Jeux Dangereux TERMINÉE

Chapitre 13

Les filles se retournent vers moi comme pour attendre ma réponse. J'acquiesce simplement d'un signe de tête pour leur faire comprendre qu'elles peuvent y aller. 

Momo me lance un sourire rempli de sous-entendus avant de partir avec Kyoka, me laissant ainsi seule avec Bakugo. 

Le blond lève les yeux au ciel avant de se redresser d'un air blasé. 

- Tu manges avec qui ? Demande-t-il sans me regarder. Tes potes vont manger avec Kirishima et sa meuf. 

« Sa meuf » Bordel, ça fait mal ça d'entendre ça. 

- Et elles ne le savent pas ? Demandais-je soudainement. 
- Mina les attend devant le self avec Kirishima et Denki, à ton aise d'aller vérifier. Soupire-t-il. Si ça te plaît d'être prise pour une conne. 

Mon cœur s'accélère, il est en train de m'énerver. J'ai beaucoup de mal à gérer mes émotions, c'est un gros défaut. 

- Manger seul n'a jamais tué personne. Fis-je en levant les yeux au ciel. 

Je m'avance alors pour sortir du couloir, ignorant ainsi le blond. Il ne croyait tout de même pas que j'allais manger avec lui ? Et pourquoi le colérique me demande une chose pareille ? 

Je l'entends jurer derrière moi tout en me suivant rapidement ce qui m'irrite profondément. 

Je retire alors furtivement l'un de mes gants avant de m'arrêter sans prévenir. Une fois de plus, le blond manque de me rentrer dedans. 

- Putain ! Grogne-t-il en regardant ma main. Ne t'avise surtout pas de me toucher sinon je t'encastre dans le mur !

J'étouffe un ricanement nerveux avant de le regarder fixement. J'ai une grande envie de déposer mes doigts sur lui, rien que pour lui faire fermer sa grande gueule. 

Je lève alors la main pour lui toucher la joue, mais comme je m'y attendais, Bakugo a de sacrés réflexes. Il attrape rapidement la manche de ma veste avant de retourner mon bras dans mon dos. Dans cette position, je ne peux absolument me débattre, si j'ai le malheur de bouger ne serait-ce que d'un centimètre, mon bras va souffrir, ce débile le sert trop. 

- Lâche-moi ! Je m'énerve de plus en plus. JE TE PRÉVIENS, JE VAIS CRIER. 

Je l'entends ricaner doucement, j'ai l'impression que cette situation l'amuse. 

- B... Il exerce une grande pression sur mon bras, le resserrant encore plus contre mon dos. Je ne vais pas te supplier... Rigolé-je soudainement. Pète-moi le bras s'il faut. 

Il relâche soudainement l'emprise qu'il avait sur moi avant de me retourner brutalement, plaquant ainsi mon dos contre le mur. 

- Espèce de débile ! Grogne-t-il la mâchoire serrée. J'ai le dessus sur toi alors ne joue pas les dires avec moi. 
- Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? 

Son regard se plisse malicieusement, il avance alors rapidement vers moi, plaçant ainsi son visage à quelques centimètres à peine du mien. Je pressens son souffle s'écraser sur mon cou, ce qui me fait immédiatement frissonner. Cette situation m'intimide beaucoup, je dois bien l'avouer. C'est la première fois que je me retrouve aussi près de ce type.