Chapitre 10

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Quelques secondes après l'émergence du Moby Dick, trois autres bateaux sortent des eaux. Ils ressemblent au bateau principal sauf que la baleine taillée dessus est de couleur noire. Ils se placent derrière la baleine blanche pour former une croix, les marins sont paniqués, personne ne s'attendait à cela. Il y a un bon stratège dans l'équipage de l'empereur finalement. Je regarde attentivement les personnes présentes sur le Moby Dick et y reconnais tous les Capitaines de division. Le vieil homme ne plaisante pas lui non plus. Oui, la guerre ne peut-être évitée. Tout à coup un bruit métallique ténu de quelque chose que l'on tape au sol se fait entendre sur le bateau. Au bout de quelques instants Barbe Blanche en personne se trouve sur la proue de son navire et nous fait face, droit et fier. Le bruit que j'entendais était en fait son arme qu'il faisait cogner contre le sol. Cet homme est puissant, infiniment plus que Garp. Si je dois me battre en un contre un face à lui je ne suis pas sure d'en sortir vivante. Sa seule présence me fait me crisper légèrement. Il prend la parole.

« -Gurararara ! Tiens tiens Sengoku ça fait un baille !

-En effet Barbe Blanche.

-Il vaut mieux qu'il ne lui arrive rien. Il s'agit de mon fils tu le sais. Gurarara ! »

Un silence assourdissant suit cet échange, seul le bruit des vagues est perceptible. Les soldats impressionnés n'osent pas faire le moindre bruit. Barbe Blanche reprend la parole.

« -Surtout ne t'en fais pas Ace, je suis là.

-PÈÈÈRE !!! »

Le cri désespéré du prisonnier parvient à mes oreilles. Je le regarde, il a l'air à la fois choqué et bouleversé. Si la chance est de son côté, il sortira vivant de cet enfer. Je suis tirée de mes pensées par un bruit d'armes que l'on enfonce dans le sol. Barbe Blanche vient de planter son Bisento dans la proue de son navire avant de prendre une étrange position. Il plie les jambes et croise parallèlement ses bras dont les poings sont serrés contre son torse. Après quelques instants il les décroise et semble frapper l'air qui commence à se fissurer. Les fissures s'allongent et la mer commence à bouger bizarrement. Très vite le phénomène s'amplifie jusqu'à déformer les parties en croissant de la baie et l'eau qui prend la forme de deux collines partant dans des sens opposés, loin de l'île. Quel pouvoir impressionnant, des soldats prennent peur et fuient dans un premier temps avant de se calmer vu que les vagues s'éloignent. Et c'est moi qui fais tourner la Marine en ridicule... Je secoue la tête. Lorsque ces vagues vont revenir ce sera terrible, il ne faut pas que je perde de temps. Je range le mug de Kizaru dans la poche ventrale de mon sweat, retire mes chaussures pour me retrouver pieds nus et pose mon arme à côté de moi avant de plaquer mes mains à plat sur le sol. Il faut que je me concentre et accumule mon énergie si je veux avoir une chance d'arrêter le tsunami qui ne va pas tarder. L'empereur et le condamné à mort s'échangent des « non c'est ma faute et pas la tienne » auquel je ne prête pas attention. Le flamant rose m'adresse la parole.

« -Que fais-tu ?

-Je me concentre.

-Kishishi ! Drôle de manière de se concentrer !

-Chacun sa technique, Monsieur Gecko.

-Kishishi ! C'est bien la première fois qu'on m'appelle monsieur ! »

Nous sommes interrompus par des clameurs venant des bateaux pirates. J'ai loupé un truc je crois. Moria reprend la parole.

« -Kishishishishi ! Il y a nous, d'un côté, les huit Grands Corsaires et les amiraux de la Marire, qui représente avec ses cent mille hommes d'élite la plus importante force de combat du quartier général. Et de l'autre côté il y a la flotte de Barbe Blanche, qui compte, avec ses pirates alliés, un peu plus de quarante navires. Barbe Blanche ! Comment vas-tu faire face à notre suprématie ? » Doflamingo se lèche les lèvres.

One Piece : La Huitième Grand CorsaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant