Pdv d'Amy :
La chaleur de son corps m'enveloppe et, je déteste mon corps de se calmer face à ses actions. Petit à petit, sa présence me rassure, malgré le fait qu'il s'agit d'Aaron.
Puis, lorsque que je suis enfin calmée, après m'avoir rassurée une toute dernière fois, il s'écarte de moi avant de sortir de la pièce, visiblement bouleversé. Je suis presque dure qu'il l'est par ses propres actes.
Lorsqu'il s'en va, je m'empresse de me changer tout en continuant de penser à la chose qui me tracasse le plus : ma mère.
Je suis certaine que ce n'est pas normale. Elle m'a raccroché au nez, elle m'aurait déjà envoyé un message depuis le temps. J'ai essayé de relativiser mais, je n'y arrive pas. Je suis certaine qu'il y a autre chose mais, pour le moment, je ne sais pas de quoi il s'agit.
J'ai peur qu'on m'appelle en lançant qu'il lui est arrivé quelque chose. C'est une des dernières choses que je souhaite.
Mais, pour le moment, je suis à Londres et je n'ai aucun pouvoir de là où je suis. Alors, je me calme, puis sors de la pièce tout en plaquant mon plus beau sourire pour accueillir les client qui arrivent en masse. Aaron remarque ma comédie mais, je sais très bien qu'il n'y croit absolument pas.
J'étais d'ailleurs vraiment très surprise qu'il se donne la peine de me rassurer. Je ne m'attendais pas à ça de sa part. Ce n'est pas le genre d'action que je l'imaginais faire. En me voyant comme ça, je pensais plutôt qu'il allait se moquer de moi où m'enfoncer encore plus comme il aime si bien le faire de temps en temps. Mais, aujourd'hui, visiblement, il n'était pas d'humeur à me laisser comme ça.
-Amy, concentre-toi bordel, il t'a demandé un caramel macchiato pas un frappuccino, cracha ma collègue qui me tire de ma rêverie.
L'après-midi se passe bien, a à vrai dire, moi qui habituellement, réfléchit beaucoup trop, là, pour le coup je n'en ai pas eu le temps. J'ai essayé de me concentrer au mieux après mon erreur. Aujourd'hui, il y a eu un monde fou. C'était impressionnant. Alors, je suis vraiment fatigué et, je crois que pour une fois, je me coucherai tôt pour être un minimum en forme pour les cours que j'aurai demain.
Comme à peu près chaque soir, je me retrouve seule avec Aaron dans les vestiaires. Malgré tout, habituellement, nous nous ignorons. Quand il est de bonne humeur, du moins je crois, il m'énerve mais, là, aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Il se retourne et me laisse me changer en paix sans que je lui dise quoi que ce soit. Lui non plus à vrai dire, n'a pas l'air bien. j'ai l'impression que quelque chose le tracasse et, j'aimerais, à cet instant, ne pas être une personne curieuse. Je n'ai pas l'habitude de la voir ainsi.
En temps normal, il se change à la vitesse de l'éclair mais, là, il prend son temps. En temps normal, il a la tête relevée et il regarde droit devant lui. mais, là, aujourd'hui, son dos est courbé, il regarde le sol, ce qui est vraiment bizarre. J'ai l'habitude de voir l'Aaron arrogant et confiant, pas l'Aaron déprimé pour je ne sais quel raison.
-Ça va Aaron ? Demandais-je alors sans même m'en rendre compte.
Il se tourne lentement vers moi, ses yeux ne se plante pas directement dans les miens. Pendant un quart d'instant, je pensais qu'il allait juste m'ignorer, ne pas me répondre mais, finalement, il m'offre une réponse, une simple réponse, un mensonge, j'en suis sûre.
-Oui, je suis juste fatigué, répond-il doucement.
J'aimerais insister mais, je ne le connais pas assez bien. je ne sais pas comment est-ce qu'il réagirait face à mon insistance. Je ne suis pas sûre qu'il apprécierait et, je sais pertinemment qu'il ne me répondra pas.
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Desiderium
RomansaAmy, 18 ans, réalise son rêve qui est d'aller faire ses études à Londres. Tout se passe pour le mieux, jusqu'à ce qu'elle rencontre Aaron, le frère de son amie. Une haine sans pareille, une colère inégalable, des avis bien tranchés se retrouvent tra...