Chapitre 40

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La voiture s'arrête devant la maison de ma mère, un peu trop doucement à mon goût. Le chauffeur louche sur la vitre cassée. Je sens qu'il voudrait me prévenir mais, il ne le fait pas.

Aaron sort de la voiture après avoir payé pendant que je le devance pour aller ouvrir la porte de chez moi. Mes mains moites font que j'ai des difficultés à ouvrir comme il se doit, et, Aaron ne m'aide absolument pas puisqu'il pose sa main sur ma nuque avant de commencer à embrasser tendrement la peau fine de mon cou.

-Putain, Aaron, jurais-je entre mes dents tandis que je viens en fin de trouver la bonne clé.

-La prochaine fois que tu mettras autant de temps, on passe par la fenêtre ! S'exclame-t-il en posant sa main à nouveau dans le bas de mon dos.

Nous entrons à la hâte et, dès qu'il referme la porte derrière lui, je ne manque pas de le plaquer à mon tour contre le mur, ce qui le fait esquisser un léger sourire.

-Les rôles s'inversent, dis donc, remarque-t-il.

Je commence à déboutonner sa chemise tandis qu'il reprend d'assaut mon cou avant de remonter vers ma mâchoire. Il remonte sa main pour essayer de faire tomber mes manches. Lorsque je compte ds qu'il souhaite m'enlever la robe, j'enlève mes mains de sa chemise et le laisse faire.

Tout en prenant son temps, il fait d'abord glisser une mâche puis la deuxième et, fait tomber ma robe le long de mes jambes. Puis, toujours avec cette même lenteur qui, je sens, va me rendre complètement folle, il déboutonne sa chemise, puis, enlève son pantalon. Nos yeux glissent sur le corps de l'autre. Les siens s'attardent sur mes sous-vêtements de couleur chair. Même si je n'ai pas le pouvoir de lire dans les pensées, je sais qu'à cet instant, il rêve de pouvoir me les arracher.

Cependant, il ne le fait pas, du moins, pas tout de suite. Il s'abaisse afin d'entourer ses bras autour de mes genoux pour venir me porter comme un sac à pomme de terre sur son épaule.

-Aaron, criais-je en rigolant à cause de la surprise. Repose-moi, je sais marcher.

-Plus pour longtemps, lance-t-il d'une voix rauque amplifiée par le désir.

Il monte rapidement les escaliers puis arrive dans ma chambre d'adolescente. Ses mains glissent lentement sur mes jambes avant de me poser soigneusement sur le lit tandis que je me préparais à ce qu'il m'y jette.

Ses yeux glissent sur mon corps presque dénudé tandis que je fais de même. Mes yeux s'attardent, malgré moi, sur la bosse qui s'est formée. Mais, il ne me laisse pas plus de temps puisqu'il se positionne sur moi. Il prend une de mes mains et vient la plaquer au-dessus de la tête avant d'enfin venir poser sa bouche sur la mienne.

Lorsqu'il est enfin rassasié de ma bouche, il se décale avant de, de nouveau, venir dévorer mon cou, puis, le reste de mon corps. J'ai l'impression qu'il n'oublie aucun centimètres carrés. Sa respiration lourde caresse doucement ma peau ce qui me fait frissonner. J'en veux plus, j'ai l'impression que mon cerveau va exploser. Je bouillonne littéralement de l'intérieur. Je gigote en dessous de lui, ce qui lui arrache à nouveau un sourire.

-Ce n'est pas drôle, m'énervais-je.

Il rit avant de déposer un nouveau baiser sur mon bas ventre.

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-C'est hilarant, Amy, remarque-t-il en déposant un baiser sur ma culotte avant de la faire glisser le long de mes jambes.

-Aaron, soupirais-je d'impatience.

Il remonte le long de mon corps pour venir m'embrasser de nouveau, tout en glissant sa main à l'intérieur de mes cuisses pour enfin atteindre mon point sensible.

DesideriumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant