Chapitre 64 : O Capitaine mon capitaine - Partie 1

1.4K 153 132
                                    

Alors je crois savoir que ce chapitre est apprécié et attendu 

Il est exceptionnellement très long mais comme il a une unité, je l'ai coupé en deux avec partie 1et 2 ! (Evidemment la partie 2 sera postée dans la foulée) 

Pour le titre, les meilleurs d'entre vous l'auront reconnu : il s'agit d'un vers d'un poème de Walt Whitman et ça a été popularisé par le film Le cercle des poètes disparus que je vous conseille CHAUDEMENT mais amis CHAUDEMENT ! 

(Et là Perri a l'ode à la joie dans la tête. Ah ce moment où ils portent Keating en triomphe ...) 

Bonne lecture <3 

***  

Chapitre 64 : « Ô Capitaine mon capitaine » - Partie 1. 

-C'est un cauchemar sans fond.

Lucy coula un regard torve sur Lysander. Ils revenaient de la Forêt Interdite, où le Serdaigle avait présenté officiellement Fumseck à Lucy. L'instant avait été magique et la jeune fille avait été au bord des larmes quand le merveilleux oiseau s'était perché sur la branche la plus basse de l'arbre. Il avait alors gracieusement penché la tête vers Lysander, qui avait caressé ses plumes chatoyantes. Lucy ne s'était pas permise de le toucher, se contentant de le dévorer des yeux et de graver son chant dans sa mémoire.

Mais la beauté de cet instant n'avait rien fait oublier à Lucy. A peine sorti de la forêt qu'elle racontait les dernières actualités de Poudlard à son cousin, toujours si profondément englouti dans sa bulle qu'il ne s'y intéressait pas : après l'incendie de la Salle Commune de Serpentard et la discussion que Lucy avait eu avec Harry, le conseil d'administration se réunissait pour savoir s'il fallait oui ou non évacuer le Petit Photographe de Poudlard. De plus, à la plus grande stupeur de Lucy et Adam, leur salle d'Arithmancie avait été retrouvée fermée quand ils s'y étaient rendu pour le cours. Un parchemin avait été accroché à la porte pour annoncer que celui-ci était annulé ce jour et ils avaient échangé un long regard entendu. Colin Crivey, en tant que fantôme, ne pouvait rien porter de solide. Une seule personne pouvait brûler la Salle Commune et peindre ces mots sur le mur, à la manière dont cela avait été fait durant l'épisode de la Chambre des Secrets. Et c'était Dennis. Lui devait connaître les mots de son frère, ces mots si brûlants, si menaçants. « Qu'ils brûlent tous ». C'était précisément ce qu'il avait dit à Lucy, dans la Tour Nord. « Qu'ils brûlent tous ».

-Mais je ne comprends pas, poursuivit Lysander, songeur. On a essayé de vous noyer, avant non ?

-Peut-être que c'était Campbell qui a essayé de nous noyer. Elle et Crivey font peut-être partie du même groupe. C'est ce qu'on suppose.

-Et pourquoi brûler votre Salle Commune ? Il n'y a plus personne dedans, Crivey doit le savoir ! Et comment il a pu le faire si facilement ? On n'a pas des Aurors qui patrouillent ?

-D'après Victoire, les patrouilles dans le cachot se font rares, expliqua Lucy, mortifiée. Entre Campbell qui n'assure plus ses cours et notre dortoir inoccupé plus personne n'est censé y aller donc ...

-C'est stupide. Justement, c'est là qu'ils auraient dû le plus patrouiller. Rien de mieux qu'en endroit désert et dont les autres ont peur pour comploter.

Lucy pencha la tête, approuvant silencieusement son cousin. L'incendie de sa Salle Commune l'avait ébranlé, comme elle avait ébranlé Poudlard : quand tout était fini, tout recommençait.

-Et le pourquoi ? reprit-t-il d'une voix étouffée. Tu as une théorie, Harry Potter ?

-Oh ça va, râla Lucy avec un œil noir pour son cousin. Et la théorie me vient de Harry lui-même. Une façon de prévenir que rien n'était fini, qu'il était encore là et qu'il ne comptait pas se laisser freiner par son échec avec le Sérum. Celui ou ceux qui font ça comptent bien aller jusqu'au bout.

Les fantômes des oubliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant