Chapitre 24

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La lendemain, c'était Noël. Mérida s'habilla d'une belle robe que lui avait confectionné sa mère (comme la robe d'Anna dans Noël givré avec Olaf). Elle descendit dans la cuisine et prit le petit-déjeuner avec son mari et ses beaux-parents. Et contrairement à Stoïck, Valka était plus chaleureuse. Elle aimait son fils pour ce qu'il était vraiment. Mais même en la présence de sa génitrice, Harold se sentait mal à l'aise. Surtout quand son père eut la merveilleuse idée de faire une sortie père-fils et laisser les dames à leurs occupations. Ils marchaient tranquillement dans les rues enneigées, Stoïck, essayant de faire la conversation, et Harold, évitant tout contact avec lui.

-C'est quand même impressionnant qu'une fille ait fini par se marier avec toi. Mais ce ne serait pas étonnant non plus que ta femme soit aussi simplette que toi.

-Papa, est-ce qu'à un moment de ta vie, tu as déjà pensé à faire autre chose que me rabaisser devant tout le monde?

-Je dis juste la vérité.

-Et même si c'était vrai, tu n'aurais pas pu m'encourager dans ce que je savais faire?

-Harold, tu ne savais rien faire. Mais tu as raison. J'ai peut-être été un peu dure avec toi. J'aurai dû avoir plus de patience. C'est vrai que personne ne grandit de la même manière.

Stoïck soupira.

-Je m'excuse mon fils. Il est vrai que je n'ai pas été souvent fier de toi, mais tu es la chair de ma chair.

Harold s'arrêta de marcher. Il regarda son père dans les yeux avec une froideur jamais connue.

-Et c'est après plusieurs années que tu viens me dire cela? Je n'ai plus 15 ans papa. Ça ne va pas être facile de te pardonner.

-Je le sais. Mais au moins, je me serais excuser. Je te promets qu'à l'avenir, je serai un meilleur père.

***

Du côté des femmes, elles étaient au marché pour le repas de Noël. Valka était quelqu'un de très gentille. Elle avait apprise beaucoup de choses à Mérida. Les deux femmes avaient déjà noué un lien.

-Je suis heureuse que mon fils ait enfin trouvé le bonheur.

-À propos de lui, comment se fait-il que son père le traite ainsi?

-Stoïck n'avait pas l'intention de le blesser, mais de l'endurcir. Il pensait qu'en lui disant toutes ces méchancetés, Harold deviendrait plus fort. Mais ça a juste eut pour effet de nourrir une haine profonde pour son père, dans son cœur.

-Et vous étiez d'accord avec une telle chose?

-Bien sûr que non. Mais Stoïck est vraiment entêté.

Mérida lâcha un rire. Voilà autre chose qui faisait ressembler Harold à son père. Elle se rappela de sa détermination à l'empêcher de continuer à être Robin. Voyant que le sujet de conversation était un peu déprimant, Valka sourit et changea de sujet.

-Que faites-vous dans la vie?

-Je suis couturière. Je travaille avec ma mère. Et vous? Vous avez une fille?

-Non. Je n'ai eu qu'un seul enfant. Vous avez des passe-temps?

-Oui. Je fais souvent du cheval et du tir à l'arc.

-Oh. Vous êtes une guerrière à ce que je vois. Savez-vous manier une arme, autre que l'arc?

-Oui madame. J'ai tout appris de mon père.

-Votre père semble être un homme bien.

-Il l'est.

***

Robin des boisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant