Chapitre 5

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Le printemps.

Une saison que tout le monde aime.

La neige commence à fondre, les arbres bourgeonnent, le soleil refait son apparition. Et pour fêter l'arrivée de cette nouvelle saison, une grande foire est organisée dans le village. Il y a des stands un peu partout, de la musique et des cris de joie. Divers concours sont organisés ce jour là. Tels que le concours du meilleur peintre, que Raiponce gagne chaque année, le concours du plus grand mangeur de tarte, et bien d'autres. Tout le village était en effervescence. Il y avait même des stands d'œuvres caritatives.

C'était pendant cette journée que des touristes venant d'autres royaumes arrivaient en masse. Les affaires continuaient pour les commerçants. Et comme à chaque année, Elinor envoie sa fille aînée à la foire pour installer leur propre stand et vendre leurs créations aux nouveaux arrivants. Quand à la mère de famille, elle restait à la boutique, prétextant souffrir d'un mal de crâne atroce rien qu'à l'entente de la musique de cette fête. La mère de Mérida n'a jamais été festive dans le genre où on dépense de l'énergie. Contrairement à son mari, qui aimait beaucoup courir dans tous les sens pour participer à différents concours. Cette année, il compte bien gagner celui du meilleur mangeur de tarte.

Les petits frères de Mérida s'amusaient autant que leur père. Il y avait cette pâtissière qu'ils aimaient beaucoup embêter. Elle s'appelait Maude et elle détestait ces trois petits garnements. Ce qu'ils aimaient faire par dessus tout était de voler des gâteaux sur son stand. Pour ce faire, ils achetèrent de la viande chez le boucher et le déposèrent dans le sac de la pâtissière, sans qu'elle ne s'en rende compte. Quand les chiens du marchand d'à côté sentait l'odeur de la viande fraiche, ils courraient pour trouver la source de cette odeur alléchante. Et pendant que Maude essayait s'échapper à ces chiens, les trois petits garçons prenait des gâteaux.

Mérida, comme à chaque année, s'ennuyait à en mourir. Elle était contrainte à rester au stand pour augmenter le profit, comme le dirait Elinor. Mais cette année, elle débordait d'une énergie nouvelle. Tout ce qu'elle attendait, c'était le début du tournoi se tir à l'arc. La rousse ne tenait plus sur place. Soudain, trois éclairs entrèrent dans sa tente, pour se cacher sous une table. Mérida reconnu de suite ses frères.

-Qu'est-ce-que vous avez fait encore? Demande-t-elle en soulevant la nappe de table qui cachait ses frères.

-Euh... Rien du tout. Répondirent-ils à l'unisson.

-j'espère pour vous qu'il n'est rien arrivé aux commerçants.

Les trois enfants sourièrent à leur grande sœur. Cette dernière leur lança un regard menaçant. Soudain, le son d'une corne de brume se fit entendre. Mérida se précipita vers son carquois et son arc avant de saisir une cape au hasard. Elle mit la ceinture de l'étui de cuir autour de sa taille et enfila la cape. Un de ses frères sorti d'en dessous de la table, la voyant se précipiter.

-Mais où vas-tu?

-Je ne serai pas longue. Pourriez-vous surveiller le stand pour moi?

-Mais mère n'aime pas quand tu disparais comme ça! Et puis, nous ne sommes que des enfants! Nous n'y connaissons rien en affaires!

-Contentez-vous de dire le prix aux passants. Je serais revenue avant même que vous ayez votre premier client.

La rousse écarta le tissus épais qui servait de porte à la tente, et un autre de ses frères sorti de sous la table.

-Je vais le répéter à mère que tu t'en vas sans prévenir!

Mérida râla et retourna dans la tente pour mettre un genoux à terre, atteignant ainsi la hauteur de ses frères.

Robin des boisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant