Chapitre 1

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Nottingham.

Un royaume riche et prospère.

Gouverné par le roi Jacob I.

Le royaume en entier aimait leur roi. C'était un des meilleurs que Nottingham avait connu. Mais depuis qu'il est parti pour la guerre, et que son frère, Jean, fut nommé roi, le royaume commença à sombrer peu à peu. Les impôts augmentaient. Plusieurs personnes ont perdu leur maison et son maintenant obligés de vivre dans la rue. Tous les villages de Nottingham subissaient la même chose.

Dans un des villages du royaume, tout près de la forêt de Sherwood, une jeune fille vivait paisiblement avec sa famille et ses amis. Et comme chaque matin, elle monta sur son cheval et galopa dans la forêt pour ses entraînements de tir à l'arc quotidiens. En rentrant, elle s'arrêta devant un grand arbre au tronc creux avec un large diamètre. Elle grimpa sur les échelles improvisées et fini par atteindre le sommet de l'arbre où un plancher se tenait sous ses pieds. Elle ouvrit la trappe et descendi d'autres échelles. L'intérieur de l'arbre était rempli de choses. Tels qu'une table, des chaises et quelques feuilles éparpillés. Elle prit un sac et sorti du tronc.

Quand elle fut sur l'herbe, elle sorti une pomme du sac pour la donner à son cheval. Ensuite, elle galopa jusqu'à chez elle. En traversant les rues, elle vit deux enfants. L'un, une fillette et l'autre, un nourrisson. Elle était toute maigre et sale. Elle ne portait sur elle que des chiffons. La petit fille faisait la manche à tous les passants.

Ce tableau tordit le cœur de l'archer. Elle descendi de sa monture pour donner des pommes à la pauvre enfant. Cette dernière la remercia timidement.

-Merci. Fit-elle d'une petite voix.

-Où est ta maman?

-Elle travaille.

La jeune fille se releva, imaginant déjà le travail de sa mère. Elle devait faire la manche autre part. Elle soupira et laissa le fillette avec le bébé. En remontant sur son cheval, elle se mit à penser au sort du peuple. Ils étaient si malheureux. Le roi Jean demandait beaucoup trop d'impôts pour organiser des fêtes. Cela l'attristait énormément. Mais elle ne pouvait rien faire pour remédier à la situation.

Quand elle arriva devant chez elle, elle mit son cheval dans son enclot et entra.

-Maman! Je suis rentrée!

-C'est toi Mérida? Ça tombe bien que tu sois rentrée tôt aujourd'hui.

La dite Mérida s'assit à table et sa mère lui servit une assiette de panse de brebis farcie. La jeune rousse fit une moue dégouté devant son repas. Elle repoussa l'assiette juste au moment où sa mère s'assit en face d'elle.

-Tu ne mange pas ton haggis?

-Euh... Je n'ai pas très faim. Ou sont papa et les garçons?

-Ton père est partie à la forge. Et comme d'habitude, les garçons sont à l'école.

Le père de Mérida était forgeron, tandis que sa mère était couturière. Elle avait un petit magasin de vêtements pour femme. Mérida travaillait avec elle a plein temps.

Quand elles eurent fini de manger, elles fermèrent la maison pour se rendre à leur boutique. Leur journée commença comme toutes les autres. Elles ouvrirent la boutique, des clientes venaient et bavardaient avec la mère de famille avant de prendre commande pour une robe et s'en aller.

Une de leurs fidèles clientes arriva et raconta les derniers potins à Elinor, la mère de Mérida. La rousse en avait plus qu'assez d'entendre ces dames se raconter des histoires sans grand intérêt.

-Oh! Maintenant que je m'en rappelle, vous ne connaîtriez pas un bon cordonnier, Elinor? Demanda la cliente.

-Si, j'en connais une. Pourquoi cela?

-J'ai besoin de faire réparer mes chaussures.

Elle lui tendit une boîte et Elinor l'ouvrit. Dedans siègait deux chaussures à talons qui étaient dans un était déplorable. Elinor referma la boîte.

-Je doute que celles-ci soient encore réparables. Ce qu'il vous faut, ce sont de nouvelles chaussures.

-Pensez-vous que le cordonnier que vous connaissez pourrait m'en faire?

-Absolument! C'est une des meilleurs, vous verrez!

-Très bien. Dans ce cas, donnez-lui ces vieilles paires pour qu'elle ait ma pointure. Je viendrai les chercher après-demain. Cela vous va?

-Mais bien sûr.

La dame reparti et Elinor donna la boîte à sa fille pour qu'elle l'emmène chez le cordonnier. Si il y avait bien une chose que Mérida aimait faire a part tirer à l'arc, c'était aller chez le cordonnier.

Elle courut à une vitesse folle pour arriver devant un autre magasin où il est inscrit:"Les chaussures d'Elsa". Elle poussa la porte et un bruit de clochette se fit entendre. La caissière de la boutique de chaussures releva la tête de ses papiers et sourit à la nouvelle venue.

-Bonjour Mérida! Fit-elle avec un radieux sourire.

-Bonjour Elsa.

-Comment vas-tu?

-La routine habituelle. Je viens juste te donner ça. Une des amies de ma mère voudrait que tu lui en fasse de nouvelles.

Elle posa la boîte sur le comptoir et la blonde l'ouvrit. Elle découvrit des talons en très mauvais état.

-C'est vrai qu'il n'y a plus d'espoir pour ces deux-là.

Elsa était cordonnière, et aussi la meilleure amie de Mérida. Elle aimait beaucoup son travail et ne souhaitait rien faire d'autre que créer des chaussures. La rousse reparti après un merci et quand elle se retrouva dehors, elle vit un des messagers du roi.

-Oyé! Oyé! Brave gens!

Tout ceux qui passaient s'arrêtèrent. Elsa sorti aussi de sa boutique pour écouter la dernière proclamation du roi. Le messager reprit après que tous les regards soient braqués sur lui.

-Le roi organise un grand bal en l'honneur de son anniversaire, ce soir. Et pour financer cela, les impôts augmenteront de 10 pièces de plus.

Toute l'assemblée se plaignit. Certains le huaient, et d'autres lui lançait des fruits et légumes. Le messager s'en alla en courant pour ne pas mourir sous une pluie de nourriture. Mérida secoua la tête.

-Encore une réception. Et le peuple n'est même pas invité!

-Ce roi va ruiner tout Nottingham si ça continue. Ajoute Elsa.

-Et le prince dans tout ça?! Que fait-il?!

Le prince, Jacob II, était sous la garde du roi Jean. Et comme son père, le peuple l'aimait. Mais quand le roi Jean a prit le trône, il fut enfermer chez lui et n'eut plus le droit de sortir pour rendre visite à son peuple.

Elsa soupira et Mérida la regarda avec tristesse.

-Si seulement je pouvais faire quelque chose contre cette injustice. Dit-elle, tristement.

-Même si tu pouvais y faire quelque chose, les gardes, le shérif, et le roi t'en empêcheront.

-Mais ce n'est pas juste, Elsa! Le peuple souffre! Ce matin à peine, j'ai vie une pauvre enfant faire la manche avec un nourrisson!

-Je te comprends. Mais les femmes n'ont pas le droit de parler dans ce genre de situation. Seul les hommes peuvent débattre là dessus.

-Un jour, tour cela va changer. Je le jure.

Elsa lui sourit une dernière fois avant de retourner travailler. La vie était déjà dure, le roi demandait plus d'impôts, et les habitants mourraient de faim. Mérida détestait ce qui se passait. Elle retourna à la boutique de sa mère, le cœur en colère.

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Salut!

Voici ma toute nouvelle histoire. Un petit twist de Robin des bois et aussi de Cendrillon. J'espère que ça vous plaît!

Byyyye!😸

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