Virginity game

Chapitre n°72 : Tout est dans la boite.

~ Point de vue de Tessa ~

Moi : Et voilà dans quoi je suis. Soufflais-je.

Owen : Tu es au courant que la somme est énorme ?

Moi : Il m'a menacé ! Me justifiais-je.

Matthew : On peu essayer de donner tous un peu, non ? Suggère-t-il.

Owen : Non, on ne va pas rentrer de son jeu. On ne va pas lui donner ce qu'il veut. Après demain on l'attendra tous et on lui expliquera qu'on a porté plainte contre lui.

Matthew : D'après Hero, ça ne serait pas étonnant s'il ramène du renfort ou une arme. 

Le regard de mon frère se tourne vers moi pour m'adresser son fidèle regard noir. Sa colère me fait peur mais je sais qu'elle ne met pas réellement destiner.

Moi : Et si on mettait maman au courant ? Elle est avocate et elle prendra ma défense. Proposais-je.

Owen : Si maman le sait, plus de moto et restriction des sorties.

Moi : Je n'y suis pour rien ! Explosais-je. Le temps tourne et j'ai peur ! Je ne sais pas de quoi il est capable.

Matthew : Eh, tout va bien ok ? Tu ne le verras plus toute seule et on essaie de trouver la meilleure des solutions.

Owen : On va porter plainte mais avant tu vas le retrouver et on filmera la scène. Si tout va bien les policiers nous prennent au sérieux sinon on demandera de l'aide à maman.

Moi : Dylan c'est où nous habitons. Lui informais-je la tête baisser.

Owen : Je sais. Dit-il en serrant les dents.

Matthew : Tu peux rester chez moi, le temps de cette histoire. Me suggère-t-il.

Owen : Non ! Tous les deux vous rester ici, avec moi, et c'est non négociable. Impose-t-il.

~ Ellipse : Deux jours plus tard ~

Nous sommes à l'endroit du rendez-vous. L'endroit où il m'a menacé, un endroit où je ne veux plus venir du tout. Je ne suis seule. Matthew, Hero et mon frère sont là.

Pour le moment je suis assise au même banc que la dernière fois en train de l'attendre avec le plus d'angoisse possible accumuler en moi.

Je sais que je ne suis pas seule mais Dylan me terrorise. Les gars, eux, sont caché à un endroit où ils peuvent me voir. Donc filmer la scène sans que moi ou Dylan ne puisse les voir.

Les minutes défilent et le stresse ne cesse de monter.

Dylan : Déjà là ?

Mon dieu, le voilà. Fait que tous se passe bien et que rien ne m'arrive.

Dylan : C'est bien tu as été sage, ma belle. Il s'était assied à mes côtés, heureux comme jamais.

Moi : Je ... je ...

Dylan : Qu'est-ce qui ne va pas, bébé ?

Moi : Je ... je n'ai pas ton argent. Réussissais-je à lui dire.

Directement, je me lève du banc. Craignant, que par malheur, il en vienne aux mains. Je sais pertinemment que je serais totalement impuissante face à lui. Peu rassurée, ma respiration est saccadée.

Dylan : Comment ça ? Me demande-t-il les yeux rouges, la mâchoire serrée, une veine qui ressort de sa tempe.

Actuellement, j'ai peur, je ne me sens plus, je ne sais plus ce que je dois dire pour la vidéo, je ne sais plus du tout comment réagir. Ce mec, me fait peur. Qu'est-ce qui va me faire ?

Moi : Je ... la somme est trop importante et j'avais peu de temps. Lui dis-je paniquer.

Dylan : Ma chérie, je vais être clair. Je ne suis pas dans une super situation et je comptais beaucoup sur toi. Il se lève et s'approche de moi. Je ne veux pas te faire de mal, tu sais ? Me dit-il en entourant ma mâchoire de sa main. Si tu n'as rien dans deux jours, deux petits jours, j'en viendrais aux mains et je me fou de savoir que tu es une putain de fille et que ta salope de mère est avocate. Finit-il par me cracher dans l'oreille tout en resserrant sa prise autour de mon cou.

Le souffle coupé, j'hoche lentement la tête de haut en bas. Les larmes aux coins des yeux. Je veux qu'il parte, s'il vous plaît.

Doucement, il enlève sa main puis part sans un mot ni même un regard. Et tant mieux je n'aurais pas supporter son regard. Mes jambes me lâchent, je m'écrase au sol et je m'autorise directement à extérioriser mes larmes.

Matthew : Mon cœur, mon cœur, c'est fini on n'a tout filmé. Me dit-il en venant m'enlacer de toute ses forces.

Je me laisse aller dans ses bras, ça me rassure de savoir qu'il est là et qu'il a tous vue. Ça me rassure de savoir que mon frère a tous vue, également, et qui à dorénavant encore plus la rage contre lui. Et ça me rassure de savoir qu'Hero est venue me soutenir.

Owen : Il ne manque plus qu'a aller au commissariat. Nous dit-il d'une voix grave.

Matthew : Ça va ? Il ne t'a pas fait trop mal ?

Il s'éloigne de moi pour regarde plus précisément ma mâchoire et mon cou. Derrière lui, mon frère inspecte aussi mon visage. Et plus loin derrière eux, Hero semble aussi regarder ma peau. Les voir comme ça tous les trois me redonne le sourire.

Moi : Vous me fait rire. Leur dis-je en me cachant dans le torse de mon copain.

Matthew : Finalement, il y a du bien dans toute cette histoire. Sourit-il à son tour.

Owen : Eclaire moi parce que dans l'immédiat je ne vois pas.

Matthew : On peut dire que vous deux vous êtes de nouveau ami ? Nous demande-t-il en me pointant du doigt, moi et Hero.

Je n'ose pas me prononcer sur ce point parce que je n'ai absolument aucune idée de comment qualifier notre « relation ». Si on peut appeler ça comme ça.

Hero : Nous ne sommes plus amis. Dit-il franchement.

Bon, ok, très bien. Au moins ça a le mérite d'être clair.

Matthew : Arrête, si tu t'en foutais tant que ça, tu ne nous aurais pas aider.

C'est vrai, vue comme ça. Alors ami ou pas ami, Hero ? Honnêtement, même si nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde on réussit au moins à se tolérer et à se respecter.