Juillet - 4.

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NDA : Bonjour !

Je suis ému... Ce chapitre est l'avant-dernier avant la fin. Il ne restera plus que le chapitre de mercredi, et ce sera fini... Est-ce que vous vous rendez compte ? On arrive au bout d'une aventure de presque trois ans... J'ai posé le point final à cette histoire il y a un peu plus de quinze jours, mais je n'arrive toujours pas à réaliser. Plusieurs fois par jour, mon coeur me murmure "tu as fini un roman"... Il me faut au moins ça pour arriver, un peu, à m'en rendre compte.. Mais c'est toujours un peu irréel.

Bref, il ne reste plus qu'un chapitre, et vous aurez le fin mot de cette histoire mercredi. Je vous réserve même une petite surprise à la fin... Parce qu'il faut bien ça pour conclure une telle aventure !

Je tenais également à vous remercier. Quelques jours plus tôt, mon histoire a dépassé les 50 000 vues. 50k ! C'est énorme. Je crois, d'ailleurs, qu'on les a dépassés le lendemain de mon anniversaire. Je n'aurais rêvé meilleur cadeau ! Merci à vous !

J'espère que ce chapitre vous plaira... Je vous souhaite une bonne lecture ! <3

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Le départ d'Angelo pour l'Argentine se passa dans un concert d'embrassades, de larmes silencieuses, de hochements de tête, de jolis mots pour l'avenir et de promesses de se revoir. Qu'il était beau, dans sa chemise blanche, l'air noble et voyageur, partant pour son pays pour accomplir un devoir familial ! Pauline n'avait pas tari d'éloges à son sujet. Les dieux grecs avaient même moins de splendeur que lui. Ce qui avait un peu vexé Victor, toujours prêt à mettre Yann sur un piédestal. Personne ne pouvait lui voler son trône.

Pauline avait décidé de retarder, elle aussi, son départ. Elle tenait à aider ses parents pour leur déménagement et à profiter de ce dernier mois en France pour passer du temps avec ses amis.

— J'espère que le vol se passera bien, n'avait cessé de répéter Pauline.

— Mais oui. Les chances qu'il y ait un crash sont assez faibles.

— J'aurais préféré que tu me dises qu'elles sont nulles...

— Tout va bien se passer. Tout va bien, avait répété Victor.

Mais non, tout n'allait pas bien et il le savait. Ils n'étaient que deux solitudes différentes sur une même route pour un futur incertain. Le poids de cette solitude finit par lui peser si fort sur le coeur qu'il sentit les larmes perler au coin des yeux.

— Je suis tellement désolé, souffla-t-il.

Pauline tourna un visage compatissant vers lui. L'entendre aussi faible, aussi vulnérable, la déchirait. Depuis tout petit, Victor jouait les durs, encaissait du mieux qu'il pouvait, se tenait toujours droit. Le voir craquer ainsi la blessait.

— J'ai échoué. J'ai misérablement échoué, sanglota-t-il doucement.

— Tu as échoué ?

— Notre livre a encore été refusé.

— Oh...

— Et je n'arrive même pas à faire semblant de vouloir tourner la page.

— Tu n'es pas obligé de...

— Il me l'avait demandé ! Il me l'avait demandé, putain ! Il m'a dit qu'il voulait me voir heureux. Il a dit qu'il voulait me voir épanoui. Et regarde où j'en suis...

— Il t'a aussi dit que ça prendrait du temps, non ? Il t'a bien dit de ne pas l'oublier, mais il t'a aussi dit de vivre avec lui. De vivre pour lui.

Dans un maigre espoir de contenir sa rage et sa tristesse, il planta ses ongles dans sa cuisse. Une trace rouge orna sa peau. La main de Pauline quitta momentanément la boîte de vitesses pour se poser sur les doigts de Victor. Elle lui caressa doucement la main. Il n'eut aucune réaction.

Lie tes raturesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant