Chapitre 38

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*Point de vue Caitlyn*

Je me sens tout à coup flattée par ses dires. Même s'il ne sait pas s'exprimer en ayant un peu de tact, ses paroles me font plaisir.

- Ouais... Je prends une grande inspiration. Alors qu'est-ce que je suis pour toi ?

Mon cœur fait des bons énormes dans ma poitrine, j'ai vraiment peur de sa réponse. Ses yeux écarlate me scrutent comme s'il tentait de réfléchir.

- Ne te fais pas de films. Dit-il agacé. Ce n'est pas parce que je ne t'ai pas jeté après t'avoir baisée qu'il va se passer quelque chose entre nous.

Mon cœur vient de se briser. J'ai la gorge qui tremble, je suis à deux doigts de pleurer, je le sens. Je connais désormais le caractère de Bakugo, si je lui montre qu'il a le dessus sur moi alors ça sera foutu,  plus jamais il ne me respectera.

- Cool ta vie mec. Fis-je en me mordant les lèvres. Alors tu es venu pour me dire ça ? Sincèrement, tu n'avais rien de mieux à faire ?

Il sourit. Je ne m'attendais pas à ce genre de réaction. Je tente de garder mon sang-froid, mais il essaie de me déstabiliser en me fixant.

- Tu sais à qui tu parles ? Son regard s'assombrit.
- Oh, parce que tu es quelqu'un peut-être, c'est ça ? Mon cœur bat la chamade, je n'ai pas envie de lui tenir tête, mais je n'ai plus le choix maintenant. Redescends un peu.
- Tss aha... Ricane Bakugo. Et toi ? Tu penses que tu es quelqu'un Reksai ? T'es déscolarisée et t'as un alter à chier. Il ricane de plus belle en remettant ses mains sans les poches de son pantalon. Qu'est-ce que tu vas faire de ta vie maintenant ? Il marque une courte pause et au moment même ou j'essaie d'en placer une, il reprend : les meufs comme toi finissent derrière les grands héros, pour écarter les cuisses et fermer leurs gueules, c'est tout.

Un frisson de dégoût parcourt mes joues. Choquée, par ses paroles qui sonnent pourtant si vraies dans sa bouche, je n'ose même plus bouger. Vu que je ne réagis pas, Bakugo s'impatiente, il grogne de mécontentement puis il commence à avancer pour sortir de la chambre.

J'attrape son avant-bras pour ne pas qu'il ne sorte. Il me lance un grand regard énervé en me gueulant dessus. Malgré ses hurlements, je reste de marbre. Je relève le regard vers son visage pour le fixer amèrement puis je prends enfin la parole :

- Je ne veux plus jamais revoir ta sale gueule. Les mâchoires totalement serrées, je continue : maintenant, casse-toi. Je relâche vulgairement son bras.

Je vois ses lèvres bouger, mais je n'entends plus ce qu'il me dit. Il tourne des talons, d'un air complément énervé. Je le regarde partir sans piper mot.

Mes mains tremblent toutes seules, je ravale nerveusement ma salive pour tenter de garder mon calme. Je ne veux plus verser, ne serait-ce qu'une larme pour ce type. 

Je m'allonge sur mon lit en étoile. Mon regard est rivé sur le plafond, je n'arrive même plus à réfléchir. Quelques instants après, ma mère tapote à la porte, elle passe son visage puis elle entame la conversation :

- Je n'écoutais pas, mais j'ai entendu la fin de votre embrouille.
- Avec sa grande gueule, c'est normal.
- Tu aimes ce garçon ?

Je la maintiens du regard en essayant de réfléchir, mais je ne réponds pas.

- Je veux ton bonheur ma chérie.
- Je sais. Soufflé-je en m'asseyant sur le lit.
- Je ne peux pas m'initier dans ta vie, tu dois faire tes choix toute seule, mais si tu veux un conseil... Elle esquisse un léger sourire qui se veut rassurant. Pense à toi, fais ce qui te rend heureuse. Tu es jeune, s'il te plaît sois juste heureuse. 

Jeux Dangereux  TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant