peur. Même si je suis sûr de lui et que je veux le faire qu'avec lui, j'ai peur.
Moi : J'ai peur. Lui soufflais-je au creux de son oreille.
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