Chapitre 21 : Le poids des familles

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Allez petit chapitre avec un nouveau passage ! Juste avant de partir en vacance (demain réveil 5h, outch) 

Et en profiter pour dire qu'on finit les JO en apothéose avec DEUX MEDAILLES d'OR en Volley et en Hand ! J'avoue que je suis particulièrement fière de celle de Volley, parce que pour le coup on l'attendait moins et les émotions étaient incroyables ! 

Allez, Bonne lecture ! 

***


Chapitre 21 : Le poids de la famille

La semaine fut évidemment épouvantable. Lucy s'efforçait de rester impassible quant aux piques incessantes qu'elle recevait tous les jours (de la part de Pucey, de la part des Gryffondor, et elle en passait), mais ça devenait de plus en plus difficile. La vérité était qu'elle aurait adoré lancer un sortilège de Chauve-Furie à Pucey ou demander à ses cousins de mettre des lutins de feu dans le Salle Commune des Serdaigle après qu'un groupe de ceux-ci lui aient renversé les livres qui étaient sur un coin de sa table, dans la Bibliothèque, mais ça n'aurait fait qu'empirer les choses. Alors elle rongeait son frein, mais tout cela la mettait à fleur de peau. Même Luke s'efforçait de la ménager, jouant de son insigne de préfet pour qu'on la laisse tranquille, et elle était persuadé que les Mousquetaires faisaient la même chose du coté Gryffondor. Roxanne avait même piégé le lit d'une de ses camarades de classe quand celle-ci avait glissé à Lucy un parchemin où on pouvait lire les mots « CORROMPU », et Dominique fusillait du regard chaque personne de sa Maison qui fixait sa cousine de travers. La seule consolation de la jeune fille avait été de constater que cette affaire avait ressoudé le Clan Weasley, après l'épisode désastreux des lutins, et c'était l'unique rayon de soleil dans la tempête médiatique qui s'était mise en place.

Rose et Hugo subissaient étrangement moins que Lucy : la candidature de leur mère les mettait sous les feux des projecteurs, mais Hermione avait le beau rôle et restait très appréciée de l'ensemble de la Communauté Magique. En revanche, Percy passait pour un ambitieux sans foi ni loi qui profitait d'elle et qui cherchait par tous les moyens à retrouver la lumière. Quand Lucy repensait à la conversation devant le restaurant, l'idée lui donnait envie de vomir.

-Après tout ce qu'il a fait pour la Communauté Magique il pourrait y avoir prescription, non ? s'agaça-t-elle à la bibliothèque quelques jours après l'annonce. Ce n'est pas comme s'il faisait parti du tribunal qui envoyait les né-moldus à Azkaban !

-Il était secrétaire du Ministre en personne, maugréa Louis. Ce n'est pas rien non plus.

Lucy lui jeta un regard torve. Elle ne savait pas comment elle s'était retrouvée avec lui – sans doute parce qu'il était celui qui la soutenait le plus depuis la parution de l'article. Il lisait un journal, appuyé sur son coude, pendant que Lucy râlait copieusement sur ce qu'elle subissait depuis une semaine.

-Et qu'est-ce qu'il aurait dû faire ? rétorqua-t-elle sèchement. Abandonner son poste, se retrouver sans emploi ? Risquer lui-même Azkaban ?

-Le reste de la famille l'a fait, fit remarquer Louis, sans détacher les yeux de son article.

-Excuse-moi ?!

Louis finit par lever des yeux désolés sur elle. Comme Victoire, il avait cette nonchalance innée qui balançait entre flegme et sérénité et qui faisait de lui le véritable métronome des Mousquetaire.

-OK, Je sais qu'on ne peut pas demander à tout le monde d'avoir leur abnégation ... c'est vache comme argument ...

-Vache ? Louis, les trois-quarts – qu'est-ce que je dis ? Plus que ça ! – des sorciers de Grande-Bretagne étaient dans le même cas que mon père, dans cette même « majorité silencieuse ».

Les fantômes des oubliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant