Chapitre n°67 : Tu en as encore pour longtemps ?

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~ Point de vue de Tessa ~

Matthew : Je ne comprends pas ! Crie-t-il

Moi : Ne t'énerve pas bébé. Lui soufflais-je.

Il est assis à mon bureau, les mains sur la tête en train de lire encore et encore mes fiches de révision.

Matthew : Va s'y ça me casse les couilles !

Moi : C'est bon mon cœur, souffle et va prendre l'air si tu veux. Lui conseillais-je.

Je pose mon livre et m'avance vers lui, passant mes mains sur son dos lorsque je suis à bonne distance de lui.

Moi : Viens on prend l'air. En plus, il faut que tu te focalise sur ta performance pour ce soir. Si tu joue bien peut-être qu'un promoteur va te proposer quelque chose.

Matt' s'est inscrit, il y a peu, dans une compétition de football américain. Afin de pouvoir être sélectionné et avoir la chance d'aller rejoindre une école spécialiser pour ça. Je suis heureuse pour lui mais en même temps s'il est sélectionné, il partira loin et j'ai un peu peur de ça.

Enfin passons, je ne dois pas penser à ça dans l'immédiat.

Matt' regarde sa montre avant de passer sa main dans ses cheveux en soufflant.

Matthew : Il faudrait que je m'entraine, tu veux venir ? Me propose-t-il, sachant d'avance que je vais dire oui.

Moi : Bien sûr que je viens te coacher !

Matthew : OK, on se prépare et dans vingt minutes on y va.

Moi : Parfait ! Lui dis-je en embrassant sa joue avant de m'enfuir dans la salle de bain.





~ Ellipse : une heure plus tard ~

Nous sommes au gymnase de puis trois bon quart d'heure. Je suis assise sur un banc, chronomètre à ma gauche et mon livre sur les genoux. Ça doit faire une demi-heure que mon copain cours autour de moi. Au début, je le regardais, il m'avait même proposé de courir avec lui mais sans façon. Je ne suis pas très sportive en dehors de ma moto, alors je préfère de loin le regarder. C'est beaucoup d'énergie de courir et de volonté et donc c'est épuisant pour moi.

Alors pour passer le temps, je lis, sur mon livre, la couverture présente un robot. Oui, je ne vous ai jamais vraiment dit que j'aimais lire et plus précisément la science-fiction. Le monde imaginaire que présente ces histoires me fascine. J'aime m'évader dans ce type d'univers. Quelque part ça me fait rêver et c'est surement pour cela que je reste scotcher devant l'histoire.

Matthew : Mon cœur, je suis à combien ?!

En me criant dessus, il me sort de ma rêverie de ce monde magnifique que présente ce livre, alors en soufflant, je pose mon doigt sur les derniers mots que j'ai lu et prends le chronomètre en main.

Moi : Cinquante-deux minutes ! Criais-je à mon tour.

Matthew : OK, j'y retourne !

Moi : Ok ...

Et il repart courir, je me plains mais c'est vrai que c'est moi qu'y est insistée pour venir l'aider et prendre l'air. Donc finalement, je ne peux m'en prendre qu'a moi-même. Alors, je me lance à nouveau dans ma lecture, j'ai bien fait de prendre un livre tout de même. Puis de toute façon je ne pense pas être interrompue de sitôt.

Quelques minutes plus tard seulement, j'entends des pas. Je relève les yeux mais je ne vois rien devant moi et je sais d'avance que ce ne sont pas les pas de mon copain. Il ne s'amuserais pas à me faire peur de la sorte, il sait que j'ai horreur de ça. Puis en plus de ça, j'ai un mauvais présentiment. Alors instinctivement, je me retourne et vois Dylan. Bordel je savais bien que quelque chose n'allait pas. Inutile de vous rappeler qui il est, pas vrai ? Mais le voir ici, seul ne me rassure en aucun cas.

Dylan : T'es qui toi ? D'habitude il n'y a jamais personne ici. Me crache-t-il en pleine tête.

Attendez une minute, il ne se souvient pas de moi. Arg ..., je suis conne, c'est vrai que les rares fois où l'on sait vue, j'étais en tenue de motarde et j'avais un foulard qui me recouvrait une grosse partie de mon visage.

Moi : Je ... j'attend mon copain qui ... ne devrait pas tarder.

Bordel, pourquoi il n'est pas là quand il le faut ! Arg ... Dylan ne fait pas attention à ce que je lui dis et vient s'assoir à côté de moi. Il est très perturbant, il me regarde, me sonde, non, m'analyse. Il m'analyse.

Dylan : T'as voix me dit quelque chose.

Oh bordel de merde, ça ne sent pas bon du tout, tout ça.

Moi : Tu fais erreur, on ne se connais pas. Lui dis-je dans la précipitation. 

Dylan : J'ai toujours une bonne intuition. M'affirme-t-il.

Ok, ça sent le roussi pour moi. Mon dieu, qu'est-ce qu'il fou et pourquoi je l'ai accompagnée !

Dylan : Tu me fais penser à une garce qui faisait de la moto, avant. Elle ne vient plus, son grand frère, je crois, le lui a interdit. Dit-il très calmement.

Moi : Désolé, je ne vois pas du tout.

Dylan : Cette pute m'a fait passer pour un con, alors si je la retrouve, je la bute.

Durant sa tirade, il ne m'avait pas quitté des yeux et son ton de voix était des plus glaciale.

Dylan : Si jamais je la recroise je lui fais la peau. Enchérie-t-il avec hargne, toujours sans me quitter des yeux.

Une vague de frisson me parcours l'échine. Mon dieu, s'il me reconnait, je suis foutue. Et puis qu'est-ce qu'il fau l'autre là, j'ai besoin de lui moi, genre maintenant.

Dans un moment d'inattention, je prends d'une main tremblante le chronomètre, mais avant que je puisse lire les chiffres, Dylan prend délicatement mon visage à l'aide de son index et me tourne vers lui.

Dylan : Je savais que c'était toi et j'ai horreur que l'on me prenne pour un con. Sourit-il à en faire peur.

Virginity gameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant