Jeux Dangereux TERMINÉE

Chapitre 59

🔞

*Point de vue Caitlyn*

Il ne répond pas, mais les traits de son visage sont tendus, je dois l'agacer. Cette situation m'amuse autant qu'elle me gêne alors je continue de façon plus douce :

- J'apprécie l'attention, merci beaucoup.

Il expire bruyamment puis baisse le regard pour contempler ses vêtements imbibés d'eau. Pour une personne trempée du pied à la tête, je trouve qu'il reste particulièrement assez calme.

- Je vais rentrer. Dit-il dans un souffle à peine audible.

Je pourrais le laisser rentrer chez lui comme si de rien était, mais j'en suis tout bonnement incapable. Ça fait quelques jours que je ressens l'envie de l'avoir à mes côtés je ne vais pas le laisser partir sans essayer de le retenir.

- T'es trempé, tu ne vas pas y aller comme ça.
- De toute manière, il pleut, ça ne va rien changer.
- Ouais, mais ma porte est grande ouverte. Je suis prête à trouver n'importe quelle excuse pour qu'il reste et il doit s'en rendre compte. Tu l'as broyée, je ne vais pas rester comme ça. Dis-je en essayant de paraître autoritaire.
- Je vais attendre que le serrurier la répare, détends-toi.

Il arque un sourcil, un fin sourire en coin étire doucement ses lèvres. L'air taquin qu'il a soudainement sur le visage me laisse deviner qu'il a compris ce que j'avais en tête.

- T'as quelque chose à me dire Reksai ?
- Bah, non.

Merde, pourquoi j'ai répondu ça ? C'est dingue les conneries qu'on peut sortir à cause du stress.

- Il arrive quand le serrurier ?
- J'en sais rien. La mise blasée qu'il affiche me met rapidement mal à l'aise. J'reste là, tu peux te changer.

L'envie que j'avais de rester avec vient soudainement de s'envoler. Je serre les mâchoires et passe mon chemin pour monter à l'étage sous le regard presque glacial de Bakugo.

Mes vêtements gouttent sur le parquet, ma mère va me tuer ! Je me dépêche de courir dans la salle d'eau pour mettre mes habits dans la machine à laver.

Totalement nue, je me faufile dans ma chambre pour prendre des vêtements propres avant de retourner dans la salle de bain comme si de rien était. De gros bruits se font entendre en bas, je songe immédiatement à Bakugo. J'espère qu'il n'est pas en train de piquer une crise sur les meubles ce débile ! 

Je jette alors un regard discret par la fenêtre de la salle d'eau et vois un camion d'entreprise de serrurier privé. Soulagée, je souris puis recule suffisamment pour entrer dans la cabine de douche. Je commence à faire couler l'eau,  le contact de cette douce chaleur sur ma peau gelée me procure une sensation des plus désagréables. Je laisse échapper un petit soupir nerveux et me place entièrement sous le jet d'eau.

Quelques minutes s'écoulent, mon corps s'est enfin habitué à cette douce chaleur. Je profite de chaque seconde passées dans la douche. Je savonne corps et cheveux en gardant la pression de l'eau au maximum jusqu'à ce que la voix de Bakugo m'interpelle. Avec le bruit et la mousse du shampoing dans les oreilles, je n'entends pas explicitement ce qu'il dit.

- Quoi ? Je fronce les sourcils et essaie de me concentrer pour écouter. Je n'ai pas entendu.

La porte de la cabine s'ouvre soudainement, Bakugo a retiré une partie de ses vêtements. Vêtu d'un simple caleçon, il passe sa tête dans la cabine en m'ignorant totalement.