Robin des bois

Chapitre 8

Le séjour de la princesse Anne-Sophie étant terminé, elle se devait de repartir pour Équis. En souvenir du royaume de Nottingham, le roi lui offrit de nombreux cadeaux et babioles inutiles. Le carrosse de la princesse était plein à craquer. Il y avait des robes fait avec les tissus les plus chers du marché, une ombrelle en dentelle et bien d'autres choses.

Alors que la princesse était sur le point de monter dans son véhicule, Persifleur l'arrêta en lui tenant le bras.

-Que faites-vous? Demanda-t-elle.

-Je voulais juste vous rappeler de ne rien dire de ce qui vous est arrivé.

-Sachez que quand je fais une promesse, je ne la brise jamais. De plus, vous avez déjà acheté mon silence avec tout ces présents.

-Fort bien. Je vous souhaite un bon voyage votre majesté.

Le princesse hocha juste la tête avant de s'engouffrer dans son carrosse. Le véhicule passa devant le magasin de Mérida et la rousse regarda le carrosse s'en aller. Une autre princesse viendra. Mais se contenter des sangs royaux n'était pas une bonne idée. Un jour, plus aucune princesse ne viendra et ce sera peut-être la fin de Robin des bois. Soudain, la clochette retentit et une bourgeoise entra. La dame était bien enrobée et d'innombrables bijoux étaient accroché à elle. Tout y était: colliers, bracelets, bagues, boucles d'oreilles et même une broche avec une pierre précieuse accrochée sur son chignon volumineux.

La bourgeoise commença à crier sur Elinor. La gérante présenta ses excuses une bonne dizaine de fois, mais la grosse dame n'en avait cure. Le valet de la dame déposa une robe sur le comptoir et tous deux s'en allèrent.

-C'est totalement inadmissible! Tonna la dame une dernière fois avant de s'en aller.

Mérida s'approcha de sa mère qui soupira en prenant la robe.

-Mère?

Elinor montra le tissus à sa fille et Mérida remarqua que la robe était déchirée de tous les côtés.

-Mais que s'est-il passé avec cette robe? Demanda-t-elle, inquiète.

-Cette dame est venue hier pour l'acheter. Je lui ai dit que ce n'était pas à sa taille, mais elle ne m'a pas écouter. Maintenant, regarde le résultat. Des heures de travail pour en arriver là.

Elinor avait beaucoup de tristesse dans le regard. Elle s'en alla vers sa machine à coudre pour essayer de réparer cette robe. Avec un peu de chance, elle pourrait la revendre.

Mérida haïssait les gens qui faisait du mal à sa famille. Et heureusement, elle eut une idée. Ce n'est pas les bourgeois qui manquent à Nottingham. Robin des bois allait encore frapper.

***

Dans un manoir posté aux alentours de la forêt de Sherwood, des gens riaient à gorges déployées. Il y avait de la musique classique qui provenait de l'intérieur et tous ceux qui étaient dans la maison tenaient un verre de vin rouge à la main. C'était une fête bourgeoise comme les riches les aimaient. Nottingham était aussi réputée pour ses fêtes mondaines.

Non loin de là, Robin des bois était caché dans les buissons. Le premier riche qui sortira aura le malheur de croiser son chemin. Il savait que ce genre de fête durerait tard dans la soirée, donc il eut le temps de peaufiner un plan d'attaque.

Finalement, aux alentours de minuit, les invités quittèrent le manoir. Un carrosse passa devant les buissons dans lesquels était caché le voleur. Quand il aperçu le véhicule, il monta sur son cheval et commença à poursuivre l'engin.

Le cocher du carrosse était tranquillement en train de conduire quand il entendit des bruits de sabots. Ce n'était pas ses chevaux car ils n'étaient pas en train de courir. Sachant d'où provenait les bruits, le chauffeur se retourna et vit une silhouette éclairée par les rayons de la lune. Un cavalier capuchonné lui courrait après. Pris de peur, il prit son fouet et donna un coup aux chevaux devant lui. Ceux-ci se mirent a augmenter la cadence. le cavalier s'approchait de plus en plus et le cocher commençait à trembler. Il frappa ses chevaux plus fort et le bourgeois dans le carrosse se plaignait.