Avril - 7 (1).

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NDA : Bonjour à tous et à toutes ! Petite NDA, déjà, pour vous remercier de tous vos votes et de lire mon histoire, vous êtes de plus en plus à venir pour découvrir l'histoire de Yann et Victor. On a dépassé les 21k, c'est juste énorme. Alors un grand merci.

Point d'inquiétude pour cette petite note, je ne viens pas vous annoncer un retard ^^' Au contraire même, je me suis un peu... lâché sur ce chapitre, qui est un peu plus long que les autres. Je l'ai donc séparé en deux parties, mais ça reste un seul et même chapitre.

Voilà, je vous souhaite une agréable lecture.

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— Mais bouge de là ! La con de toi ! Eh voilà, j'ai perdu ! Connard de tes morts !

Pour la cinquième fois de suite, la voiture s'emmura dans le décor et l'écran afficha un magnifique "Game Over". Victor grinça des dents et jeta la manette, qui rebondit mollement sur le lit. Il sentit la colère monter en lui. Ce virage était beaucoup trop serré !

— Eh, je ne t'imaginais pas si vulgaire... Mais je me doutais bien que sous ces grands airs de chevaliers se cachait un mauvais perdant.

Victor jeta un coup d'oeil furtif vers celui qui se moquait de lui, avant de lui tirer une grimace. Allongé sur son lit, l'adolescent regardait son petit ami se débattre avec d'autres joueurs. Il se rassit aux côtés du brun en un instant, au même moment où Victor perdait encore.

— Passe-moi la manette, tu vas niquer mon ratio.

— T'es sérieux ?

— Quoi ?

— J'avais même pas perdu que t'avais déjà commencé ta phrase ! Tu ne me fais même pas confiance !

— Pour ça, non, bien sûr que non. Tu conduis comme un pied. Encore pire que Pauline.

— C'est même pas vrai. T'es vraiment ignoble avec moi.

— Et encore, t'as rien vu.

— Attends que la deuxième manette charge et je t'...

Alors que le brun allait prononcer quelques mots que la bienséance interdit de retranscrire, on toqua doucement à la porte. C'étaient trois coups discrets ; la porte s'ouvrit. Vêtue d'une robe bleue pimpante et d'une veste, la quadragénaire qui venait d'entrer regarda les deux garçons avec un petit sourire entre la bienveillance et l'arrogance. Victor ne savait pas vraiment comment réagir face à cette dame au regard sans méchanceté, mais tellement limpide qu'il semblait pouvoir lire dans les esprits.

— Tout va bien, les garçons ?

— Oui madame, merci, dit Victor.

— Super. Vous avez fait vos devoirs ?

— Maman... soupira Yann. Pas encore.

— C'est important. Ce n'est pas parce que... parce que ce sont bientôt les vacances qu'il faut se relâcher. C'est important, l'avenir.

— Maman. S'il te plaît.

Victor trouva d'un seul coup les murs beaucoup plus intéressants. La mère de son petit ami regardait le blond dans les yeux, et un longue bataille silencieuse sembla se tenir. Un silence flotta tranquillement quelques secondes.

— Bon. Yann, je dois partir. Est-ce que tu sais où sont les clefs de la voiture ?

— Sur le meuble de l'entrée.

— Super. Faites attention les garçons. Je vous ai laissé une pizza dans la cuisine, et la table est mise. Si jamais il y a quoi que ce soit, tu peux m'appeler, d'accord ?

Lie tes raturesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant