Jeux Dangereux TERMINÉE

Chapitre 71

Désolée pour le retard, comme je l'ai dit sur Instagram, j'ai pris quelques semaines pour avoir des chapitres de côté. C'est désormais le retour des publications les mercredis et dimanches ! (entre 15h et 18h)

*Point de vue Bakugo*

Le sourire qu'il affichait disparaît doucement et un rictus agacé traverse son visage. Kirishima à beaucoup changé cette année, j'ai l'impression que l'histoire avec Reksai l'a réellement affecté. Je ne peux pas ignorer sa détresse émotionnelle, après tout, nous sommes amis.

Je dépose mes coudes sur la table pour le fixer avec plus d'intérêt. J'essaie d'analyser comme je peux les informations qui me sont offertes, mais je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense réellement. Est-ce qu'il aime encore Reksai ? Sérieusement, toutes ces conneries commencent sincèrement à me prendre la tête.

- Ouais, donc tu te mêles de sa vie ?

Kirishima écarquille les yeux, lui offrant ainsi un air faussement étonné. C'est ça ouais, fous toi de ma gueule mec.

- Tu parles de qui ?
- De Reksai.

Il s'affale sur sa chaise, son regard se perd sur les plateaux qui sont devant nous. J'attends quelques secondes et finis par le secouer verbalement :

- On a passé l'âge des gamineries, si tu as quelque chose à dire, parle.

Le regard toujours posé sur les plateaux, Kirishima garde le silence. Puisqu'il daigne m'ignorer, je n'ai pas le choix, je dois me faire remarquer. Un coup sec part sur la table, renversant au passage nos verres d'eau. Il ramasse la verrerie comme si de rien était et se lève.

- Viens, on retourne en cours.

J'hallucine ? C'est ça, je suis en train d'halluciner, je ne vois que ça ! Je laisse les plateaux en plan, me lève et attrape son bras. Vu la rage qui m'anime, je pourrais très clairement lui briser l'os, et même si j'en suis conscient, je ne lui fais aucun traitement de faveur. Il baisse le regard vers ma main et souffle :

- On ne va pas recommencer ?
- À toi d'en décider.

Il regarde rapidement autour de lui et dit :

- On nous regarde, arrête tes conneries.

Au point où j'en suis, les regards des autres bouffons ne m'intéressent pas. Ils peuvent penser et dire ce qu'ils veulent, je ne vis pas pour eux et ça, Kirishima le sait très bien.

- Qu'est-ce que tu veux ? J'ai accepté votre relation alors pourquoi tu m'emmerdes ?

Si je m'écoutais, je lui éclaterais la gueule. Même s'il a raison, il pue l'hypocrisie à vingt mettre et ça, c'est une chose que je ne supporte pas.

Kirishima se sert de son alter pour durcir son bras. Il a fait beaucoup d'efforts ces derniers mois afin de réguler correctement son alter. Je bouillonne de rage face à sa provocation et incapable de me contenir plus longtemps dis :

- Tu veux jouer à ça ? Ok, très bien !

Ma voix résonne dans la cantine. J'imagine bien que tous les regards sont braqués sur nous.

J'avance et pousse avec moi Kirishima. Nous sortons du bâtiment et traversons la cour pour nous enfoncer au bout de celle-ci. Une fois parfaitement isolé, j'avance et fixe amèrement mon ami.

- Si tu veux qu'on se foute sur la gueule, c'est maintenant. Dit-il calmement.

Ce débile à parfaitement raison. Nous nous sommes fait remarquer dans la cantine, les autres balances vont certainement tout raconter aux profs.