Chapitre 25

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PDV d'Amy : 

Je rentre sans hésiter dans la chambre que le père d'Aaron nous a très gentiment donné. 

Honnêtement, je comprends tout à fait la raison pour laquelle Aaron ne lui parle plus. Il parait si méprisant avec son fils pour je ne sais quel raison. Je commence également à comprendre pourquoi Aaron et Ellia n'ont pas une relation extrêmement fusionnelle. 

-Amy, tu avances ? M'intime Aaron, juste derrière moi, me réveillant ainsi de mes pensées. 

Je secoue la tête pour me reconcentrer sur la chambre dans laquelle je suis censée dormir. J'avance et, la beauté de celle-ci me ferait presque oublier la véritable raison pour laquelle je m'y trouve. Elle est spacieuse. Un lit très grand format est placé au fond de la pièce. Un plaid gris ainsi que des tas de coussins l'ornent, lui donnant, de ce fait, un aspect chaleureux. Le sol est en marbre, un peu comme dans le hall. Au fur et à mesure que je visite, j'effleure les mur blanc de mes doigts, étant complètement émerveillée par ce que je vois.

Aaron s'assied sur le lit après avoir posé ses chaussures. Je pose les miennes également puis, continue la visite.

Au fond de la pièce se situe fabuleux dressing puis, à l'autre bout de la chambre, juste derrière une simple porte, se trouve une douche à l'italienne. Les carrelage en marbre cette fois-ci sont noirs, provoquant ainsi un aspect totalement différent. 

Je décide finalement de rejoindre Aaron qui est toujours assis au bout du lit, la tête posée sur main, totalement dans ses pensées. Je pourrais faire n'importe quoi à cet instant, je sens qu'il ne me remarquerait même pas. Alors, pour ne pas le déranger, je m'approche doucement de lui et, vient m'allonger et, ce n'est qu'à ce moment-là qu'il me remarque. 

-La chambre te plait ? prononce-t-il finalement, avec un faible sourire. 

Je hoche la tête avant de lui donner une réponse plus précise et moins froide. 

-Oui, je l'adore. 

je marque une pause avant de continuer. 

-Merci de m'aider. Pas grand monde aurait fait ça pour moi. 

C'est à son tour de hocher la tête avant de se lever brusquement. À ce moment-là, je sais très bien qu'il va sortir de la chambre. Alors, je me lève brusquement à son tour et, je parviens tout juste à poser ma main sur son épaule à l'instant où sa main touche la poignée de porte. Face à mon contact, il se tourne lentement vers moi. Je m'attendais à le retrouver énervé, avec la mâchoire contractée ainsi que les sourcils froncés mais, c'est bien différent. Il parait désolé, perturbé, ses yeux sont brillants. 

-S'il te plait, l'envourageais-je. Reste avec moi. 

-Je ne peux pas. Tu as bien vu que mon père était clairement contre cette idée.

-Reste, s'il te plait. Tu partiras le matin si ça te chante. mais, ne pars pas maintenant, le suppliais-je. 

Je ne pensais pas un jour vouloir de la présence d'Aaron dans la même pièce que moi, mais, ce soir, c'est totalement différent. Sa présence me rassure. Même s'il y a des agents de sécurité, je me sentirais beaucoup plus rassurée s'il était avec moi, rien que pour cette nuit. 

Il lâche la poignée et, s'avance vers moi, faisant ainsi en sorte que nos corps soient encore plus proches. 

-Tu veux de ma présence juste parce qu'elle te rassure. En réalité, tu ne veux pas de moi, m'accuse-t-il. 

-Tu me repousses constamment. Rien qu'il n'y a même pas une heure, tu m'avais encore une fois repoussé. 

Je soupire avant de m'écarter, sentant ces sentiments et, ces sensations paradoxales me submerger à nouveau. Je m'assieds sur le lit, il ne réplique pas. Il s'assied calmement à côté de moi. 

DesideriumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant