Chapitre 55

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-Excusez-moi, mon brave. Dit le shérif en interpellant un homme dans la rue.

Ce dernier tourna son regard vers Harold et ouvrit grand les yeux.

-Shérif? Vous êtes toujours vivant?

-Oui, je le suis.

-Tout le monde pensais que vous étiez mort.

-Eh bien non. Mais dites-moi, que se passe-t-il? Pourquoi il n'y a personne au village? Et d'où vient cette fumée?

Le villageois secoua légèrement la tête, et Harold craignit le pire.

-Ah je suis désolé shérif, mais le roi a accusé votre épouse de traîtresse. Il a découvert qu'elle etait ce fameux voleur. Et il vient d'allumer le deux su bûcher pour la brûler, elle et sa complice.

Le cœur d'Harold battit plus vite en entendant la nouvelle. Ce n'était pas possible. Le roi Jean ne pouvait pas faire cela. Craignant pour la vie de sa femme, le shérif remonta sur son cheval et galopa jusqu'à la place du village.

Quand il arriva, il vit le feu augmenter de plus en plus. Il sauta de sa monture et poussa les gens sans s'excuser. Il eut un dernier espoir quand il n'entendit pas Mérida crier à cause du feu. Il arriva finalement devant la scène et certaines personnes s'exclamèrent en le voyant.

-Arrêtez!

Toutes les têtes étaient tournées vers lui. Le cœur de Mérida loupa un battement en le voyant. Il était là. Il était vivant. Mais comment?

-Harold? Murmura-t-elle alors que les flammés n'étaient plus qu'à quelques centimètres d'elle.

-Je vous ordonne d'éteindre immédiatement ce feu! Gronda-t-il.

-Ça marche! Cria une voix dans l'assemblée.

Rapidement, un groupe de personnes jeta de l'eau sur le bûcher. Jack était à la tête de ses personnes. C'était lui qui avait crié. Quand Elsa tourna la tête pour le regarder, elle le vit se démener pour prendre des seaux d'eau que lui tendait d'autres personnes. Elle pouvait voir Eugène arroser le bois enflammé, ainsi que Varian qui passait les seaux. Et malgré sa condition de femme enceinte, Raiponce était de la partie. Voir ses amis tenter de l'aider lui faisait chaud au cœur.

Contrairement à Elsa, le roi se leva brusquement de sa chaise pour hurler que ceux qui faisaient les traîtresses.

-Arrêtez! Ne les aidez pas! Avez-vous oublié qui elles étaient?!

-Non, nous savons parfaitement qui sont-elles! Cria Jack. Ce sont des personnes qui ne voulaient que le bien de Nottingham! Contrairement à vous!

-Comment oses-tu? Je suis ton roi! Tu dois m'obéir!

-Non! J'ai passé mon temps à vous obéir! Maintenant, je lutte contre cette injustice! Ces femmes ne méritent pas d'êtres châtiées!

Voyant que les efforts du peu de personnes qui aidait Jack ne suffisait pas, Harold s'y mit aussi. Les gardes n'étaient même pas capable de bouger, trop choqués par la venue du shérif.

Elinor souleva sa robe et rejoignit son gendre. Elle prit aussi un seau pour arroser le bûcher. Fergus la suivit. Anna en fit de même ainsi que tous ceux qui connaissaient Elsa et Mérida. Ceux qui savaient qu'elles étaient se bonnes personnes s'activèrent, ce qui ne fit pas plaisir au roi.

-Mais qu'est-ce que vous attendez?! Arrêtez-les, bandes de bon à rien!

Les soldats bougèrent, mais certains villageois bloquèrent leurs chemin, tous armés de fourches et de marteaux. En voyant tous les villageois la défendre, Mérida versa une larme. La jeune femme était devenue un modèle pour tous. Elle avait montré aux gens qu'il fallait agir quand une injustice se passait sous leurs yeux.

Robin des boisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant