Chapitre 66 : Promenade en bord de mer.

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Le bruit des vagues était apaisant. Les étoiles brillaient dans le ciel noir. Ils étaient enfin arrivés là où avait élu domicile Sergio. La maison était simple mais pourtant étonnamment luxueuse également. Elle donnait sur une forêt tropicale la protégeant des intempéries mais également de la vision d'autrui depuis la mer. Les murs étaient en bois tropical et le salon et la cuisine donnait directement sur une terrasse ouverte, permettant la libre circulation de l'air lourd de Thaïlande. Au rez-de-chaussée, il y avait également une chambre pour Mariví avec une petite pièce attenante permettant la venue d'une aide à domicile. Une salle de bain se trouvait également en bas. A l'étage supérieur, il y avait la chambre de Paula, sa salle de bain ainsi qu'une pièce de loisir pour tous. Enfin, au deuxième étage se trouvait la suite parentale de Sergio et Raquel avec une salle de bain, une pièce pouvant servir de dressing et une autre pièce servant de range bordel. Cette maison était grande et chaleureuse.

Paula était allée dormir tout comme Mariví. Seuls, Sergio et Raquel avait décidé d'aller se promener un instant sur la plage tous les deux. Ils étaient bien ici. L'air était frais à cause de la nuit. Ils se promenaient main dans la main sous les rayons lunaires. Le bruit des vagues noyait le silence de la nature.

Subitement, Sergio se stoppa. Raquel se tourna vers lui, le regardant avec question.

- « Je sais. » dit-il d'une voix calme aux bords froids.

Ne comprenant pas, Raquel se mit face à lui, posant sa main sur sa joue.

- « De quoi parles-tu mon amour ? » lui demanda-t-elle.

- « Arrête. Tu sais très bien de quoi je parle Raquel. » lâcha Sergio en frappant sa main afin de l'enlever de son visage.

Raquel baissa les yeux sur sa main. Jamais il ne l'avait frappé ainsi...

- « Je... Je ne comprend pas... Ai-je fait quelque chose de mal Sergio ? » demanda la jeune femme d'une voix faible.

Sergio rit jaune.

- « Sérieusement ? T'es pas possible toi ! Je sais que tu m'as menti ! » s'énerva l'homme.

Raquel recula d'un pas, comme frappée par la foudre. Une expression de douleur et de blessure était peinte clairement sur son visage pâle.

- « Je... Quoi ? »

- « Tu m'as menti Raquel ! T'attendais-tu vraiment à ce que j'accepte ce que je n'ai jamais voulu ?! » cria Sergio.

- « Mais de quoi parles-tu enfin ?! » répondit Raquel, les yeux larmoyants.

- « TU ES ENCEINTE RAQUEL ! ET JE N'EN VEUX PAS ! »

La jeune femme se figea. Ses larmes se mirent à tomber de ses yeux noisettes.

- « Tu... Comment...? » murmura Raquel.

- « Alberto m'a prévenu que tu avais l'habitude de faire des enfants dans le dos. J'aurais dû me méfier de toi ! » siffla-t-il.

- « Al...Alberto ? » murmura Raquel en reculant à nouveau.

- « Oui Alberto. Bien que je ne l'aime pas, je ne peux pas dire qu'il n'avait pas raison ! La preuve est juste devant moi ! Comment as-tu pu me faire ça Raquel ? » dit-il.

Les larmes coulaient sans s'arrêter sur les joues de Raquel.

- « Je... Je n'ai pas voulu ça... C'était un accident... Je... Je l'ai appris à l'hôpital après m'être évanouie sans raison... Tu... Tu venais juste de t'enfuir... » expliqua Raquel tristement.

M'aimeras-tu encore ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant