Chapitre 11

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Sous les rayons de la lune courait l'archer capuchonné. Il sautait de toits en toits, tandis que de nombreux soldats lui couraient après, au sol. Il sauta du haut d'un autre toit avant d'atterrir par terre. Et en un rien de temps, il se fit encercler par toute une escouade de gardes, le visant avec des arbalètes.

-Vous êtes encercler. Rendez-vous, Robin des bois. Annonça Harold.

Robin ne répondit rien et mit sa main dans une des poches de sa ceinture. Puis, il lança des boules violettes (de la taille des ballons de ping-pong) aux pieds des soldats. Personne ne comprit ce qu'il voulait faire. Robin serra fermement son arc dans sa main gauche, tandis que l'autre sorti une flèche du carquois.

-Déposez ces armes.

Mais Robin ne les écoutait pas. Il étira la corde de son arc.

-Robin des bois, arrêtez. Nous ne voulons pas vous faire de mal. Lança Harold. Déposez votre arc.

Robin baissa effectivement son arme. Mais au lieu de le poser à terre, il lâcha la flèche qui éclata l'une des boules violettes. Une épaisse fumée violette s'éleva et quatre soldats se mirent à tousser. Robin sorti des flèches et tira une par une les boules qu'il avait lancé. Tous ceux qui l'encerclaient toussèrent. Robin retint sa respiration avant de courir à travers toute cette fumée.

Quand Harold vit que le gaz violet avait fait s'endormir ses hommes, il se mit la main sur le nez pour ne pas inhaler le poison. Une silhouette passa devant lui et disparu dans la fumée. Il décida de s'éloigner de l'endroit pour pouvoir respirer. Après avoir reprit son souffle, il regarda en arrière. Tous ses soldats étaient étendus par terre, et aucun signe de Robin des bois.

Pris de colère, il ferma ses poings et grogna un juron. Ce voleur venait encore de leur échapper. Comment faisait-il? Il était seul contre toute une armée. À partir de ce soir-là, Robin des bois était devenu l'ennui numéro un du shérif.

***

Le lendemain, un adolescent avec une mèche blanche dans les cheveux entra dans la boutique d'Elsa. Il avait de grosses lunettes attachés à sa tête et un tablier marron foncé.

-Bonjour! Lança-t-il, tout joyeux.

La cordonnière, qui arrangeait des choses en dessous du comptoir, se cogna la tête contre le bois, surpris de la venue de l'adolescent. Elle se frotta le haut de la tête avant de répondre.

-Bonjour Varian. Comment vas-tu?

-Je vais bien, merci. Alors? Est-ce que "Vous savez qui" a aimé mes bombes anesthésiantes? J'ai entendu dire que des gardes endormis ont été retrouvés dans la rue au petit matin.

-Euh... Oui oui, el... Il a beaucoup aimé. Répondit Elsa.

La blonde se mordit la lèvre inférieure. Avec le coup qu'elle a reçu, elle a failli dire que Robin était une femme. Varian sautilla sur place après l'entente de cette nouvelle.

-Je suis tellement content! Mes inventions servent enfin à quelque chose! Mais il faudrait que je diminue la dose de chloroforme pour qu'ils ne dorment pas aussi longtemps.

L'adolescent s'emballait beaucoup selon Elsa.

-Varian, c'est très gentil de ta part de nous aider, mais pourrais-tu moins chahuter? C'est sensé être secret.

-Oh, oui, d'accord. Je serai moins émotif, promis.

Il s'en alla après un au revoir.

***

Dans le palais, le shérif tournait en rond dans le jardin. Il disait mille et une choses que Jack n'écoutait pas. Le prince passait son temps à laisser vagabonder son esprit. Il ne voyait Elsa que très rarement ces temps-ci.

Robin des boisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant