Chapitre n°68 : 30 000€ !?

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~ Point de vue de Matthew ~

Je suis heureux. Ce soir mon avenir va se jouer et peut-être même ma future carrière. Si jamais je sui sélectionné par un promoteur, je prends directement l'avion pour Manhattan. Et par la suite, faire de grosses et bonnes études de sport afin de me propulser dans une équipe de football américain de renom.

Seule ombre au tableau : Tessa. Je sais qu'elle m'aime et je l'aime aussi mais entamer une relation à distance ne m'enchante pas du tout. J'espère sincèrement qu'elle va me suivre, si jamais je suis pris pour Manhattan.

Je suis égoïste ? Oui, je sais et alors. Je l'aime et je la veux près de moi. Ce n'est pas être égoïste c'est être « dépendant » de ma copine ou trop protecteur ? Un peu possessif ? Oui, possessif, c'est surement l'un de mes traie de caractère lorsque je suis en couple. C'est vrai, que nous n'avons, pas encore, pris le temps d'en parler sérieusement et posément mais je pense aussi qu'elle me suivra là où je vais, c'est évident. Elle ne peut pas tout gâcher en restant à New York.





~ Point de vue de Tessa ~

Moi : Je suis désolée, d'accord ? Lui suppliais-je.

Je me suis levée du banc depuis qu'il m'avait touché le visage. Maintenant j'essaie, tant bien que mal, de reculer et de m'éloigner le plus prudemment possible de lui. Avec mes deux bras en l'air en lui montrant mes pommes de mains. Je ne veux pas qu'il me retouche, je vous en supplie. Je veux que Matthew arrive pour me sauver de ce malade mental.

Dylan : C'est trop tard bébé, pour ça. Souffle-t-il tel un putain de serpent.

Moi : On peut trouver un terrain d'entente ?

Dylan : Je ne suis pas sûr.

Moi : Tu ne vas quand même pas me frapper ? Lui demandais-je complétement paniquer.

Dylan : Te frapper ? Non ! Me dit-il. En tous les cas pas maintenant. Reprit-il. 

Moi : Quoi ?!

Perdant patience, Dylan me rattrape, m'encercle le bras avec force et fermeté. Pour m'éviter de crier, il encercle mon visage en enfonçant ses doigts dans le creux de mes joues. Il me tien en place de cette façon horriblement douloureusement. 

Dylan : J'ai besoin d'argent, vois-tu. J'ai trop emprunté pour rembourser de moi-même, tu comprends. Finalement, ça tombe bien que j'aie eu la chance de te rencontrer aujourd'hui. Car je sais que tu es blindé de thune alors dans trois jours, ici-même, je veux 30 000€ en cash.

Je ferme les yeux, putain de bordel de merde. MERDE !!!

Dylan : Si tu n'es pas là dans trois jours, rappel toi que je sais où tu habites. Et peut-être que là, je n'hésiterais pas à te frapper et / ou à te mutiler.

Il relâche la pression sur mon bras puis sur mes joues. Il ne faut pas plus de temps pour commencer à me masser les pommettes. Toujours en le regardant me sourire sadiquement. Sauf que pour ma part, je lui lance des insultes avec un charmant regard noir.

Dylan : A dans trois ours chérie. Me charme-t-il, content de lui.

Même sa voix m'insupporte, c'est ouf. Quel enfoiré, je vais faire comment moi ?

A reculons, je marche jusqu'au banc pour m'y assoir en prenant soin d'enfuir ma tête dans mes mains. Je suis dans la merde, 30 000€, il se rend-compte de l'immensité de cette somme ? Qu'est-ce qu'il a bien pue faire pour devoir autant d'argent d'un coup ? C'est indécent et tout ça en trois bordels de putain de jours.

Des pas arrivent et un souffle rapide se fait entendre, directement je reprends une posture plus tranquille pour tout de suite éviter la moindre question de sa part. Je relève un sourire sur mon visage. Il ne faut absolument pas qu'il le sache.

Matthew : Mon chat ... j'en peux plus.

Je ris avant de prendre le chronomètre pour l'arrêter et de lui tendre une bouteille d'eau.

Matthew : Combien ? Me demande-t-il avant de boire à grande goulée.

Moi : Tu es à une heure et trente-deux minutes.

Matthew : Ok, je pense que pour l'endurance, on est bon.

Moi : Tu es bon parce que personnellement moi je n'ai rien fait.

Matthew : Oui, c'est sûr. Rie-t-il.

Doucement on range ce que j'avais éparpillée sur le banc puis on rentre à la maison.

Je ne vais pas vous mentir mais la « dette » que je dois à Dylan me trotte dans la tête. Il faut que je trouve un stratagème pour rassembler autant d'argent en si peu de temps. Je ne veux pas voler de l'argent à maman, c'est impossible et immoral, c'est hors de question. Et je ne peux pas non plus retirer autant d'argent de sur mon compte bancaire car déjà je suis loin d'avoi cette somme sur mon comte et en plus ma mère va forcément s'en rendre compte. Ça risque de créer des problèmes familiaux tout ça et je veux éviter ça. En résumer je suis bien dans la merde.  

Matthew : Tessa, putain, tu m'écoute ?

Moi : Non, désolée, tu disais ?

Matthew : Tu es bizarre depuis que l'on est partie du gymnase. Quelque chose ne va pas ? Me demande-t-il inquiet en posant chaleureusement da main sur ma cuisse, tout en conduisant. 

Il est trop chou, trop mignon. Je ne peux pas me permettre de lui dire la vérité. Pas avant son match qui peut être décisif, il stresse déjà, ça serait égoïste de ma part de lui rajouter un stresse supplémentaire.

Moi : Je stresse pour toi, je veux vraiment que tu réussisses ce soir, je veux que tu sois sélectionné, tu vois. Lui mentais-je un petit peu, c'est en partie vrai ce que je lui dis, quand même, j'ai un cœur.

Matthew : Oh, mon cœur, merci de croire en moi. Ne t'inquiète pas je vais tout donné ce soir et je vais tout déchirer. Ça me fait plaisir de savoir que tu veux que je réussisse. 

Moi : C'est normal, je suis là pour toi.

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