Le lendemain, Mérida décida de ne pas aller travailler pour s'occuper d'Harold. Ce dernier dormait encore, lacéré par la fatigue. La rousse était dans la salle à manger quand elle entendit des pas métalliques s'approcher. Elle tourna instantanément sa tête vers la porte. Harold entra, boitillant encore un peu.
-Tu vas mieux? Demanda-t-elle.
-Oui, ça peut aller. Et toi?
-Plutôt bien.
Harold prit place près d'elle et se servit une tasse de café. Le silence était redevenu roi.
-J'ai fait un rêve étrange hier. Lança-t-il pour briser le silence.
-Ah oui? Répondit-elle, ne levant pas ses yeux de sa tasse. Et de quoi as-tu rêvé?
-Non, de rien. Juste quelque chose de stupide.
-Et quelle est cette chose stupide?
-Rien d'important.
-Et quel était ce rien d'important?
-J'ai l'impression que tu veux savoir.
-Ce n'est pas une impression, je veux savoir.
Harold lâcha un rire. Mérida était bien la personne la plus entêtée qu'il ait jamais rencontré.
-J'ai rêvé que tu me disais que tu m'aimes. Et que tu m'as embrassé.
Mérida resta immobile sur sa chaise, tentant de ne pas faire le moindre mouvement brusque. Alors il était à moitié éveillé quand elle le lui a avoué? Ce n'était vraiment pas juste selon la rousse. Il aurait mieux valu qu'il soit totalement endormi ou totalement réveillé. Ses pensées se coupèrent par un rire de la part de son mari. Elle osa lever la tête et voir celle d'Harold baissé, le regard sur le bois de la table.
-C'est ridicule, je sais. Tu dois sûrement me prendre pour un fou.
-Oui. C'est... Totalement ridicule.
Sentant la situation devenir gênante, Harold se leva dans l'intention d'aller travailler. Mérida ne fit aucune objection, même si elle voulait qu'il reste. Ses plaies n'avaient pas encore cicatrisées et il clopinait encore. Si seulement il avait entendu sa confession la veille. Il serait resté.
***
Quelques jours plus tard, une lettre arriva au palais de Nottingham. Ce jour-là fut comme tous les jours depuis le départ du vrai roi à la guerre. Le peuple mourrait de faim et le roi Jean ne faisait que ce que bon lui semblait. Mais quand la lettre venant du souverain de Shyperia arriva sur le bureau du roi, tout avait soudainement changé.
Les commérages circulaient mieux que jamais. La peur germait peu à peu au sein du peuple. Et surtout des hommes. Quand au roi Jean, il tournait en rond dans son bureau tel un lion en cage. Persifleur lisait lentement la lettre, sous la demande du monarque. Quand le conseiller releva la tête, le roi arrêta ses allers-retours.
-C'est bien une déclaration de guerre, votre éminence.
Le roi ne répondit rien. C'est à cet instant que la lumière se fit dans son esprit. Il n'aurait pas dû profiter de l'absence de son frère aîné pour assouvir ses désirs. Si il avait écouté le peuple et répondu à leurs attentes, jamais ce Robin des bois n'aurait fait son apparition. Jamais il n'aurait eut tant de problèmes. Shyperia n'aurait pas déclaré la guerre à Nottingham. Peut-être valait-il mieux s'excuser devant le roi de Shyperia. Voyant que le roi réfléchissait beaucoup trop longtemps, Persifleur prit la parole.
-Shyperia a aussi marqué que si vous refusiez de prendre part à cette guerre, ils envahiraient Nottingham.
-Je sais, Persifleur. N'y a-t-il pas d'autres solutions à part une guerre?
-Je crains que non, votre grandeur.
-Mais nous sommes en manque d'hommes. Nos plus vaillants soldats sont partis pour la guerre contre Tasalman. Et celle-ci n'est pas encore achevée.
-Votre altesse, nombreux sont les royaumes qui ont affrontés deux ennemis à la fois. Et puis, Nottingham a de puissants paysans. Nous pouvons parfaitement gérer cela.
-Vous en êtes sûr?
-Oui, altesse.
-Dans ce cas, j'accepte sa déclaration de guerre. Si il cherche le grand royaume de Nottingham, il le trouvera. Mais je ne vais pas participer à cela. Ce serait me rabaisser au rang du roi de Shyperia. Mon représentant sera le capitaine de la garde.
Persifleur souriait. Il était satisfait de ce qu'il venait d'accomplir. Bientôt, Nottingham s'étendrait. Le conseiller avait fait des recherches sur leur royaume ennemi. Celui de Shyperia était assez faible selon ce qu'il avait trouvé. Ce serait un jeu d'enfant pour les soldats de Nottingham de conquérir ce royaume.
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Salutations, bien-aimés lecteurs!
C'est un chapitre extrêmement court, je l'admet. Mais je n'ai rien trouvé à mettre à l'intérieur. La suite de l'histoire est prévue pour le chapitre suivant. Donc, ne m'en voulez pas.
Quoiqu'il en soit, j'espère que vous aimez toujours Robin des bois et que la suite vous plaira!
Ciao ciao!😸
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Robin des bois
Fiksi PenggemarDe jour, couturière, de nuit, justicière. Elle est prête à faire n'importe quoi pour son village. Inspirée d'un conte pour enfants, Mérida est bien décidée à changer les choses. Elle prend donc le pseudonyme de ce héro de conte qui vole aux riches p...