Chapitre 20

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J'essaie de garder bonne figure devant Ellia car, je ne veux pas la déranger avec mes problèmes. Alors, rapidement, nous rentrons à mon appartement, commandons à manger et, elle ressaie ses vêtements, beaucoup trop heureuse de ses achats. Elle me fait au moins une quinzaine de défilés auxquels je rigole même si je garde tout de même dans le coin de ma tête ce qu'il se passe en ce moment dans ma vie de famille désastreuse. 

Nous terminons de manger puis, elle s'en va en me disant qu'elle doit aller ranger ses vêtements avant d'aller se coucher car elle commençait à être fatiguée. Quant à moi, c'est tout le contraire. je n'ai jamais été si peu fatiguée. Je ne peux absolument pas dormir pour le moment. 

Dès qu'elle s'en va, je reprends mon ordinateur et examine les photos que ma mère a postées. J'essaie de les analyse du mieux que je peux. Je remonte jusqu'au tout début de la création de son compte mais, je commence à me décourager en voyant qu'il n'y a rien. 

Soudainement, j'entends quelqu'un toquer à ma porte. Je me lève et vais ouvrir mais, il n'y a personne. Une poche est posée par terre. Je sors alors légèrement la tête et aperçois Aaron en train de monter les escaliers. Alors, sans même vraiment réfléchir, je crie son nom. Il m'entend et, se tourne vers moi. Il se pointe lui-même du doigt afin d'être certain que c'est lui que je désigne. 

-C'est toi qui m'as remmené ça ? Demandais-je froidement sans vraiment le vouloir tout en ramassant la poche. 

Il hoche la tête. 

-Viens, lui proposais-je en faisant un signe vers mon appartement. 

Je le vois d'abord hésiter mais, finalement, il baisse ses garde et se dirige vers mon appartement. 

Dès qu'il entre, il s'affale sur le canapé tandis que je pose la poche sur la table basse. Je ne me soucie pas vraiment de ce qu'il fait. À vrai dire, je suis pressée de découvrir ce qu'il m'a apporté. Je souris lorsque je devine la boite d'un célèbre pâtissier français installé à Londres. Lorsque j'ouvre la petite boite blanche, je vois des magnifiques macarons soigneusement entreposés. Le plus perturbant est que la majeures partie d'entre eux sont mes gouts préférés. Il y a des macarons à la framboise, au citron, au pralines et à la vanille. Malgré tout ce qu'il se passe, je ne peux m'empêcher de sourire. Cependant, lorsque je lève la tête, je remarque Aaron qui tient mon ordinateur. Je m'apprête à lui crier dessus car il s'est emparé de mon ordianteur sans mon autorisation mais, je me résilie lorsque je le vois froncer les sourcils. Il parait perturbé par ce qu'il voit. 

Il n'est pas amusé, il n'a pas un regard moquer. Non, il parait perturbé au point de froncer les sourcils. Il analyse une des photos qui doit sûrement se trouver sur le profil de ma mère. Intriguée, je m'assieds doucement à côté de lui. 

La photo est pourtant tout ce qu'il y a de plus simple. Il s'agit d'une photo de vacances. On y voit ma mère et moi étant un peu plus jeune. On y voit des montagnes en arrière-plan et, un grand Soleil. Je me souviens que c'était la toute première fois que nous allions en Californie. MEs parents avaient tous les deux obtenus une promotion en même temps. ils se sont dit que nous alllions faire de longues vacances qui ont durées, en tout, un mois. Nous avions longé toute la côte ouest afin de visiter tous les endroits les plus importants tout en se prélassant au Soleil. 

Mais, malgré ça, Aaron continue d'être perturbé par quelque chose dans la photo.  Je m'approche de lui pour me pencher vers la photo. 

-C'est qui, ça ? Me demande-t-il en désignant un rocher en arrière-plan. 

-Où ça ? Je ne vois personne, je réponds intriguée. 

-Non, là. Ne me dis pas que tu ne le vois pas, s'impatiente-t-il légèrement. 

DesideriumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant