Chapitre n°63 : Un coup de main.

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~ Point de vue de Tessa ~

J'enfile mon tablier, le sourire aux lèvres. J'aime bien aider mon frère, c'est loin d'être une corvée pour moi. En plus j'aime bien ce petit café, il est chic et décontracté puis la directrice n'est pas chiante. Non, franchement c'est un plaisir de l'aider.

Mon frère vient de nous donner les directives à suivre : je dois m'occuper de la caisse pendant que Matt' doit s'occuper des commandes d'anniversaire. Mon frère, quant à lui, va s'occuper de nettoyer et de nous supervisés. Je le préfère en gentil patron que lorsqu'il était là pour me punir en m'épiant à longueur de temps.

Matthew : Bébé, ils sont où les sacs de transport ? Me crie-t-il depuis la réserve.

Je souffle, quel bébé, je regarde si je peux m'échapper du comptoir quelques instants. La voix est libre alors je m'éclipse pour le rejoindre. Je le découvre, mon dieu, qu'il est sexy comme ça. Le tablier jaune noué sur ses hanches, ses cheveux en bataille tombant sur son front et les yeux plisser à la recherche de ses fameux sacs de transport.

Moi : Wow ! T'es pas mal en tenue de travail. Lui dis-je en le relookant.

Il relève les yeux vers moi avant de me retorquer.

Matthew : J'essayerais l'uniforme la prochaine fois. Me suggère-t-il ponctuant avec un clin d'œil.

J'aurais dû m'en douter, il ne manque jamais une occasion de me chauffer. Bordel Matt', tu sais que l'on est tous les deux à cran sur se plan.

Moi : Pourquoi pas. Répondis-je sur le même ton que lui, très joueuse.

Il se rapproche de moi, prenant dans ses large mains mes hanches pour me faire basculer contre la petite table en face de lui. Je réunie toute ma force pour me mettre sur la pointe des pieds afin d'accéder à ses lèvres. Et encore une fois, on se lance dans un baiser rempli de désir.

Owen : Oh les amoureux ! Je n'ai pas fait appel à vous pour que vous puissiez fricoter ensemble dans la réserve.

Immédiatement, on se reprend, Matt' à l'air gêner et je le suis aussi. La honte !

Matthew : Je vais m'occuper de la caisse. Nous dit-il en faisant un rapide coup de tête vers l'endroit.

Bon, je suis seule avec mon frère et je sens qu'un interrogatoire de police va débuter.

Owen : Ça à l'air de bien se passer, je suis content.

Qu'est-ce que je vous disais ! J'ai horreur de parler de ça avec lui, c'est étrange et pas naturel.

Moi : Oui tout va bien. Arrête, maintenant. Dis-je gêner.

Owen : Quoi ?! Je m'intéresse à ma petite sœur !

Moi : Ouais, mais ce ne sont pas tes ognons.

Owen : Oh je ne le crois pas ! Et après tu viendras te plaindre parce que je ne me suis pas suffisamment intéressé à ta vie.

Moi : Tu exagères. Tout se passe très bien avec lui et je suis heureuse.

Owen : Ok. Dit-il en hochant la tête. Par contre si vous coucher ensemble, protégez-vous.

Moi : Oh ... Owen.

Owen : C'est juste un conseil.

Il rit avant de me laisser seule pour s'occuper des poubelles. C'est le sourire aux lèvres, encore une fois, je souris beaucoup en ce moment. C'est mieux que pleurer de toute façon, on ne va pas s'en plaindre. Je peaufine donc les commandes de gâteaux d'anniversaire. Le tout emballer, je les porte et les emmènes sur le comptoir.

?? : Ça fait longtemps que l'on ne sait pas vue.

Matthew : Ouais, enfin, c'était bien.

?? : Oh oui, c'était incroyable même, il me tard de pouvoir recommencer. Crit-elle presque en sautant de joie.

Ok, s'en ai trop pour moi, je ne sais pas qui c'est cette brune mais elle va chauffer ailleurs.

Moi : Bonjour, vous avez besoin que l'on vous encaisse ? Matthew est nouveau ici, il prend simplement ses marques. Lui dis-je un faux sourire plaqué sur les lèvres.

Matthew : Non, mais c'est bon, je sais faire.

A peine il prononce cette phrase que je lui envoie mon plus beau regard noir. Il se met en retrait puis me laisse géré les deux, trois clients qui s'enfilaient dans la queue. Une fois les clients content, je prends le bars de Matthew et l'emmène de force dans la réserve pour avoir un minimum d'intimité.

Matthew : Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande-t-il les sourcils froncés.

Moi : C'était qui ?! Pourquoi elle t'a dit qu'elle veut recommencer ?! Vous avez couché ensemble ?!

Matthew : Oh, bébé, c'est qu'une ex. Me dit-il en souriant bêtement.

Moi : C'est loin d'être drôle Matt', C'est une ex ou un pion ? C'est deux choses très différentes !

Matthew : C'est une ex, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça !

Moi : Alors pourquoi elle a dit « il me tard de pouvoir recommencer » ? Lui demandais-je en mimant des guillemets de façon théâtrale tout en imitant la voix de bécasse qu'elle avait.

Matthew : Je n'en sais rien ! Elle a dû dire ça pour faire une scène ou je ne sais pas ! Je ne la voix plus depuis des années et tu viens m'emmerder avec ça ?!

Moi : C'est vrai ?

Matthew : Putain Tessa, oui ! Je ne la voix plus depuis tant de temps ! Il ferme les yeux, quelques temps, surement pour reprendre ses esprits. Puis il reprend d'une voix plus calme. Ecoute bébé, je m'en fou d'elle.

Je prends mon temps pour l'examiner, me dit-il vrai ? Me dit-il faux ? Je n'en sais rien mais lorsque je me refais notre histoire en boucle dans mon esprit, je me demande bien quand est-ce qu'il a pu bien être loin de moi. Depuis la rentrer nous sommes collés donc je l'aurais vue ou même sentie si quelque chose se passait.

Moi : Comment je pourrais en être sûr ? Lui dis-je en m'approchant de lui.

Matthew : Hein ?

Moi : Comment je pourrais être sûr qu'il n'y a plus rien entre elle et toi ? Lui redemandais-je en passant mes mains autour de son cou avec une vois sensuelle.

Son expression change et s'adoucie, il respire un bon coup avant d'oser me regarder dans les yeux.

Matthew : Nous sommes au taff, restons professionnel, tout de même. Me dit-il d'un ton faussement sérieux.

Je me pince sérieusement les lèvres très fortement pour éviter d'éclater de rire. Il se paye ma tête cet idiot.

Owen : Les gars, il n'y a personne à la caisse !

Matthew : Ouais, j'y vais. Dit-il avant de m'embrasser chastement.

Moi : De toute façon, c'est bientôt la fin de journée pour le café, non ?

S'en est trop pour Matthew, il éclate de rire. Il sait, évidement qu'il sait à quoi je faisais allusion. C'est vrai que tout ce qu'il m'a dit plutôt me trotte dans la tête depuis le début de cette journée te cela m'existe. Je veux apprendre à avoir confiance en moi, puis apprendre à avoir confiance en lui.

Owen : Ok, vous semblé pressé les amoureux, je vais fermer boutique. Allez-vous changer.

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