Chapitre 2

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Je m'affale littéralement sur mon canapé à présent propre. J'ai passé le reste de ma journée à nettoyer, à ranger, à faire en sorte que mon appartement soit plus appréciable.

J'observe mon salon. J'ai vraiment de la chance, en centre-ville, ce genre d'appartements sont presque impossibles à trouver. Mon salon est clair, lumineux et très grand. Il est également assez moderne. Je suis donc très heureuse de l'avoir trouvé. Dès que je l'ai aperçu, je me suis directement dit que ça allait être mon futur appartement.

Je passe frénétiquement ma main sur mon visage en me disant que, cette année, tout se passera bien, tout se passera pour le mieux.

Sans même regarder l'heure, je décide d'appeler ma mère. J'attends à peine le temps d'une sonnerie qu'elle décroche déjà.

-Allo, Maman ? Je te dérange ? Demandais-je, hésitante de peur de la déranger.

-Non, tu sais très bien que tu ne me dérangeras jamais. J'ai tellement attendu ton appel, que fais-tu ? Tu comptes faire après ? Comment tu trouves la ville ? M'incendia-t-elle de questions.

-J'ai passé la journée à nettoyer l'appartement, à le réorganisé à mon goût. Je suis invitée tout à l'heure chez la voisine du dessus.

Je reprends mon souffle, essoufflée de devoir répondre à tout ça.

-Elle m'a très gentiment accueillie, elle m'a invité à manger. D'ailleurs je vais bientôt devoir y aller. Au, et puis, la ville en elle-même est jolie, certes, il a plu, mais elle est assez jolie, je trouve. Cependant, aujourd'hui, quand je suis allée à la banque, j'ai rencontré quelqu'un de vraiment exécrable. Cet homme était tellement insupportable. Tu te rends compte, il a carrément doublé tout le monde dans la file d'attente ! L'incendiai-je à mon tour d'information.

Elle rit doucement à l'autre bout du fil avant de me déclarer, visiblement contente pour moi.

-C'est bien alors, ne t'en fais pas, il y a ce genre de personnes un peu partout. An tout cas je suis heureuse que tu commences déjà à te faire des connaissances, espérons que cette fois-ci, Londres te porte chance en ce qui concerne les amitiés. Bon, je suis désolée, je dois te laisser, je t'enverrai un message plus tard. Profites bien.

Puis, elle raccroche aussi vite qu'elle m'avait répondu. Je pose mon téléphone sur la table de chevet. Je constate qu'il est déjà l'heure que j'aille me préparer pour aller chez mes voisins. J'ai d'ailleurs décidé que cette fois-ci, je n'arriverai pas en retard car, visiblement, c'est un de mes plus gros défauts. Il est vrai que j'ai la fâcheuse habitude d'arriver constamment après l'heure que l'on me demande. Mais, cette fois-ci, tout va changer.

Mais bien-sûre !

Je me dirige vers ma salle de bain qui sent encore les produits ménagers. Je prends une douche rapide, malheureusement, je n'aurai pas le temps de me laver les cheveux. Tant pis !

En sortant de la douche, j'ouvre mon armoire, commence à prendre un jogging mais, finalement, je me dirige vers un jeans, un peu large, certes, mais certainement plus joli que mes joggings confortables. Je prends un t-shirt avec des sortes de dessins dessus puis, enfile mes baskets avant d'aller me regarder dans le miroir. Mes cheveux étant un peu sales, je décide de faire un chignon haut, un peu désordonné.

Soudain, j'entends toquer à la porte, je regarde l'heure. Merde ! 19 h 43.

Je prends mon téléphone et cours littéralement vers la porte. J'ouvre et comme je m'y attendais, je tombe sur Ellia.

-Eh, tu comptes venir ou non ? Me dit-elle d'un ton légèrement déçu.

-Oui, Oui, je comptais venir. Désolé, je suis très souvent en retard.

DesideriumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant