One Piece : La Huitième Grand Corsaire

Chapitre 23

Me voilà encore en route pour le bureau de Sengoku. J'espère que cette fois je vais pouvoir le voir. Alors que je tourne dans un coin de couloir juste à côté de son bureau, je tombe littéralement sur Garp. Il a l'air d'être en forme. Des bandages entourent sa tête.

« -Ha Gdamynee c'est toi ? Désolé je ne t'avais pas vu ! Ni reconnu d'ailleurs ! Joli style vestimentaire ! Bwahaha ! »

Il tend la main pour m'aider à me relever. Je décide de ne pas répondre. Si seulement je n'avais pas perdu mes vêtements neufs ! Il poursuit.

« -Tu es déjà sortie de l'hôpital ? Je croyais que tu avais une blessure à la hanche.

-Comment tu sais ça ?

-Je suis allé te voir hier soir en même temps que Kobby, mais tu dormais à poing fermé ! J'ai demandé aux médecins de me faire un compte rendu de ton état.

-Comment va Kobby ?

-Hier il était inconscient, je vais voir s'il est réveillé. Tu m'accompagnes ?

-Non désolé, je dois aller voir Sengoku.

-Malheureusement je ne pense pas que ce soit possible, il croule sous la paperasse.

-Il a dit qu'il m'accorderait un moment après la guerre.

-Ça a l'air sérieux dis-moi ! »

Je baisse la tête.

« -Tu veux en parler ? Tu peux tout dire à ton grand-père ! »

Encore des mots liés aux relations familiales. Pourquoi ? Je retiens ma question pour dire.

« -C'est gentil Garp, mais c'est entre lui et moi. Tu peux faire quelque chose pour moi ?

-Oui assurément ! Que veux-tu que je fasse ?

-Que tu demandes à Sengoku de me recevoir le plus vite possible s'il-te plaît.

-Je vais lui demander mais je ne sais pas s'il pourra. Je t'assure qu'il ne s'en sort pas. En plus il s'est fait sermonner par le Gorosei parce qu'il a laissé la dépouille de Barbe Blanche et Ace à Shanks.

-Ils devraient déjà s'estimer heureux que la Marine ait gagné la guerre.

-Crois-moi tu n'es pas la seule à le penser. Ils sont aussi furieux parce que la vérité sur toi ai été dévoilée.

-De quoi ? Ah le fait que je ne sois pas une pirate ?

-Oui.

-Ça va ! Les seules qui savent sont les pirates de Barbe Blanche, leurs alliés, les Corsaires et la Marine vu que les caméras étaient éteintes à ce moment-là.

-Peut-être bien, mais c'est apparemment trop pour le Gorosei.

-Ils sont chiants ceux-là ! »

Il me frappe le crâne.

« -Chut ! Moins fort tu veux ! Il ne m'enquerrai plus que l'on t'arrête pour diffamation !

-On n'a plus rien le droit de dire. La Marine est une dictature ! »

Je me reprends un coup.

« -Mais tu vas arrêter de me frapper oui ?

-Non ! Il faut que tu apprennes à tenir ta langue !

-Ce n'est pas par la violence que tu réussiras à me faire taire !

-Tu vas voir si j'y arrive pas ! »

On commence à se coller des marrons jusqu'à ce que des soldats arrivent pour nous séparer. Nous sommes tous deux fermement tenus par quatre marins. Garp me demande comme si de rien n'était.