⚠️ Attention, chapitre contenant un lemon.⚠️
----------------------------------------------------
Deux semaines .C'était le nombre de jours pendant lesquels Harold et ses hommes fouillèrent le royaume en entier.
79 hommes.
C'était le nombre de roux capturés. Le brun paniquait à la vue de toutes ces personnes. Ils répondaient tous à quelques critères, mais pas tous. Certains savaient manier les armes, mais étaient grands et forts. D'autres étaient petits et mince, mais leurs voix étaient graves. Tandis que les autres avaient des voix quelque peu douces, mais ne savaient même pas mettre une flèche en position sur son arc.
Les prisons étaient pleines et toutes ces personnes étaient en colère. Le shérif ne faisait que baisser dans leur estime. Qu'avait-il a fait pour mériter un tel sort? Il ne faisait qu'exécuter les ordres! C'était plutôt envers le roi qu'ils devaient être en colère. Et c'était le ça. En fait, ces gens-là étaient en colère contre toute la royauté. Harold ne serait pas surpris si une révolution éclatait.
Quand à Mérida, elle se faisait une joie de narguer son mari. Ce dernier en avait plus qu'assez. Il ne répondait même plus à ses provocations, aussi caustiques soient-elles, tentant de garder le contrôle sur lui-même. Jamais la rousse ne lui montrait une once d'affection. Ne serait-ce que parce qu'il était fatigué.
-Tu veux vraiment me pousser au suicide, Mérida?! Gronda-t-il.
-Oh tiens, je n'y avais pas pensé. C'est une bonne idée!
Harold se frotta le visage tout en lâchant un grognement. Qu'est-ce qui était pire? Le dénigrement de son père ou les paroles blessantes de Mérida? Harold n'avait pas à choisir car tous deux le faisaient souffrir. Déjà que son père le considérait comme un incapable, la rousse en rajoutait une couche. C'était un miracle si Harold n'avait pas encore fini dépressif.
-C'est décidément typique des gardes. Incapable de bien faire un travail simple comme bonjour.
La rousse était en face de lui et croisait les bras. Mérida continuait son discours amer, qui blessait le shérif au plus profond de lui.
-Tu pourrais passer pour un héro devant le roi en me dénonçant. Mais tu ne le fais pas.
-Tu sais bien pourquoi je ne le fais pas.
-Parce que tu ne veux voir personne souffrir! Imita-t-elle. Le refrain habituel! Je vois parfaitement que tu ne me supporte pas. En quoi mon sort t'intéresserait-il? On est sensé n'en avoir rien à faire des gens que l'on aime pas!
«Si seulement tu savais que je t'aime. Si seulement tu savais que je brûle d'amour pour toi. Que je ne pourrais pas le supporter si tu allais en prison. Que tes mots me font mal plus qu'autre chose.» pensait-il.
Mais tout ça, Harold le garderait pour lui, pour toujours. Quand à Mérida, elle tentait de le détester. Mais en vain. Jour après jour, elle fantasmait sur Harold. Elle sursautait au moindre mouvement brusque de sa part. Elle rêvait même de faire des actes érotiques avec lui. Mais sa fierté mettait son nez partout dans ses sentiments.
La rousse était incapable de lui avouer ce qu'elle ressentait. Elle ne voulait pas ressentir la moindre chose pour le shérif. Alors, elle cachait tout cela derrière les répliques acerbes.
Sentant son cœur battre un peu plus fort lorsque le brun passa une main dans ses cheveux et se mordit la lèvre inférieure pour se retenir de la taper, Mérida ouvrit la bouche pour lui sortir les pires commentaires sur son travail. Mais contre toute attente, Harold pris son visage dans ses mains et plaqua ses lèvres contre les siennes.
VOUS LISEZ
Robin des bois
FanfictionDe jour, couturière, de nuit, justicière. Elle est prête à faire n'importe quoi pour son village. Inspirée d'un conte pour enfants, Mérida est bien décidée à changer les choses. Elle prend donc le pseudonyme de ce héro de conte qui vole aux riches p...