Jeux Dangereux TERMINÉE

Chapitre 58

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*Point de vue Bakugo*

Il me faut quelques secondes de réflexion pour bien assimiler ce qu'elle vient de me dire.

- Prends tes clefs et dépose moi chez Reksai. Dis-je en mordant fermement ma lèvre inférieure pour essayer de canaliser cette rage naissante. MAGNE-TOI !

La blonde me regarde avec effroi puis finit par obéir. Une fois ses clefs en main, je saisis son avant-bras puis la pousse à l'extérieur de la maison pour qu'elle soit plus rapide. Je m'installe rapidement du côté passager pendant qu'elle s'assied au volant. Ses mains tremblent, elle n'arrive pas à mettre le contact comme il faut.

- J'te préviens. Dis-je en frappant sur le tableau de bord. S'il lui arrive quelque chose, je vous explose la gueule. Le regard assassin que je lui lance la tétanise. J'me suis bien fait comprendre là ?

Elle acquiesce en essuyant ses larmes puis démarre enfin. Tendu, je tourne le visage vers la vitre passagère pour ne pas voir la gueule de Laky. Je suis clairement à deux doigts de l'exploser.

- T'es quand même une belle petite merde. Fis-je les mâchoires serrées. Putain. J'ai un sale goût d'amertume en bouche, j'ai du mal à trouver les mots justes. Je n'aurais jamais cru ça possible de ta part.
- E-Ex-excus...
- Ferme ta gueule et MAGNE-TOI.

Le reste du trajet se passe silencieusement, le seul bruit qui se fait entendre, c'est celui de la pluie qui tombe à torrents.

Quelques minutes s'écoulent et nous voici arrivés à destination. Laky se gare devant la maison de Reksai, je m'aperçois que les volets sont fermés. Je sors de la voiture et cours vers la porte d'entrée qui est visiblement verrouillée. FAIT CHIER ! Je tambourine alors comme un malade, mais aucune réponse ne se fait parvenir.

- REKSAI !

L'énervement et l'angoisse ne font pas bon ménage, je suis à deux doigts d'imploser. Je dépose alors ma main gauche sur la serrure puis provoque une petite explosion pour déverrouiller la porte.

Quelque part, c'est un délit, mais je n'ai pas le choix, je dois savoir comment elle va.

J'entre dans la maison en prenant soin de ne faire aucun bruit pour écouter les éventuels dangers. Le silence règne dans cette demeure, je sais que ce n'est pas normal. Je viens de "défoncer" la porte, le boucan que mon action a fait aurait dû alerter Reksai.

Je parcours les pièces du rez-de-chaussée en allumant les lumières sur mon passage pour mieux me repérer. Tout semble impeccable, aucun signe d'effraction, rien.

Je prends rapidement la décision d'aller à l'étage. À pas de loup, je monte les escaliers pour me poster devant la porte de la brune. J'essaie d'écouter comme je peux, mais encore une fois, il n'y a aucun bruit.

Je cliche sur la poignée et tente de regarder à l'intérieur de la pièce. Je passe à peine la tête qu'un violent coup dans la mâchoire me fait reculer de deux pas.

- Merde, merde, merde... J'suis désolée Bakugo je... Oh quelle conne !

.

*Point de vue Caitlyn*

Je me rue sur le blond qui est visiblement en train de saigner. Il ricane et passe lentement sa main sur son menton pour remonter sur sa lèvre fendue.