Jeux Dangereux TERMINÉE

Chapitre 86

Hum, hum JOYEUX HUNGER GAMES ET PUISSE LE SORT VOUS ÊTRE FAVORABLE ! Aha, non je déconne ça va bien se passer !
N'hésitez pas à manifester votre présence ❤️

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* Point de vue Bakugo*

Après avoir obtenu les réponses que j'attendais, j'ai laissé Yseulys en plan et je suis remonté dans le dortoir. J'ai sauté le dîner et j'ai commencé à jouer seul sur mon pc. Quelques heures se sont écoulées et Kirishima a fini par se joindre à moi. Nous avons passé une bonne partie de la soirée ensemble à enchaîner les games sans prise de tête. Il était dans sa chambre et moi dans la mienne, l'ambiance était la même qu'il y a quelques semaines.

Bordel, maintenant que j'y repense, ça m'a fait un bien fou. Mon ami ne m'a pas parlé de meuf, il s'est contenté de jouer sans prise de tête comme il le faisait avant. L'espace d'une soirée, rien n'avait d'importance, je me suis simplement détendu et ensuite, je suis parti me coucher. Enfin, j'ai essayé.

Ça fait une bonne heure que je suis allongé dans mon lit. Les bras relevés et les mains derrière la tête, je fixe le vide. La lumière est éteinte, je n'y vois rien, pourtant, je garde les yeux ouverts. Même si je suis fatigué, Morphée ne semble pas vouloir m'ouvrir les bras. À mes yeux, il n'y a rien de plus frustrant que d'attendre le sommeil.

Mon téléphone vibre. Je soupire lourdement en regardant cette notification qui brise ce moment pourtant si calme.

Caitlyn Reksai : « Tu dors ? »
Moi : « Non, pourquoi ? »

Je vois qu'elle écrit et supprime maintes fois ses réponses. J'attends patiemment devant l'écran du téléphone, mais aucun message ne parvient à moi. Quatre bonnes minutes s'écoulent avant que je ne force les choses et envoie des points d'interrogation, ce qui l'a fait immédiatement réagir puisque je reçois  :

Caitlyn Reksai : « Je peux venir quelques minutes ? »

Sa question me vole un sourire incontrôlé et je reste quelques secondes à fixer l'écran du tel avant de lui donner une réponse positive.

J'allume la lampe de mon téléphone pour trouver l'interrupteur et ainsi éclairer la pièce avant la venue de Reksaï. Les minutes s'écoulent et la brune semble vouloir se faire désirer. Je m'assieds sur le lit, le visage relevé vers la porte, j'attends patiemment qu'elle daigne pointer le bout de son nez.

- J'entre hein ?

Murmure Reksaï. J'étouffe un ricanement amusé avant d'acquiescer d'un bref signe de la tête.

Pour ne pas faire de bruit, elle referme doucement la porte derrière elle. Elle est vêtue d'un jogging noir beaucoup trop grand pour elle et d'un pull de la même taille. Sa longue chevelure soignée remontée en queue-de-cheval me dit qu'elle ne comptait pas dormir de sitôt.

Après tout ce que je lui ai dit, elle doit être sacrément remontée contre moi.

Je tapote l'espace du lit libre à ma droite pour qu'elle me rejoigne. Sans un mot, la brune se pose à mes côtés comme je le lui avais suggéré. Mon regard glisse sur ses mains fermement appuyées sur ses genoux. Le stress la guette, ça se voit.

Ma gorge me tiraille, je dois trouver le courage de m'excuser. Je bafouille quelques mots et finis par dire :

- J'suis désolé pour ce que j'ai dit. Je n'en pensais rien.

Ses doigts s'entremêlent aux miens lorsqu'elle saisit ma main. Je lui lance un fin regard de côté pour essayer de comprendre ce qu'elle a dans la tête.