One Piece : La Huitième Grand Corsaire

Chapitre 24

Le soleil qui arrive dans mes yeux me tire de l'une des pires nuit que je n'ai jamais passé. Je me demande où je suis pendant un instant et après avoir inspecté la pièce je me rappelle que je suis dans le lit de Garp. Comment j'ai atterri ici déjà ? Ah oui, je me souviens. Garp a ronflé... Absolument... Toute ! La nuit. À une heure du matin il y a même eu un pique d'intensité qui m'a fait craquer. Je me suis levée et ai essayé de le réveiller en lui lançant des objets dans la figure mais il en a rien eu à faire. Alors je suis allée le secouer mais il m'a pris dans ses bras comme une peluche et a commencé à me faire des câlins en disant « Ma petite fille c'est la plus belle de toute. » ou encore « Elle ferait une bonne amiral. » voir même « Elle serait belle en robe à fleurs. ».

J'ai cherché à me dégager par tous les moyens mais rien à faire, impossible de desserrer son emprise ! Au final j'ai fini par m'endormir dans ses bras. Que c'est embarrassant... Je fais une nouvelle inspection des lieux depuis le lit pour confirmer le fait que Garp n'est pas là et me lève. Il doit être aux alentours de dix heures. Après une bonne douche je trouve sur le bureau un message et des biscuits secs laissés par le vieux. « Salut Gdamynee ! Tu es si mignonne quand tu dors que je n'ai pas osé te réveiller ! Je vais parler à Sengoku. Passe une bonne journée ! Ton papy qui t'aime. » Je grimace. Il ne m'a quand même pas regardé dormir ? C'est gênant. Je m'assieds sur une chaise et commence à manger. Je fais quoi aujourd'hui ? Avec un peu de chance Sengoku acceptera de me voir, mais s'il n'a pas le temps de me recevoir ? Après avoir poussé un soupir mon regard dévie pour se poser sur la lettre. Pourquoi ne pas aller voir Kobby ce matin ? Ça m'occupera au moins jusqu'à midi. Je finis de manger et vais à l'hôpital où je retrouve Hermep, encore assis près de Kobby.

« -Bonjour Hermep. »

Il se redresse précipitamment.

« -Mademoiselle ! Bonjour ! Comment allez-vous ?

-Bien et toi ? Tu as pu te reposer hier ?

-Oui !... Heu... Merci à vous et au vice-amiral Garp d'avoir pris la relève ! Mais vous êtes sûre que vous allez bien ? Vous avez des cernes sous les yeux.

-Oui ne t'en fais pas. Alors comment va-t-il ? »

Il regarde son ami.

« -Toujours pareil. Je commence à croire qu'il va rester comme ça pour toujours.

-Ne perd pas espoir. Il est robuste, il va se réveiller. Il lui faut juste du temps.

-Si vous le dites... »

Il m'apporte une chaise et je m'y installe.

« -Sans vouloir vous offenser... Pourquoi êtes-vous encore ici ? Vous rejoignez la Marine ? »

Il ne va pas s'y mettre lui aussi ! Je me tiens l'arête du nez en fermant fort les yeux.

« -Non ! »

J'entends un bruit de chaise qui tombe. Oups, j'ai crié sur le pauvre mousse sans le voir et il en est tombé de peur. Je me lève et lui tends la main qu'il saisit.

« -Je suis sincèrement désolé Hermep, je ne voulais pas hausser le ton.

-Pas grave, c'est moi qui m'excuse d'avoir réagi comme ça ! »

Je le redresse et on retourne à notre place.

« -On vous l'a déjà demandé ?

-Quoi ?

-De rejoindre la Marine. »

Je respire profondément.

« -Rien qu'hier deux personnes m'en ont parlé.