One Piece : La Huitième Grand Corsaire

Chapitre 18

Lorsque je reviens à moi je faiblis et commence à chanceler. Garp s'en rend compte et vient vers moi.

« -Hé Gdamynee ça va pas ? Ta blessure doit être plus grave que tu ne le crois. Regarde-moi tout le sang que tu as perdu ! Je vais demander à un soldat de t'amener vers l'arrière.

-Non ne t'en fais pas ce n'est rien. »

Je regarde le pirate de feu courir au loin. Que devrais-je faire ? Le sauver ? Je ne vois pas pourquoi je devrais le faire. Garp a choisi le côté de la Marine et maintenant il est préoccupé par le carnage de Barbe Blanche. En plus je suis une Grand Corsaire et je ne le connais pas... Je suis tirée de mes réflexions par Sengoku.

« -Qu'est-ce-qui t'arrive ? On dirait que tu as vu un fantôme.

-C'est à peu près ça.

-Quoi ? »

Je secoue la tête.

« -Laisse tomber. »

Je reporte mon attention sur le second commandant. Adieu, Ace au Poing Ardent. D'ailleurs le voilà entrain d'affronter Akainu et perdre face à lui. Après tout la lave est plus forte que le feu. Après l'amiral se précipite vers le Chapeau de Paille, Ace va pour l'intercepter et comme dans ma vision... Il se fait transpercer par le poing de lave de celui-ci. Le temps se fige sur le moment. Plus personne ne semble respirer. Même Barbe Blanche a arrêté de tout détruire. Lorsque l'amiral retire son poing, un énorme trou ensanglanté remplace le drapeau de Barbe Blanche. Ce spectacle est dur à supporter mais j'ai déjà vu pire. Les pirates en colère se mettent à attaquer l'homme magma, mais c'est inutile, c'est un utilisateur de fruit du démon de type logia après tout. Jimbe s'oppose à lui pour éviter qu'il ne remette ça avec Luffy. Je me demande comment ça va finir. Une explosion de colère me fait tourner la tête vers Garp. Il commence à s'avancer, lentement mais sûrement, vers l'amiral cramoisi. Les émotions émanant de lui sont comme une tempête ou se mêle la colère, la haine et la tristesse. N'était-il pas prêt à la mort de son petit-fils ? Sengoku, qui comprend ses attentions, le plaque au sol.

« -Mais enfin ! Qu'est-ce qui te prend ? Tu as perdu la tête ?

-Oui, c'est ça Sengoku, tu as intérêt à bien me retenir t'entends ! Parce que sinon... Je te promets, que je vais buter cette ordure de Sakazuki !

-Tu es devenu fou ! »

Je fronce les sourcils en m'avançant vers eux et m'arrête à leur hauteur.

« -Garp n'étais-tu pas résigné à sa mort ? »

Il me regarde avec colère et se débat de la prise de l'Amiral en Chef.

« -Franchement ! Tu t'es entendu ? Quel grand-père pourrait laisser mourir ses petits-enfants sous ses yeux ?

-Pourquoi ne l'as-tu pas libéré alors ?

-Parce que j'avais des obligations ! Mais maintenant ça n'a plus d'importance ! Je vais tuer cet enfoiré ! »

Je sens le froid s'insinuer dans mon corps et me geler les entrailles. Il voulait le sauver... En définitive il a choisi sa famille. Comment es-je fait pour ne pas le voir ? J'ai échoué. Je baisse la tête.

« -Pardonne-moi Garp. »

Il arrête de s'agiter et me regarde sans comprendre. Je reprends la parole.

« -J'aurais pu faire quelque chose. Mais je n'avais pas compris... Que tu voulais le sauver...

-Qu'est-ce que tu racontes ?